François Dubois: « Le mondialisme signifie la fin des exceptions et des richesses culturelles, transformant tout en une bouillie uniforme de culture décadente »
Publié le août 1, 2024
Dans ce long entretien, François Dubois critique la dissonance entre les valeurs patriotiques de la Gendarmerie et les exigences politiques actuelles, déplorant une dérive vers des idéologies mondialistes. Il explique également comment son livre « Alice au pays de Lucifer » démasque les manipulations sociétales modernes et avertit sur les dangers des mesures de surveillance croissantes mises en place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ainsi que l’idéologie mondialiste débridée, déployée à cette occasion auprès des populations.
« Patrie. Pour moi, défendre la France et se battre au péril de sa vie est un message transmis par mes ancêtres. Être fier de la France et de sa grandeur passée n’est pas être d’extrême droite, … »
Pouvez–vous détailler les divergences spécifiques entre les valeurs de la Gendarmerie nationale et celles de ses dirigeants qui vous ont poussé à quitter l’institution ?
Bonjour Nicolas, et merci de m’accorder cet entretien. La notion de valeur est très relative, dépendant du socle sur lequel elle repose. Les valeurs auxquelles nous choisissons d’adhérer sont souvent le produit de notre histoire personnelle. Aussi, le terreau dans lequel j’ai évolué est également à l’origine des valeurs que je défends. Je suis issu d’une famille de militaires.
Mon père était militaire, tout comme mon grand-père et ses frères, qui étaient marins, civils ou militaires. Tous ont combattu pendant la guerre. L’un d’eux est décédé noyé lorsque leur navire a été coulé par un U-boot. Un autre transportait des gens fuyant les combats lors de l’offensive allemande de Boulogne-sur-Mer vers Dieppe. Pour ce faire, il naviguait à vue la nuit, lumières éteintes, avec le danger des mines. Deux ont été déportés en camp de travail, mais ils se sont évadés, allant même jusqu’à tuer un soldat allemand. Ils ont dû rester dans la clandestinité. Je me souviens de mon grand-oncle qui me montrait la dague SS noire qu’il avait récupérée lors de sa fuite. Passionné de généalogie, il me présentait les documents relatifs à nos ancêtres corsaires du Roy, dont certains avaient été faits prisonniers sur les pontons en Angleterre au début du XIXe siècle. L’histoire de France est complexe et nuancée, mais j’ai grandi avec cet héritage du combat pour la patrie.
Pour moi, défendre la France et se battre au péril de sa vie est un message transmis par mes ancêtres. Être fier de la France et de sa grandeur passée n’est pas être d’extrême droite, ou facho, bien au contraire. C’est simplement exprimer le refus de se soumettre à la grande entreprise d’asservissement mondialiste qui cherche à uniformiser toutes les cultures en les nivelant par le bas. Le mondialisme signifie la fin des exceptions et des richesses culturelles, transformant tout en une bouillie uniforme de culture décadente, destinée à capturer des individus serviles préalablement abrutis par le consumérisme matérialiste basique.
Si j’aborde ce sujet, c’est parce que le sacrifice de sa vie pour la sauvegarde et l’intérêt de la patrie, et donc par extension du peuple, constitue l’essence même de la militarité. Ces valeurs sont entretenues et constamment rappelées lors de tout cérémonial militaire. Les militaires respectent le drapeau et ceux qui ont donné leur vie pour lui. J’avais déjà intégré ces codes avant même d’intégrer la gendarmerie.
Cependant, aujourd’hui, les cadres de l’armée et de la gendarmerie se trouvent dans une situation inconfortable, tiraillés entre les valeurs initiales auxquelles ils doivent rester fidèles et les exigences politiques qui leur sont imposées et qui vont à l’encontre de ces valeurs. Un militaire salue le drapeau chaque matin lors des couleurs, mais ce même drapeau devient un sujet tabou une fois sorti de la caserne.
La dissonance est puissante. Les jeunes qui rejoignent aujourd’hui les rangs n’ont souvent plus la culture patriotique d’autrefois. Paradoxalement, l’armée s’efforce de rétablir cette culture, allant à contre-courant. De plus, elle mise désormais beaucoup sur l’aspect aventureux du métier, les opportunités de découvrir d’autres pays, pour séduire une génération à la fois cosmopolite et communautarisée.
Cette dynamique, bien que paradoxale, s’aligne parfaitement avec les missions réelles des armées, qui sont aujourd’hui plus que jamais au service de multinationales devenues plus puissantes que certains États. Un autre exemple de dissonance entre les valeurs traditionnelles patriotiques et les valeurs universalistes s’est manifesté lorsque j’ai quitté l’école de gendarmerie en 2022. À cette époque, l’établissement s’inscrivait dans la mouvance “woke” en organisant des conférences avec des intervenants extérieurs pour les élèves, visant à promouvoir et à faire l’apologie de l’idéologie LGBTQA+.
Terminons sur un symbole : celui de la Garde républicaine, qui s’est dandinée avec déshonneur derrière l’incarnation même de la « décadence contrôlée », pur produit de l’industrie politico-spectaculaire : Aya Nakamura. Les images parlent d’elles-mêmes. Il n’y a rien de raciste là-dedans. Si Aya Nakamura avait le talent de Nina Simone, dont je suis fan, cela aurait été un honneur pour eux, mais ce n’est absolument pas le cas. Ils peuvent toujours se réfugier hypocritement derrière la modernité, mais le fait est qu’ils se sont publiquement et vulgairement prostitués au service d’une idéologie visant à éroder les fondements de notre civilisation.
Quels ont été les principaux défis et expériences marquantes de votre carrière dans les unités d’intervention et judiciaires de la Gendarmerie nationale, et comment ces expériences ont–elles influencé votre vision actuelle ?
En termes d’expérience, tout gendarme chevronné pourrait écrire un livre sur la complexité de notre métier, qui nous confronte parfois à l’horreur absolue. J’ai moi- même vécu plusieurs traumatismes profonds au cours de ma carrière, la plupart liés à la mort. Notre profession nous expose régulièrement au danger, notamment lors d’interventions chez des individus en détresse. |
Un soir, par exemple, j’ai dû faire face à un homme alcoolisé qui saccageait son domicile. À la cinquantaine, il avait perdu son emploi, sa femme l’avait quitté, et il était en conflit avec ses enfants. Dans ces moments-là, nous ne sommes jamais à l’abri qu’il saisisse son arme à feu et nous menace. Je me suis retrouvé dans cette situation, pointant mon arme de service vers lui, criant pour qu’il lâche son fusil. Après l’avoir placé en garde à vue, rentrer chez soi à 2 heures du matin, et s’endormir à côté de son épouse, est difficile… Le téléphone sonne souvent pour des astreintes, ajoutant à notre stress, peu importe ce qu’on vient de vivre juste avant. Les histoires impliquant des enfants sont extrêmement difficiles. J’ai vécu ma première intervention tragique lorsqu’une fillette de 3 ans s’est noyée après avoir échappé à la surveillance de ses grands-parents. |
Les affaires de pédopornographie, de viol et d’inceste ajoutent à la lourdeur de notre métier. Garder la foi en l’humanité devient un défi constant. Cependant, ce qui est le plus difficile à gérer dans ces situations, ce sont les vivants. Lorsqu’un homme se suicide au calibre 12 et qu’on se retrouve avec un cadavre horrible, impossible à identifier, la famille traumatisée et en souffrance doit impérativement être prise en charge. La particularité de notre métier est que nous continuons à côtoyer ces personnes une fois l’intervention passée, dans le cadre de la procédure judiciaire, difficile de faire le vide pour passer à autre chose. |
Annoncer la mort est une épreuve déchirante. Je me souviens d’une fois où j’ai dû informer des parents du décès de leur fille dans un accident de voiture survenu plus tôt dans la journée. Ils se sont effondrés devant moi : le père en proie à une crise, la mère perdant connaissance. Après que le père ait repris ses esprits, il m’a confié qu’ils avaient également perdu leur fils aîné l’année précédente.
Paradoxalement, c’est dans les unités d’intervention que je me suis senti le plus en sécurité et le moins stressé. Tout le monde y est formé et équipé pour faire face aux situations dangereuses. En revanche, en judiciaire, nous sommes parfois extrêmement vulnérables, accompagnés seulement d’un jeune gendarme adjoint, et nous nous jetons dans la gueule du loup sans le savoir.
Quoi qu’il en soit, le quotidien est devenu d’une violence extrême : l’uniforme ne protège plus, la prison n’effraie pas les délinquants chevronnés, et la démocratisation des drogues dures anéantit les capacités de discernement des gens, les rendant incroyablement dangereux.
En ce qui concerne les défis, le plus difficile à relever a été sans conteste de résister à la pression vaccinale (obligatoire en gendarmerie). C’est dans les moments de crise que la véritable nature des individus se révèle. J’ai réalisé que la “grande famille” n’en était pas vraiment une. Nous avons été une petite minorité à faire face à des pressions, à des méthodes illégales et à l’ostracisme de la part d’une majorité qui nous considérait comme des complotistes.
Cette institution, capable de me rejeter injustement du jour au lendemain malgré tous les services rendus, et ce monde qui bascule progressivement dans le chaos, sont des facteurs qui ont, entre autres, grandement contribué à faire de moi l’homme de recherche de vérité que je suis aujourd’hui.
Quelles étaient les intentions derrière votre livre « Alice au pays de Lucifer », et comment espérez–vous qu’il impacte les lecteurs en termes de conscience sociale et politique ?
L’objectif de mon ouvrage, intitulé “Alice au pays de Lucifer”, est de faire comprendre aux plus hypnotisés des “normies” l’escroquerie dont ils sont victimes. Il ne s’agit pas d’un simple état des lieux de la société (car il existe déjà de nombreux livres à ce sujet), mais plutôt d’un exercice de logos visant à démontrer en profondeur les mécanismes d’illusions spectaculaires et d’inversion des valeurs qui nous conduisent vers un totalitarisme aboutissant à la désacralisation de l’Homme et, in fine, à sa |
réification. L’histoire d’Alice au pays des merveilles est utilisée ici comme un cheval de Troie pour “hacker” les cerveaux sous emprise et leur permettre de reconstruire le puzzle qu’ils ne voyaient pas. Initialement conçue comme un exercice de décodage pour les initiés, elle est perçue par les masses comme une histoire chaotique. Pourtant, elle me permet d’expliquer qu’elle reflète l’image de notre monde, perçu comme chaotique mais réservé aux initiés. |
La dimension théologique et eschatologique devient de plus en plus prégnante au fur et à mesure de l’ouvrage, jusqu’au dénouement. Cela s’explique par le fait que cette dimension est la composante essentielle de notre monde. Ceux qui en doutent encore n’ont qu’à observer attentivement la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. En somme, cet ouvrage serait idéalement à offrir aux personnes de votre entourage qui répètent inlassablement le discours de BFMTV. D’autre part, il aidera les plus éveillés d’entre nous en leur apportant une méthode de raisonnement, une logique et une capacité de mise en perspective, en combinant les analyses issues de diverses sciences humaines. |
Comment percevez–vous l’efficacité et les implications des mesures de sécurité et de surveillance mises en place pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ?
L’efficacité de la sécurité dépend à la fois des protocoles choisis et de l’environnement et du contexte dans lesquels elle opère. Dans le cas présent, les deux derniers facteurs sont extrêmement risqués. Les protocoles à bases de filtrage et de présentation du QR Code n’ont pas forcément une grande efficacité. Une équipe organisée peut déjà avoir installé tout son matériel dans des endroits stratégique avant la mise en place du dispositif. Contrôler chaque appartement, chaque local poubelle est impossible. Les risques liés au contexte international ne sont pas maîtrisés. On peut cependant éviter d’ajouter de l’huile sur le feu, ce pourquoi, je m’interroge sur le choix, en termes de symbole, de message, de communication et de sécurité, de recevoir le président israélien Isaac Herzog à l’Élysée le jour de l’ouverture des Jeux olympiques. Le choix de l’environnement est totalement délibéré, et cette décision est grave en terme de responsabilités (on parle de potentielles victimes d’attentats). |
L’environnement « intra-muros » qui a été retenu comporte des risques considérables, en matière de sécurité. Ce que je remarque, c’est que plus le risque est élevé, plus l’utilisation du traçage numérique par QR Code, des moyens de surveillance algorithmiques par voie aérienne et des contraintes mécaniques pour délimiter les espaces devient justifiée. |
Il me semble logique que le choix d’un environnement aussi peu sécurisé que possible, en organisant tout au cœur d’une mégapole qui fonctionne normalement en parallèle, ait été fait délibérément pour légitimer l’expérimentation de toutes ces technologies dans le cadre de la surveillance et du traçage de masse. C’est totalement inconscient sur le plan humain, pour ne pas dire criminel s’il arrive un drame. Ce test à grande échelle fournira un excellent retour d’expérience pour un récit futur. De même, c’est l’occasion de mesurer l’adhésion à ce type de mesures depuis la pandémie de Covid. |
Quels sont, selon vous, les risques et les dérives potentielles de l’augmentation de la surveillance des citoyens lors de grands événements comme les Jeux Olympiques ?
De nos jours, il est difficile de ne pas remarquer que nos libertés fondamentales se sont réduites au fil des décennies. Pire encore, les atteintes à ces libertés deviennent de plus en plus ostentatoires et, dangereusement, de moins en moins controversées.
Depuis les années 2000, les scénarios catastrophes, la peur et l’angoisse semblent se multiplier. Nos politiques, nos médias et Hollywood nous vendent tous un monde dystopique. Ce climat anxiogène, soigneusement construit, conditionne nos esprits, renforçant les instincts primaires au détriment de notre capacité à réfléchir. Cette peur sous-tend l’ensemble des récits sécuritaires, environnementaux et sanitaires, orchestrés à l’échelle mondiale et légitimant l’utilisation de pôles décisionnels ou d’influence tels que l’OMS et le GIEC.
Les Jeux olympiques, par essence, s’inscrivent dans une dynamique mondialiste. Je ne remets pas en question la nature même de l’événement, qui doit rester une grande fête du sport, mais je souligne que pour les mondialistes, c’est une vitrine idéale pour promouvoir leur idéologie. Le caractère mondialiste se manifeste même jusqu’à l’emploi de forces de sécurité étrangères sur notre sol. Les principaux risques à l’avenir résident dans la combinaison des moyens technologiques utilisés aujourd’hui pour sécuriser les Jeux olympiques. Ce que la loi n’autorise pas aujourd’hui, elle l’autorisera demain en fonction de l’évolution de la société et des récits en cours. Lorsque le QR Code, moyen de sélection et de traçage, sera associé à nos données personnelles (bancaires, de santé, pénales, etc.), que ces systèmes seront liés à notre identité numérique, que la surveillance aérienne par drone utilisera des algorithmes pour analyser les comportements, que l’argent liquide disparaîtra au profit des monnaies numériques de banque centrale (CBDC), et que toutes ces technologies seront supervisées par une IA, le libre arbitre sera réduit à néant. Nous deviendrons leurs marionnettes. Les perspectives sont vertigineuses une fois associées aux divers narratifs (pandémie, CO2, guerres, terrorisme etc.). Ce scénario peut sembler lointain à certains, mais techniquement, il pourrait être mis en œuvre sans difficulté dès aujourd’hui. Le temps nécessaire réside dans l’acceptation progressive de ces mesures par la population. Le décret 2023-828 du 28/08/23 sur la surveillance par drone avec mise en œuvre de traitements algorithmiques, initialement prévu pour les J.O, a déjà fait l’objet d’une prolongation jusqu’au 31 mars 2025. |
Pouvez–vous expliquer comment les citoyens peuvent rester informés, vigilants et actifs pour protéger leurs libertés face aux mesures de surveillance croissantes ?
J’ai souvent répété qu’il faut bannir la télévision des foyers. C’est un poison, d’autant plus addictif. À la place, il faut lire. Les clés de la compréhension sont complexes et nécessitent un investissement intellectuel. Face au totalitarisme latent de notre société, le savoir est synonyme de pouvoir. Lorsqu’une loi porte outrageusement atteinte à nos libertés fondamentales, comme ce fut le cas pendant la pandémie de Covid, il ne faut rien attendre de nos institutions. Les recours auprès du Conseil constitutionnel sont inefficaces ; cette institution est totalement corrompue ! Les légalistes qui pensent pouvoir faire basculer le pouvoir par la force des textes et des instances internationales actuelles vivent dans l’illusion totale d’un monde où la loi serait plus puissante que le pouvoir, mais ils se trompent profondément. Dans ce monde « politico-médiatico-financier » totalement apatride (car nos gouvernants et autres milliardaires puissants s’inscrivent dans cette logique), la loi n’est qu’un instrument du pouvoir. Elle n’a aucun effets sur eux. Chaque strate des institutions est tenue et infiltrée par des jeux de réseaux occultes et de cooptation. Les loups ne mangent pas entre eux.
Dire qu’on veut s’attaquer à ses réseaux et à ce manque évident de transparence, c’est immédiatement se faire traiter de pétainiste. Dans ces cas de figure, la société du spectacle aux ordres sait particulièrement user et abuser des raccourcis historiques et de l’amalgame. En réalité, en vous attaquant à cela, vous vous attaquez aux fondements de la République maçonnique et profondément antichristique telle qu’elle a été mise en place après la Révolution. Ce n’est pas rien.
Il nous reste donc la désobéissance civile, la non-adhésion. Plus il y aura d’éveillés, plus ce mouvement prendra de l’ampleur. Oui, il faut obéir à la loi, mais pas quand elle devient illégitime ou qu’elle ne représente plus la volonté populaire. Les assemblées législatives sont-elles réellement représentatives du peuple ? La Cinquième République n’a pas été suffisamment bien conçue pour protéger les intérêts du peuple. Je dirais qu’il en va de même pour la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, dont j’ai eu l’occasion d’analyser certaines formulations lors de conférences. Mon but était de démontrer que certaines libertés fondamentales qu’elle promouvait n’étaient pas absolument garanties du fait, ni sur la forme, ni sur le fond. De toute évidence, le système républicain hérité de la Révolution n’a pas été conçu pour servir implacablement et réellement les intérêts du peuple. C’est pourquoi la clé de la résistance réside dans les notions d’alliance et de convergence.
Eux, au contraire, séparent, fragmentent et créent des bulles incompatibles, même au sein des mouvements dissidents. Ils s’appuient notamment sur les minorités actives, le communautarisme et les religions (Diabolos : le séparateur). Tant que cela n’est pas compris, nous resterons embourbés dans le même marasme.
Qu’avez–vous ressenti au sujet de cette cérémonie très controversée des JO qui a déclenché une énorme polémique au niveau national mais aussi international ?
De mon point de vue, après des années de recherches sur la République Française et ses fondements ésotériques, je ne m’attendais pas à moins de leur part. Aucune surprise, car tout cela s’inscrit de manière cohérente avec ce que j’ai déjà exprimé publiquement depuis plusieurs années. Pourquoi mon livre s’intitule-t-il “Alice au pays de Lucifer” ? Tous les symboles examinés lors de cette cérémonie trouvent une explication dans mon ouvrage écrit deux ans auparavant. Ils y sont tous. Que puis-je ajouter, sinon que j’explique dans ce livre pourquoi ils désirent ce monde. C’est le combat entre la vie et la mort, entre le Saint-Esprit et celui qui aspire à être un dieu à la place de Dieu. Il y a environ un an, alors que je me rendais à Paris, j’ai été choqué par une grande affiche à la gare d’Austerlitz. Un triptyque présentant la grande prostituée tenant un enfant nu dans une posture sacrificielle, la bête de l’événement avec ses sept têtes, ces dernières attaquant un jeune moine sur la dernière image. Tout le monde passait devant cette affiche géante dans la plus grande indifférence.
Paris est la ville lumière, et Lucifer est étymologiquement “le porteur de Lumière”. Ce nom n’apparaît pas dans la Bible ; il est l’héritage du paganisme romain. Cette cérémonie, en plus d’être profondément antichristique et blasphématoire, était également une ode au paganisme. Aujourd’hui, Paris est devenue le symbole mondial de la transgression et du blasphème, à l’image du couple présidentiel. Une inversion totale des valeurs, même le drapeau olympique a été hissé à l’envers au Trocadéro ! Inversion à l’image de cette reproduction non assumée de « la Cène ». Dans un tableau aux contours sacrés, Thomas Jolly tisse une toile de symboles inversés, une danse macabre, où l’on fait signe d’égorger les enfants, où les femmes sont « à barbes », où les valeurs se renversent comme des dominos sacrilèges. Au centre de cette composition, la scène de la Cène, réinterprétée et déformée, devient le théâtre d’une subversion totale : |
Barbara Butch, l’antithèse du Christ, se dresse en lieu et place du Sauveur. Son obésité morbide, en contraste avec la minceur du Christ. Elle est la chair démesurée, l’excès incarné, là où Jésus était ascétique et pur. Femme lesbienne, elle brise les chaînes de la norme et de la tradition. Le diable, lui- même dénué de genre formel, trouve donc en elle une incarnation nouvelle. Elle est la tentatrice qui défie les dogmes et les règles établies. Lors de cette cérémonie, la religion chrétienne a été directement attaquée, ce qui constitue une ultime subversion pour la France, considérée comme la fille aînée de l’Église et désormais attaquée de l’intérieur. Profaner la France pour la métamorphoser en un nouveau Sodome et Gomorrhe. Ce qui m’écœure, c’est que cette apologie décadente, empreinte de vulgarité, de laideur, de mauvais goût et d’érotisation permanente, soit accessible à un public familial, exposant ainsi les enfants à de telles images. Cependant, il y a un avantage à tirer de cette situation : la dualité entre le bien et le mal ne transige pas. On adhère à l’un ou à l’autre. Ceux qui ont apprécié cette cérémonie, même s’ils se prétendent dissidents, ou défenseurs de la France, se sont révélés de manière indéfendable. |
Enfin pouvez–vous nous dire quelques mots sur le site profession–gendarme ?
« Profession Gendarme” est un site qui enregistre environ 10 millions de vues par an. Il a été créé par mon camarade Ronald Guillaumont et traite à la fois de l’actualité générale et de celle au sein de la gendarmerie. Le site se veut transparent et peut servir de tribune pour ceux qui ne peuvent pas s’exprimer librement et souhaite publier des articles ou promouvoir certains événements. Un travail important est réalisé en matière de ré-information, notamment vis-à-vis des médias traditionnels.
Les articles sont disponibles en libre accès et peuvent être commentés. En tant que vice-président, même si mon emploi du temps actuel ne me permet pas de m’y consacrer pleinement, j’essaie de contribuer au site en rédigeant des articles personnels ou en partageant des réflexions de temps à autre. Notre objectif à long terme est que le site joue un rôle de passerelle de communication entre les forces de l’ordre et la population. La gouvernance actuelle tend à opposer les forces de l’ordre au peuple, et s’attaquer à cela reviendrait à fragiliser leur structure.
Vous pouvez également accéder à mes vidéos sur ma chaîne youtube « Francois Dubois Profession Gendarme » ou sur mon compte X @F_DUBOIStweet .
François Dubois
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