Franc-maçons assassins

Il y a quelques années 2 pieds nickelés avaient été interpellés pour avoir tenté d’intimider une femme coach d’entreprise (on ne sait pas pourquoi !) ; l’un d’eux était policier ou retraité de la police, l’autre faisait partie du service action de la DGSE me semble-t-il. La base de Cercotte avait été évoquée.

Aujourd’hui le VK de Marie Annick Fischer nous donne des nouvelles ; bien que la presse main stream n’en parle pas il semblerait que le parquet de Paris s’apprête à saisir la cour d’assises pour 23 personnes (l’affaire s’est étoffée !).

Affaire à suivre car si les coups tordus ont toujours existé, ce type de comportement à des fins strictement mercantiles privées porte tord à tous les policiers et militaires qui restent fidèles à l’intérêt général.

Par Michel Janva le 1 juin 2024

Le parquet de Paris a demandé mercredi que 23 personnes comparaissent aux assises au terme d’une enquête de quatre ans sur les actes criminels, dont un assassinat, d’une officine liée à la franc-maçonnerie.

L’enquête a débuté fin juillet 2020 après l’arrestation à Créteil de deux hommes, militaires de la DGSE, suspectés d’être alors sur le point d’assassiner une figure du milieu du coaching en entreprise. Ces arrestations ont permis, au fil des interrogatoires, de démanteler une officine criminelle présumée de grande envergure qui se serait nouée dans le secret entre différents frères d’une loge maçonnique nommée « Athanor », basée dans les Hauts-de-Seine et liée à la Grande Loge Alliance Maçonnique Française (GLAMF).

Les téléphones des deux hommes interpellés à Créteil ont mis les enquêteurs sur la piste de Sébastien L., agent de protection rapprochée dans le privé depuis 2011. Devant le juge d’instruction, celui-ci reconnaît avoir mandaté l’un des deux militaires pour tuer la « coach », puis met les enquêteurs sur de nouvelles pistes. Après quelques mois de flottement, l’un de ses contacts est identifié : son supérieur présumé, Daniel B., ancien commandant du renseignement intérieur, au « réseau influent et étendu ».

Devant les enquêteurs, Daniel B. reconnaît d’abord avoir remis à Sébastien L. le contrat ciblant la coach, et explique qu’il l’a fait sur demande d’un autre membre d’Athanor au rôle présenté comme central, Frédéric V., spécialiste de la sécurité privée. Daniel B. évoque de lui-même le projet d’assassinat d’un « syndicaliste gênant » à Izernore, qu’un couple à la tête de l’entreprise où ce membre de la CGT officiait est suspecté d’avoir demandé, mais surtout l’assassinat fin 2018, mené à terme cette fois, d’un pilote de rallye, Laurent Pasquali. Son corps enterré avait été découvert en septembre 2019 par un promeneur dans un bois de Haute-Loire.

Interpellé à son tour, Frédéric V., confirme que la mission sur la coach lui vient d’un autre franc-maçon d’« Athanor », Jean-Luc B., spécialiste du conseil et de la formation continue. Puis accrédite l’existence de projets visant le syndicaliste de l’Ain et le pilote de rallye.

Sur près de quatre ans, l’enquête aura finalement mis au jour plusieurs projets plus ou moins violents attribués à la cellule, avec différents commanditaires aux mobiles variables, alternant entre différends financiers, vengeances privées, rivalités professionnelles ou encore politiques… Sylvain Berrios, maire LR de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), a fait l’objet d’un projet de « faux accident » qui aurait pu le mener jusqu’à « la chaise roulante » voire le « cercueil ». La cellule travaillait aussi sur la « surveillance d’opposants africains » et sur d’autres « tabassages », « intimidations » ou « vols d’ordinateur »…

La décision finale sur un procès pourrait durer plusieurs mois.

Source : Le Salon Beige

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