FLN-Hamas, tel père, tel fils, même combat : massacres, terreur et… pub !
Il faut absolument faire le lien entre le FLN, c’est-à-dire les anciens terroristes contre la France en Algérie, et les terroristes du Hamas, actuels terroristes contre la présence d’Israël au Proche-Orient, un lien “filial” que nous avions déjà fait sur RR après le drame du 7 octobre 2023 en Israël, près de la bande de Gaza, lors d’une fête dans le désert.
C’est ce qu’a fait la très sérieuse revue Conflits, en en faisant le sujet de son principal article ce mercredi 24 janvier sous le titre :
“FLN/HAMAS : la stratégie de la terreur“
.
Or, comme nous l’avions déjà évoqué, sur RR, le 4 décembre 2023, « où est « l’honneur » de tuer n’importe qui, au hasard, sachant que ces gens ne sont nullement armés, et de s’en prendre, comme ce fut le cas pour le FLN, à des gens désarmés, des plus jeunes -enfants même bébés- aux vieillards en passant par les femmes enceintes et l’émasculation d’hommes… Cela ne vous rappelle rien ? Oui, un 7 octobre… 70 ans après, les chiens continuent à faire des chiens et, nous, « chat » nous retombe dessus ! »
Le magazine Conflits, en alliant, à son tour, FLN et Hamas, précise dès l’entrée de son article :
« L’attaque du 7 octobre 2023 du Hamas rappelle la stratégie suivie par le FLN durant la guerre d’Algérie. »
Les auteurs de cet article, Jean-Baptiste Noé et Guy-Alexandre Le Roux, notent, dès l’ouverture de leurs propos, le but qu’ont les terroristes qu’ils fussent du FLN ou qu’ils soient du Hamas :
« La « guerre d’insurrection », qui vise à semer l’effroi et la terreur afin d’obliger un État à s’engager dans la guerre, cherche aussi à accaparer le monopole du combat en éliminant les concurrents à la rébellion. »
Ce que j’appellerais la confraternité ou plutôt la consanguinité puisque, compte tenu des décennies s’étant écoulées entre la rébellion du FLN en France
-l’Algérie était composée de départements français-
et les raids terroristes du Hamas en terre d’Israël, on peut parler de ce lien par le sang entre un père et son fils donc entre le « père » FLN et le « fils » Hamas. D’où la réflexion des auteurs de l’article :
« Le parallèle avec la guerre d’Algérie est criant pour Israël, mais aussi pour la France contemporaine. »
Et ils rappellent :
« Le 7 octobre 2023, le Hamas ne s’est pas contenté de tuer des populations civiles : il les a mutilées. Les exactions menées sur les victimes ont défiguré les corps par démembrements, mutilations génitales, amputation, etc. »
Selon eux, le but des terroristes n’était pas de, « simplement », tuer des Israéliens donc des juifs :
« Il ne s’agissait pas uniquement de tuer, mais de semer une terreur indicible, un effroi gravé dans les mémoires. ».
.
Mais comment une telle opération a-t-elle pu se dérouler et surtout aboutir sans que les autorités israéliennes puissent l’en empêcher ? Cette opération « fut notamment permise par les renseignements transmis au Hamas par des Gazaouis travaillant dans les kibboutz : lieu des stocks d’armes, horaires de travail, fonctionnement de la sécurité. Des ennemis de l’intérieur qui avaient pourtant bénéficié de passeports spéciaux pour travailler en Israël. » Tout comme les « ennemis de l’intérieur » que furent, pour la France, les terroristes du FLN habitant, travaillant et… soignés dans “leur” pays, la France, car possesseurs de papiers d’identité… français !
.
L’article aborde ensuite un des épisodes dramatiques perpétrés, il y a près de 70 ans, par le FLN en Algérie et qui, selon Conflits, est à mettre en parallèle -ou en « paternité » ?- avec la série d’actes abjects dont les terroristes du Hamas ont été les auteurs le 7 octobre dernier.
Il s’agit d’un acte de terrorisme organisé par le FLN à Melouza, village situé à 200 km au sud d’Alger, le 28 mai 1957, donc un an avant le retour au pouvoir du Général de Gaulle suite à la manifestation des Français d’Algérie, appelés Pieds-Noirs.
« Dans ce village de près de 350 habitants, une partie de la population soutient Messali Hadj, président du Mouvement national algérien (MNA) et opposant au FLN. Au matin du 28 mai, des troupes du FLN prennent le village d’assaut...” Et ce qui s’y passa rappelle les massacres du Hamas en Israël : les troupes du FLN y sont allés sans aucune retenue “assassinant la population à coups de fusils, de pelles et de pioches. Les femmes sont violées, les hommes abattus, les corps mutilés. Dans les fermes environnantes, tenues par des Français, ce sont les ouvriers agricoles, acquis aux idées du FLN, qui ont conduit les massacres. »
Des terroristes du FKLN qui, pourtant, vivaient en parfaite harmonie quotidiennement avec non seulement leurs autres collègues de travail musulmans comme eux mais soutenant Messali Hadj mais aussi avec les employés d’origine européenne !
Et, comme l’explique Conflits, cela rappelle les exactions commises par le Hamas le 7 octobre :
« Ceux qui partageaient les labeurs et la vie quotidienne des Européens se sont retournés contre eux : bébés fracassés contre les murs, femmes enceintes éventrées, hommes abattus et émasculés. »
Les troupes françaises composées de militaires de carrière mais aussi de jeunes du contingent appuyés par des Harkis ne purent que compter les centaines de victimes, dans un village complètement anéanti :
« À son arrivée sur les lieux, l’armée française découvre plus de 300 cadavres abandonnés et souillés. » Quasiment donc tous les habitants de ce village !
Et, comme ce fut le cas pour les victimes assassinées par les Palestiniens du Hamas -plus de 1 100 !-, il y a eu, en 1957, en Algérie, une censure par les autorités françaises afin d’interdire la publication des documents photographiques des cadavres de Melouza parce que trop atroces à regarder :
« Les photos prises comme preuves des massacres, insoutenables, sont interdites de diffusion. »
Et le Hamas, fidèle « fils » du FLN, a retenu la stratégie prise par le FLN suite au massacre de Melouza, comme le rappelle Conflits :
« Plus tard, le FLN fera croire que la responsabilité du massacre revient à l’armée française. La stratégie de l’insurrection est habile : semer la terreur parmi les sympathisants du MNA pour les forcer à rejoindre le FLN qui veut apparaître comme le seul mouvement de la résistance algérienne, créer un massacre tel que l’armée française soit obligée de réagir, avec violence, afin de démontrer à l’opinion qu’elle tient le pays, créer un traumatisme parmi les Français d’Algérie pour leur faire comprendre qu’ils ne seront en sécurité nulle part, traumatisme d’autant plus grand que ce sont souvent des ouvriers agricoles connus de tous qui ont tué et non pas des combattants anonymes du FLN. »
Et les auteurs de l’article expliquent très justement la stratégie du FLN ! Celle-ci était, comme l’ont fait leurs « bons élèves » du Hamas, d’instiller la peur non seulement chez leurs « partenaires réticents » mais aussi et surtout, parmi la communauté des Français d’origine européenne :
« Peu importe le nombre de morts, ce qui compte, ce sont les images et la terreur. »
Comme le note Conflits, Melouza, malheureusement et dramatiquement, ne fut pas le seul massacre. Non !… Et ni le premier, ni le dernier…
« Tout au long de la guerre d’Algérie, de 1945 à 1962, les massacres des populations civiles ont été la norme. »
Le premier, ce fut celui de Sétif et il dura… 5 jours !
« À partir du 8 mai 1945, ce sont cinq jours de massacres des Européens, qui se soldent par un total de 103 morts. » Et déjà, le côté « communication » avait été mis en application :
« L’objectif visé est atteint : terreur des nationalistes et répression de l’armée qui contribue à séparer les deux populations et à renforcer le mouvement indépendantiste. »
.
Même but pour ce qui est considéré comme le premier jour de ce que l’on appellera
(indument puisqu’il s’agissait de citoyens français se rebellant contre la… France) la « Guerre d’Algérie » :
« 1er novembre 1954, Toussaint rouge : une nuit d’attentats et de sabotages menés par le FLN à travers toute l’Algérie. Si le bilan humain est finalement faible eu égard à la suite de la guerre (10 morts), la victoire symbolique est totale. Le FLN a démontré sa capacité d’action et, surtout, » note Conflits, « il a réussi à imposer ses images, son discours et sa vision. »
D’où sa réflexion : « Le succès politique est certain. »
Ce qui s’est également produit, au moins pour les partisans palestiniens encensant le Hamas : certains peuvent perpétrer les pires atrocités contre le genre humain tout en en retirant, au final, un bénéfice ! Plus les actes seront atroces, et plus certains admireront les auteurs de ces actes…
La nature humaine se montre souvent dangereuse pour d’autres humains… Surtout si ceux-ci se montrent incapables de faire du mal à une mouche… Alors à un terroriste sanguinaire… Et celui-ci en profite.
JACQUES MARTINEZ, journaliste, ancien chef d’infos à RTL (1967-2001), l’AFP, le FIGARO, le PARISIEN…
Source : Résistance Républicaine
Laisser un commentaire