Figure de la gendarmerie mobile et du centre de Saint-Astier (CNEFG) : Thierry Pignon dit “la Pigne” est décédé
Thierry Pignon Photo DR
La Gendarmerie mobile et plus particulièrement le Centre National d’Entraînement aux Forces de Gendarmerie (CNEFG) est en deuil suite au décès du chef d’escadron Thierry Pignon, survenu à l’âge de 56 ans des suites d’une maladie.
Après les tragiques décès de l’adjudant Yannick Bretenstein en juin, dans un accident en montagne, et du colonel Bernard Rouchouse, le monde de l’intervention professionnelle et du franchissement opérationnel est à nouveau endeuillé par la perte de cet instructeur respecté par des centaines de Gendarmes passés par les pistes de Saint-Astier.
Comme l’explique La Voix du Gendarme, le chef d’escadron Thierry Pignon avait pris des dispositions avant son départ, et ses obsèques seront célébrées le mardi 26 septembre à 15 heures à l’abbaye de Chancelade (24), avec un éloge funèbre prononcé par le général de division (2s) Bertrand Cavallier, son supérieur à Mont-de-Marsan et au CNEFG de Saint-Astier.
Thierry Pignon avait commencé sa carrière en 1986 à Montluçon, après son service national en Gendarmerie en tant que maréchal des logis. Surnommé “la pigne”, il avait passé dix ans au 1er peloton de l’escadron 8/11 de Mont-de-Marsan, devenu 22/2, avant de rejoindre le premier peloton de l’Egm 25/2 de Mirande (40) en 1997. En 2000, en tant que major, il avait intégré le CNEFG de Saint-Astier, d’abord à la division intervention puis à la division maintien de l’ordre en 2005.
Promu officier en 2008, il avait pris le commandement du 1er peloton de l’Egm 46/8 de Chatellerault. En 2012, il était revenu à Saint-Astier en tant qu’instructeur pendant cinq ans. En 2017, en tant que capitaine, il avait dirigé l’Egm 47/2 de Périgueux, puis, promu chef d’escadron en 2020, il avait été nommé commandant en second du groupement de gendarmerie mobile IV/2 de Limoges. En 2022, il était revenu au CNEFG en tant qu’officier pédagogique.
Le chef d’escadron Pignon était un expert en franchissement opérationnel et en intervention professionnelle. Il détenait plusieurs qualifications, dont le brevet parachutiste, moniteur ELI, instructeur DRAP (Dispositif de Retenue Autonome du Public), moniteur national de secourisme, pilote de VAB, de VBRG, formateur relais réaction face à une tuerie de masse, formateur relais aux moyens d’effraction hydraulique, formateur relais fusil précision TIKKA, et pilote d’embarcation Gendarmerie.
Il avait reçu de nombreuses distinctions, dont la médaille d’or de la Défense nationale, la médaille de protection du territoire avec agrafe Harpie, et était chevalier dans l’ordre national du mérite. Thierry Pignon laisse derrière lui trois enfants et son épouse, à qui l’UNPRG, l’APNM Gendarmes et Citoyens, ainsi que La Voix du Gendarme adressent leurs condoléances attristées.
Comme l’explique le magazine spécialisé, une cagnotte a été créée pour financer une plaque en sa mémoire, et tout reliquat sera versé à sa famille. Vous pouvez participer en vous rendant sur ce lien. Le général Bertrand Cavallier, à la demande du chef d’escadron Pignon, prononcera son éloge funèbre lors des obsèques qui auront lieu à l’abbaye de Chancelade le mardi 26 septembre à 15 heures. Thierry Pignon était non seulement un homme courageux mais aussi un soldat dévoué, et il sera longtemps honoré et regretté par tous ceux qui l’ont connu.
Source : Actu Forces de l’ordre
L’Association Professionnelle Gendarmerie (APG) présente, à sa famille et à ses camarades, ses sincères condoléances.
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