Face au satanisme, l’histoire de l’art est un sport de combat
(Impromptu pour les 80 ans d’un concepteur artistique contemporain méconnu)

Ce tableau vivant, interprété sur une passerelle parisienne sur la Seine, au milieu de la cérémonie
d’ouverture des JO de Paris 2024, présente des personnages, dont plusieurs travestis, attablés. La
scène est éclairée par des néons suspendus à une rampe technique et se déploie sous les trois travées
centrales de cette rampe, chaque travée supportant six luminaires.
Sur cette vidéo, on peut vérifier qu’il y a bien six néons par travée, mais c’est difficile de les voir
les 18 d’un seul coup d’oeil, parce que certains sont visuellement superposés aux poteaux verticaux
de la rampe technique.
Cette scène de la Cène sur la Seine est donc éclairée par 6 – 6 – 6 néons suspendus, coïncidant avec
le nombre 666 d’Apocalypse 13.18 : « Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête.
Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent-soixante-six. »
A noter que cet éclairage se prolonge bilatéralement à la scène/Cène centrale, ce qui dissimule ce
message numérologique au grand public.
Il y a autre chose : l’assimilation au Christ de la merveilleuse Barbara Butch, au centre, n’est ni
innocente ni incongrue. Cette identification, déjà déduite de cette position centrale, est mise en
exergue par le nimbe qui apparaît derrière sa tête, à l’exacte imitation des nimbes ou auréoles qui
sont très fréquents dans l’art pictural chrétien pour signaler les personnes saintes ; dans ce répertoire
pictural, le Christ, seul, se démarque de la foule des saints par le port d’une auréole particulière, le
nimbe crucifère (comme ci-dessous, à droite, dans une fresque de Fra Angelico, La Transfiguration,
Florence).

Barbara Butch (au centre, détail du cliché ci-dessus), issue d’une famille juive traditionaliste
(Wikipedia), a été substituée par le metteur en scène au Christ de cette Cène, et porte donc, comme
lui, un nimbe, sauf que la Sainte croix y a été remplacée par le chandelier juif à sept branches ou
Menorah, emblème officiel de l’Etat d’Israël, dont il existe de nombreuses déclinaisons formelles.
Ici, en haut, un modèle ancien en fer forgé, et, au dessous, un chandelier maçonnique, car la franc-
maçonnerie fait aussi grand cas de cet ustensile.
Bien sûr, il ne s’agit que de coïncidences. Comme la présence de ce même objet sur un autel juif
dans le Palais de la République en décembre 2023, pendant la préparation des JO (copie d’écran :
Hanouka : célébration à l’Elysée avec Macron)

L’avis général, notamment celui des évêques de France, a vu dans cette scène une parodie du
dernier repas du Christ, et notamment de sa célébrissime représentation par Léonard de Vinci. Mais,
pour faire taire le scandale mondial qui montait, un debunkage s’est rapidement imposé.
Vous trouverez ici : https://www.beauxarts.com/grand-format/quelles-sont-les-references-
artistiques-de-la-ceremonie-douverture-des-jo/, la révélation des références artistiques de ce tableau
vivant, aussitôt reprise en chœur par toute la presse et les médias audiovisuels de grand chemin.
L’analyse qu’y déploie Mme Joséphine Bindé, une passionnée de la Renaissance italienne, ne va
malheureusement pas jusqu’à présenter le cartel figurant, au Musée national Magnin de Dijon, sous
le tableau de Jan van Bijlert, qui, selon elle, aurait tout aussi bien pu inspirer le metteur en scène des
JO.
Cartel que voici :

Bref, on revient en boomerang à la Sainte Cène…
Quant à l’artiste centrale elle-même, Mme Butch, elle ne soutient pas l’interprétation païenne
proposée par Beaux-Arts Magazine : elle a elle-même posté ceci sur le réseau X :

Némorin des Loutres, historien de l’art
le 11 février 2025
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