Évolution du nombre de décès depuis le 1er mai 2020 – Tableaux, cartes, graphiques et commentaires
Entre le 1ᵉʳ mai et le 24 août 2020, 178 598 décès sont enregistrés en France à la date du 4 septembre, soit 1 % de moins qu’en 2019 et le même niveau qu’en 2018. Ce nombre est toutefois encore provisoire et sera révisé à la hausse dans les prochaines semaines.
Ainsi, sur la période allant du 1ᵉʳ mai au 20 juillet, le nombre de décès qui était de 123 104 lors de la diffusion du 31 juillet est revu à la hausse pour s’établir à 124 917 à la date du 4 septembre, soit une révision de + 1,5 %. La baisse qui était estimée à – 3 % sur la période du 1ᵉʳ mai au 20 juillet 2020 comparativement à la même période de 2019, est donc révisée à – 1,1 %.
Depuis le 1ᵉʳ mai, comme le confirment les données récentes, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport aux deux années précédentes. Le constat est similaire lorsque la fenêtre d’observation est restreinte aux mois de juillet et d’août, pour lesquels il faut prendre en compte les épisodes de canicule. Si les décès survenus en juillet 2020 sont inférieurs à ceux survenus en juillet 2019 (de – 2,8 %) ou en juillet 2018 (de – 3,2 %), ceux enregistrés du 1er au 24 août sont supérieurs de 1,9 % à ceux survenus sur la même période en 2019 (mais demeurent inférieurs de – 0,5 % à 2018). À l’été 2018, un excès de décès de l’ordre de 1 500 avait été enregistré entre le 24 juillet et le 8 août. À l’été 2019, deux épisodes de canicule avaient été observés (entre le 24 juin et le 7 juillet, puis entre le 21 et le 27 juillet) entraînant environ 2 000 décès supplémentaires. En 2020, une vague de chaleur a débuté le 5 août, sans que les éventuels décès supplémentaires occasionnés soient encore connus.
Le nombre de décès enregistré entre le 1er mai et le 24 août est supérieur à celui mesuré sur la même période en 2018 ou 2019 dans trois régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (+ 3 % par rapport à 2019 et 2018), Normandie (+ 1 %) et Centre-Val-de-Loire (+ 1 %). Il est du même niveau qu’en 2019 dans deux régions (Occitanie et Île-de-France) et inférieur à 2019 dans les autres régions.
Au niveau départemental, onze départements de France métropolitaine enregistrent un nombre de décès supérieur d’au moins 5 % à 2019, et pour cinq d’entre eux également supérieur d’au moins de 5 % à 2018. Il s’agit de la Meuse (+ 10 % par rapport à 2019, + 17 % par rapport à 2018), de la Seine-et-Marne (respectivement + 9 et + 12 %), du Jura (+ 8 et + 12 %), des Yvelines (+ 5 et + 6 %) et du Gard (+ 5 et +7 %). Trois de ces départements (le Gard, la Seine-et-Marne et les Yvelines) sont également – à la date du 2 septembre- classés parmi les 20 départements jugés en situation de vulnérabilité élevée par Santé Publique France en raison d’une circulation intense du virus. À l’inverse, seize départements métropolitains enregistrent un nombre de décès toutes causes confondues sur cette période inférieur d’au moins de 5 % à 2019 (et également inférieurs aux décès de 2018 pour douze d’entre eux).
La situation est hétérogène dans les départements d’outre-mer. La mortalité en 2020 reste plus élevée qu’en 2018 ou 2019 à Mayotte : + 20 % sur la période du 1er mai au 24 août 2020 par rapport à la même période de 2019 (et + 31 % par rapport à 2018) mais sans accélération spécifique ces dernières semaines. C’est également le cas à La Réunion avec une mortalité toutes causes confondues en hausse de 10 % sur cette période par rapport à 2019 et de 4 % par rapport à 2018. En Guyane, les décès survenus entre le 1er mai et le 24 août sont supérieurs de 1 % par rapport à 2019 et de 18 % par rapport à 2018. En Martinique et Guadeloupe, considérés comme la Guyane par Santé Publique France en situation de vulnérabilité élevée, les décès sont inférieurs à 2019 (respectivement de 1 et de 6 %) et supérieurs à 2018 (+ 6 et +7 %).
Si le nombre de décès baisse globalement en France de 1 % sur la période du 1ᵉʳ mai au 24 août 2020 par rapport à la même période de l’an passé, la baisse est surtout marquée chez les moins de 50 ans, qui avaient également été épargnés par la hausse de mortalité en mars-avril. L’évolution est de – 6 % chez les jeunes de moins de 25 ans et de – 5 % pour les personnes âgées de 25 à 49 ans. Une baisse est également constatée chez les 50-64 ans (-3 %). Le nombre de décès est globalement stable pour les 75 ans et plus (-1 %), mais il augmente pour les personnes âgées de 65 à 74 ans de près de 3 % sur la période.
Tous âges confondus, la baisse des décès est de même ampleur pour les hommes et pour les femmes.
Entre le 1ᵉʳ mai et le 24 août 2020, 178 598 décès sont enregistrés en France à la date du 4 septembre, soit 1 % de moins qu’en 2019 et le même niveau qu’en 2018. Ce nombre est toutefois encore provisoire et sera révisé à la hausse dans les prochaines semaines.
Ainsi, sur la période allant du 1ᵉʳ mai au 20 juillet, le nombre de décès qui était de 123 104 lors de la diffusion du 31 juillet est revu à la hausse pour s’établir à 124 917 à la date du 4 septembre, soit une révision de + 1,5 %. La baisse qui était estimée à – 3 % sur la période du 1ᵉʳ mai au 20 juillet 2020 comparativement à la même période de 2019, est donc révisée à – 1,1 %.
Depuis le 1ᵉʳ mai, comme le confirment les données récentes, on ne constate plus en France d’excédent de mortalité par rapport aux deux années précédentes. Le constat est similaire lorsque la fenêtre d’observation est restreinte aux mois de juillet et d’août, pour lesquels il faut prendre en compte les épisodes de canicule. Si les décès survenus en juillet 2020 sont inférieurs à ceux survenus en juillet 2019 (de – 2,8 %) ou en juillet 2018 (de – 3,2 %), ceux enregistrés du 1er au 24 août sont supérieurs de 1,9 % à ceux survenus sur la même période en 2019 (mais demeurent inférieurs de – 0,5 % à 2018). À l’été 2018, un excès de décès de l’ordre de 1 500 avait été enregistré entre le 24 juillet et le 8 août. À l’été 2019, deux épisodes de canicule avaient été observés (entre le 24 juin et le 7 juillet, puis entre le 21 et le 27 juillet) entraînant environ 2 000 décès supplémentaires. En 2020, une vague de chaleur a débuté le 5 août, sans que les éventuels décès supplémentaires occasionnés soient encore connus.
0 600 1 200 1 800 2 400 3 000 01-mars 31-mars 30-avr. 30-mai 29-juin 29-juil. 24-août 2020 2019 2018
Le nombre de décès enregistré entre le 1er mai et le 24 août est supérieur à celui mesuré sur la même période en 2018 ou 2019 dans trois régions de France métropolitaine : Hauts-de-France (+ 3 % par rapport à 2019 et 2018), Normandie (+ 1 %) et Centre-Val-de-Loire (+ 1 %). Il est du même niveau qu’en 2019 dans deux régions (Occitanie et Île-de-France) et inférieur à 2019 dans les autres régions.
Au niveau départemental, onze départements de France métropolitaine enregistrent un nombre de décès supérieur d’au moins 5 % à 2019, et pour cinq d’entre eux également supérieur d’au moins de 5 % à 2018. Il s’agit de la Meuse (+ 10 % par rapport à 2019, + 17 % par rapport à 2018), de la Seine-et-Marne (respectivement + 9 et + 12 %), du Jura (+ 8 et + 12 %), des Yvelines (+ 5 et + 6 %) et du Gard (+ 5 et +7 %). Trois de ces départements (le Gard, la Seine-et-Marne et les Yvelines) sont également – à la date du 2 septembre- classés parmi les 20 départements jugés en situation de vulnérabilité élevée par Santé Publique France en raison d’une circulation intense du virus. À l’inverse, seize départements métropolitains enregistrent un nombre de décès toutes causes confondues sur cette période inférieur d’au moins de 5 % à 2019 (et également inférieurs aux décès de 2018 pour douze d’entre eux).
La situation est hétérogène dans les départements d’outre-mer. La mortalité en 2020 reste plus élevée qu’en 2018 ou 2019 à Mayotte : + 20 % sur la période du 1er mai au 24 août 2020 par rapport à la même période de 2019 (et + 31 % par rapport à 2018) mais sans accélération spécifique ces dernières semaines. C’est également le cas à La Réunion avec une mortalité toutes causes confondues en hausse de 10 % sur cette période par rapport à 2019 et de 4 % par rapport à 2018. En Guyane, les décès survenus entre le 1er mai et le 24 août sont supérieurs de 1 % par rapport à 2019 et de 18 % par rapport à 2018. En Martinique et Guadeloupe, considérés comme la Guyane par Santé Publique France en situation de vulnérabilité élevée, les décès sont inférieurs à 2019 (respectivement de 1 et de 6 %) et supérieurs à 2018 (+ 6 et +7 %).
en % Diminution de plus de 20 % Diminution de 10 à 20 % Diminution de moins de 10 % Augmentation de 0 à 10 % Augmentation de 10 à 20 % Augmentation de 20 à 40 % Augmentation de plus de 40 %
Si le nombre de décès baisse globalement en France de 1 % sur la période du 1ᵉʳ mai au 24 août 2020 par rapport à la même période de l’an passé, la baisse est surtout marquée chez les moins de 50 ans, qui avaient également été épargnés par la hausse de mortalité en mars-avril. L’évolution est de – 6 % chez les jeunes de moins de 25 ans et de – 5 % pour les personnes âgées de 25 à 49 ans. Une baisse est également constatée chez les 50-64 ans (-3 %). Le nombre de décès est globalement stable pour les 75 ans et plus (-1 %), mais il augmente pour les personnes âgées de 65 à 74 ans de près de 3 % sur la période.
Tous âges confondus, la baisse des décès est de même ampleur pour les hommes et pour les femmes.
0 10 20 30 -10 -20 en % 0-24 ans 25-49 ans 50-64 ans 65-74 ans 75-84 ans 85 ans et plus Ensemble 1ᵉʳ mai – 24 août 1ᵉʳ mars – 30 avril
La baisse des décès depuis le 1ᵉʳ mai ne s’observe que pour les décès ayant eu lieu à l’hôpital ou en clinique (- 4 %). Les décès survenus en maison de retraite ou à domicile sont en effet plus nombreux entre le 1er mai et le 24 août 2020 qu’à la même période en 2019 (respectivement + 10 % et + 5 %). À noter toutefois que l’information sur le lieu de décès transmise par les mairies est déclarative et sa qualité dépend du degré de connaissance du déclarant sur les circonstances du décès ainsi que de sa capacité et de celle de l’officier d’état civil à choisir la modalité appropriée (cf. note méthodologique).
Au final, entre le 1ᵉʳ mars et le 24 août, 308 561 décès ont eu lieu en France en 2020, soit 9 % de plus qu’en 2019 (+ 26 100 décès) et 7 % de plus qu’en 2018 (+ 19 700 décès).
La baisse des décès depuis le 1ᵉʳ mai ne s’observe que pour les décès ayant eu lieu à l’hôpital ou en clinique (- 4 %). Les décès survenus en maison de retraite ou à domicile sont en effet plus nombreux entre le 1er mai et le 24 août 2020 qu’à la même période en 2019 (respectivement + 10 % et + 5 %). À noter toutefois que l’information sur le lieu de décès transmise par les mairies est déclarative et sa qualité dépend du degré de connaissance du déclarant sur les circonstances du décès ainsi que de sa capacité et de celle de l’officier d’état civil à choisir la modalité appropriée (cf. note méthodologique).
Au final, entre le 1ᵉʳ mars et le 24 août, 308 561 décès ont eu lieu en France en 2020, soit 9 % de plus qu’en 2019 (+ 26 100 décès) et 7 % de plus qu’en 2018 (+ 19 700 décès).
Source : Insee
Laisser un commentaire