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Le 22 avril 2018, le Mont Saint-Michel était évacué après qu’un homme ait proféré des menaces contre les forces de l’ordre. Il est jugé ce mercredi 10 octobre 2018 dans la Manche.
Le 22 avril 2018, un homme avait proféré des menaces à l’encontre des forces de l’ordre avant de se perdre dans le flot des visiteurs du Mont Saint-Michel. (©La Gazette de la Manche)
Les faits ont eu lieu le 22 avril 2018. Un homme s’est rendu au Mont-Saint-Michel (Manche) et a proféré des menaces de mort à l’encontre des forces de l’ordre. Interpellé puis mis en examen, il sera jugé mercredi 10 octobre 2018 au tribunal correctionnel de Coutances.
Retour sur les faits
Dimanche 22 avril à 7h45. Un homme à la conduite suspecte est monté à bord d’une navette conduisant au Mont Saint-Michel. Selon des témoignages, « il s’est rapidement fait remarquer en indiquant vouloir tuer des policiers ».
Un pompier a entendu « A mort les keufs, faut tous les buter ! ». Après avoir réitéré ses propos dans un bar où il a consommé un café, il a brandi une pancarte faisant état de problèmes familiaux, de séquestration, d’enfants placés, et a expliqué à une touriste que des policiers avaient pris sa fille, qu’il faut tous les tuer ainsi que leurs enfants.
L’homme s’est ensuite fondu dans le flot des visiteurs du Mont Saint-Michel (Manche, Normandie), avant l’arrivée des gendarmes.
Dans la soirée, un automobiliste faisait une pause sur l’aire de Gouvets sur l’A84, dans le sens Rennes-Caen, lorsqu’il a retrouvé la trace du suspect, vers 22 h 30. Il remarque un homme qui se vante d’avoir échappé aux gendarmes et d’avoir mis le bazar au Mont-Saint-Michel. L’automobiliste relève alors le numéro d’immatriculation et prévient les gendarmes.
L’homme est arrêté à Bretteville-sur-Odon (Calvados), une heure plus tard.
Pas de lien avec une entreprise terroriste
Le procureur de la République de Coutances, Cyril Lacombe, annonce lors d’une conférence de presse, aux côtés des officiers de gendarmerie, l’arrestation du suspect, sans lien avec une entreprise terroriste .
Âgé de 35 ans et domicilié en région parisienne, l’individu a un casier judiciaire pour des faits de consommation de stupéfiants, d’outrage, d’appels téléphoniques malveillants, mais n’a jamais été incarcéré et ne faisait pas l’objet d’une surveillance particulière.
Il est placé en garde à vue à Avranches jusqu’au mardi 24 avril.
Les enquêteurs ont trouvé dans sa voiture les vêtements qu’il portait le matin au Mont-Saint-Michel et son sac à dos ne contenait que des quilles de jonglage et son ADN a été confondu avec celui prélevé sur la tasse de café qu’il avait utilisée après avoir proféré ses menaces. Des expertises psychologiques et psychiatriques ont été menées.
Source : Actu.fr
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