EuroGendFor, cette armée secrète privée européenne, créée pour mater les révoltes en Europe

Les citoyens français, civils ou militaires en activité ou en retraite suggèrent que les députés patriotes (s’il en reste !) interpellent les pouvoirs publics officiellement sur cette force dont il est question dans cet article, créée à l’initiative de  Mme Alliot-Marie, dont personne ne parle et qui alimente toutes les suspicions et fantasmes en particulier dans la répression violente des manifestations légitimes des citoyens français.

    Avant même cette interpellation politique notre ami le Gal Delawarde pourrait nous dire ce qu’il sait sur cette unité.

Le président français Emmanuel Macron, au même titre que ses homologues occidentaux, ne rate aucune aubaine pour s’attaquer à l’entreprise militaire privée russe Wagner, la qualifiant d’organisation terroriste et l’accusant d’exactions au Mali, après que ses troupes aient été chassées du Mali, de la République Centrafricaine RCA et du Burkina Faso, dans la foulée des opérations Serval, Barkhane, Task Force Takuba ,Sangaris et Sabre, sachant que la présence de Wagner en Libye, n’a jamais été critiquée.

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Qu’en est-il d’EuroGendFor ?

Si les critiques visant le Groupe Wagner, ont pris une large dimension avec le conflit en Ukraine et la fin de la présence militaire française au Mali, RCA et Burkina Faso, il en demeure que les officiels n’ont rarement abordé le volet de la création d’une armée secrète privée européenne dont la fonction est de servir les objectifs de de la Commission européenne. Cette armée se nomme EuroGendFor. Elle est située à Vicenza en Italie. Cette armée secrète ou unité d’intervention spéciale est composée de 3 000 hommes. Police politique, judiciaire, armée et pourvue de services secrets, ses missions se réalisent en étroite coopération avec les armées européennes afin de garantir la « sécurité en territoires de crise européens ».

En d’autres termes, faire cesser toute révolte populaire au sein des États membres de l’UE qui adhèrent à « EuroGendFor ». Cette troupe paramilitaire a été fondée sans la moindre légitimité démocratique, en toute opacité, et chaque État peut faire appel à la FGE pour mater quelque crise que ce soit.

La nouvelle milice paramilitaire privée européenne s’est mise en place dans le plus grand secret dont le but est de n’alerter sous aucun prétexte la population – Le citoyen européen d’ailleurs n’en connaît pas l’existence – laissant penser qu’il s’agit d’une police du pays concerné – détrompez-vous le nom a été inventé de l’innovation intellectuelle des Français (Europe gendarmerie force) à s’appelant aussi « Force de gendarmerie européenne » (FGE).

EuroGendFor est à la fois police, police judiciaire, armée et services secrets

Les compétences de cette unité sont pratiquement illimitées. Elle doit, en coopération étroite avec les militaires européens, garantir la « sécurité en territoires de crise européens ».

De plus en plus d’États membres de l’UE adhèrent à « EuroGendFor » dans le seul but de ne pas devoir utiliser leurs propres armées contre les citoyens du pays – en clair, ils s’en lavent les mains du peuple.

Qu’est-ce qui se cache derrière Eurogendfor?

Le commandement se trouve à Vincenza en Italie, loin du siège de l’UE ! Ce corps de police a été créé à l’initiative de l’ancienne ministre de la Défense française, Michèle Alliot-Marie, pour réprimer à l’avenir plus facilement les manifestations qui dégénèrent toujours à nouveau dans les villes françaises.

Le grand problème est le suivant : Eurogend­for va à l’avenir réduire au niveau européen le droit national et la souveraineté nationale des États-membres de l’UE ! Un « conseil de guerre », qui se compose des ministères de la Défense et de la Sécurité des pays de l’UE participant à l’Eurogendfor et du pays concerné, décidera de l’intervention dans un État-membre de l’UE – voilà comment est réglementée la nouvelle troupe policière de l’UE dans le « document constitutif » dénommé Accord de Velsen (NL).

Bob Denard et Blackwater, ni foi, ni loi

Dans le passé, les occidentaux ont utilisé des groupes militaires privés pour préserver leur prédation des richesses des pays africains et asiatiques. Parmi ces groupes, on citera le mercenaire français Bob Denard et le groupe privé américain Blackwater.

Bob Denard avait au moins participé durant trois décennies à une série de « coups de main » en Afrique et au Moyen-Orient. Il était l’un des acteurs-clés dans des coups d’État ayant renversé des pouvoirs progressistes, au profit des régimes fantoches au service de l’Occident.

Pour sa part, la société Blackwater, est devenue célèbre lors de l’invasion américaine de l’Irak, où elle avait mis la main sur l’administration policière, militaire et diplomatique américaine. En clair, en 2007, Blackwater « règne » sur l’Irak. On y trouve plus de contractuels privés, 180 000, et baptisé « l’armée la plus puissante du monde », décrivant précisément la privatisation des affaires militaires après les attentats du 11 septembre 2001 et le jackpot décroché par Blackwater en 2006 qui obtiendra le contrat de sécurisation des fonctionnaires et des institutions américaines dans 27 pays.

Le 16 septembre 2007, cinq gardes privés américains, salariés par Blackwater, ouvrent le feu en plein centre de Baghdad sur des civils désarmés. On relèvera 17 morts et 24 blessés parmi les civils irakiens. Les gardes affirment qu’ils ont été attaqués, ce que démentent tous les témoins irakiens. La direction de Blackwater démentira toute faute, soutenant que ses agents impliqués dans la fusillade de Baghdad se sont sentis menacés. Mais d’autres incidents impliquant des membres de Blackwater seront découverts. Tous ont été « traités » discrètement. Le massacre de Nisour square constituera néanmoins un tournant dans la guerre en Irak, qui a vu prospérer le sentiment anti-américain en Irak. Mais c’est aussi l’impunité dont bénéficiaient les membres de Blackwater qui explique les raisons de l’échec des pourparlers entre Washington et Bagdad sur le maintien d’un contingent de 3 000 instructeurs américains pour former des soldats irakiens. Washington exigeait en effet une immunité totale pour ses militaires, les mettant à l’abri de toute poursuite judiciaire en Irak, ce que Baghdad refusait.

Source : Sott.net

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