Etude d’impact de la réforme des retraites : « Tous les calculs sont faux, c’est inacceptable »
Valérie Rabault est députés et présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale. © Europe 1
L’opposition bataille pour reporter l’examen de la réforme des retraites. Invitée mardi au micro d’Europe 1, la présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale, Valérie Rabault a sévèrement critiqué l’étude d’impact fournie par le gouvernement. Selon elles, les conséquences financière de la réforme des retraites ne sont pas connues.INTERVIEW
Alors que la réforme des retraites est présentée à l’Assemblée nationale, l’opposition bataille pour reporter son examen. Invitée mardi au micro d’Europe 1, la députée et présidente du groupe PS à l’Assemblée nationale, Valérie Rabault a sévèrement critiqué l’étude d’impact fournie par le gouvernement. Selon elle, « tous les calculs sont faux » et elle qualifie le passage en force du gouvernement « d’inacceptable ».
Deux réunions des présidents de groupes parlementaires autour du président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, se tenaient mardi. Les représentants des députés d’opposition ont vainement réclamé le report de l’examen de la réforme. De quoi exaspérer Valérie Rabault : « quand on envisage une réforme qui concerne tous les Français, on veut avoir une étude d’impact qui nous dit exactement ce qu’il va se passer. »
Avis très critique du Conseil d’Etat
Car selon la députée, l’impact financier de la réforme ne peut être précisément connu. Le problème viendrait des calculs se basant sur un âge d’équilibre fixé à 65 ans… alors que ce dernier est amené à évoluer. « Tous les calculs sont faits comme si chacun travaillait jusqu’à 65 ans [mais] ça va augmenter chaque année. »
Valérie Rabault rappelle par ailleurs que le Conseil d’Etat a rendu un avis plus que critique vendredi. « Je n’ai jamais lu un avis du Conseil d’Etat aussi négatif que celui sur la réforme des retraite », tempête-t-elle.
Les chefs de l’opposition font le constat d’une « forme inédite de blocage » de la part d’un gouvernement prêt à « passer en force ». « Toutes les possibilités sont ouvertes, motion référendaire et motion de censure », assure Valérie Rabault. « Nous nous autorisions toutes les dispositions législatives à notre portée. »
Source : Europe 1
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