Etrépagny : l’auteur d’une agression maîtrisé par la force après avoir menacé de mort les gendarmes

Illustration@DR

 

La gendarmerie des Andelys (Eure) a dû fait usage de la force pour neutraliser et interpeller un individu particulièrement violent et réputé dangereux, samedi 6 juin en début de soirée.

Les faits remontent à la nuit de vendredi à samedi vers 2 heures du matin. Les gendarmes sont appelés à intervenir à Etrépagny pour une rixe entre deux hommes.

Une histoire de vélo

L’un est armé d’un cutter et tente de frapper l’autre au niveau du visage. Ce dernier riposte et parvient à esquiver le coup en se protégeant avec ses mains. Il est alors blessé à la main gauche. Il sort à son tour une machette et en menace son agresseur qui prend la fuite. La victime expliquera que le différend portait sur une histoire de vélo, sans plus d’explications.

Muni du signalement de l’agresseur, les gendarmes parviennent à identifier l’auteur des faits : il s’agit d’un homme de 34 ans, sans domicile fixe, qu’ils connaissent bien. Ils savent que c’est un individu agressif, violent et dangereux.

Réfugié chez une amie

Des recherches s’engagent rapidement qui permettent de le localiser samedi en fin de matinée au domicile d’une amie qui habite un immeuble à Etrépagny.

Pas question toutefois de l’interpeller à domicile : l’homme est susceptible d’être armé. La décision est prise, par mesure de sécurité de lui tendre un piège dès qu’il sortira de l’immeuble. La mission est confiée aux gendarmes du peloton de surveillance et d’intervention (PSIG) des Andelys.

L’immeuble est alors placé sous surveillance discrète une bonne partie de la journée. Vers 20 heures, l’individu est repéré sur le parking au pied de l’immeuble. A cet instant, les gendarmes interviennent et l’interpellent.

Menaces de mort

Mais le suspect n’entend pas se laisser faire : il se rebelle, gesticule et se débat. Il insulte copieusement les forces de l’ordre allant jusqu’à les menacer de mort. Il est finalement neutralisé et ramené à la gendarmerie où il est placé en garde à vue. Dans ses poches, lors de la palpation de sécurité, 19 grammes d’héroïne sont découverts.

L’enquête ne fait que commencer. Une perquisition est effectuée au domicile de l’amie qui l’héberge. Et elle est s’avère intéressante : les gendarmes découvrent encore 2,5 grammes de résine de cannabis, 2 grammes de cocaïne, 66 flacons de méthadone, 1100€ en espèces ainsi que tous les accessoires nécessaires à la consommation de stupéfiants. Une belle prise en somme.

Recherché par la justice

Lors de son audition, l’individu affirmera que l’héroïne en sa possession est destinée à sa consommation personnelle et à celle de son amie.

Déféré au palais de justice d’Evreux, où il a été présenté à un magistrat du parquet, le mis en cause, qui faisait l’objet par ailleurs d’un extrait de jugement pour exécuter une peine de 33 mois de prison dans le cadre d’une affaire ancienne, a été écroué à la maison d’arrêt d’Evreux.

Il s’est vu notifier, concernant cette dernière affaire, une convocation par officier de police judiciaire pour le 20 octobre prochain devant le tribunal correctionnel.

Source : Info Normandie

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