Et si on voyait plus d’uniformes dans l’espace public !
CHRONIQUE. L’uniforme, qu’on en ait peur ou qu’on le respecte, a un effet dissuasif. Inciter les policiers et les gendarmes à les porter pourrait se révéler efficace.
Le prestige, le respect ou la peur de l’uniforme ?
L’uniforme, qu’on en ait peur ou qu’on le respecte, a un effet dissuasif. Inciter les policiers et les gendarmes à les porter pourrait se révéler efficace.
Idée. Comment augmenter la présence visible des forces de l’ordre dans l’espace public, sans dépenses publiques supplémentaires ? Une solution simple, sur le papier, consiste à inciter policiers et gendarmes à revêtir leurs uniformes pendant leurs temps de déplacements entre domicile, lieux de travail, lieux de réunion. Plus largement, il faudrait inciter ou autoriser, quand le port de l’uniforme est très limité, tous les métiers incarnant une autorité à se montrer même lorsqu’ils ne sont pas sur leur strict temps d’activité ou d’unité. Les règles sont extrêmement variées, et généralement strictes, pour les différents corps qui vont des pompiers aux polices municipales en passant par les militaires. Si la réalisation d’une telle idée n’est pas évidente, elle assurerait une présence accrue de tout ce qui incarne la sécurité. Une telle option contribuerait à la prévention opérationnelle et à l’augmentation du sentiment de sécurité. Un port plus systématique de l’uniforme, dispersé dans les rues, dans les rames des transports en commun, au volant des véhicules, donnerait une double impression. D’abord une amélioration des forces, car apparemment plus nombreuses, et, ensuite, une plus grande intégration aux foules et aux espaces, car incarnées par des individus au milieu des populations.
Mode d’emploi. « Halte-là ! » On entend déjà les interjections et récusations des spécialistes de la profession. Nombre de règles, d’habitudes et de craintes interdiraient la réalisation d’une telle idée. Des règlements et des lois d’abord, car l’encadrement des moments et du contenu des uniformes s’avère généralement très rigoureux. On rétorquera que les règles sont faites pour évoluer et s’adapter, par exemple en ce qui concerne les délimitations de (…) Lire la suite sur LePoint.fr
Source : News Yahoo
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