Essonne : En garde à vue pour agression sexuelle, il plaque violemment une policière au mur pour l’embrasser. La riposte a été immédiate…
©️ Sicom-urgence.fr
Un individu de 27 ans, sans antécédents judiciaires, a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis. Debout dans le box des accusés, il a esquissé un sourire moqueur à plusieurs reprises et a lancé à la présidente du tribunal : “je vous ai même pas écoutée. Tous les propos sont totalement faux” Agacée par son manque de respect envers le tribunal, la magistrate a répliqué : “Si vous n’écoutez pas ce que je dis, votre présence ici n’est peut-être pas utile”.
Âgé de 27 ans et de forte corpulence, il finit par s’excuser et promet de garder le silence désormais. Il lui est reproché deux cas d’agression sexuelle survenus le 26 juin à Corbeil-Essonnes et à Évry-Courcouronnes. Comme le relate Le Parisien, ce jour-là dans la matinée, il s’en est d’abord pris à une femme de 56 ans. Alors qu’elle sortait de sa voiture pour se rendre au travail, il lui a donné une claque sur les fesses en passant dans la rue. Puis, il est revenu vers elle et a tenté de l’embrasser en lui saisissant le visage.
La femme dans la cinquantaine ne s’est pas laissée faire et l’a frappé avec son pack d’eau tout en appelant à l’aide. Dans l’altercation, elle s’est blessée au poignet. Un témoin de la scène a alerté la police qui l’a rapidement appréhendé. Cela ne l’a pas calmé pour autant. En garde à vue au commissariat d’Évry-Courcouronnes, alors qu’une policière le conduisait à sa cellule, il s’est retourné, l’a agrippée par la mâchoire et le bras, et l’a plaquée contre le mur pour tenter de l’embrasser. La riposte a été immédiate. Un coup dans les parties génitales suivi de l’intervention des collègues de la policière ont mis fin à l’agression.
Lors de sa garde à vue, il a d’abord nié les faits avant de finalement les reconnaître et de présenter ses excuses. Cependant, vendredi devant le tribunal, il est revenu sur ses aveux, se contentant d’affirmer que “tout est faux.” Face au psychiatre venu l’examiner, il a évoqué une “mutinerie” des femmes. Selon ses proches, son comportement, inconnu des services de police et de la justice jusqu’alors, a changé depuis sa rupture avec sa petite amie. Il souffre de dépression et est en arrêt de travail depuis. Néanmoins, les psychiatres n’ont pas identifié d’altération de son discernement. En plus de sa condamnation, son nom a été inscrit dans la base de données judiciaires automatisée des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).
Source : Actu Forces de l’ordre
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