Edouard Philippe annonce une série de mesures pour lutter activement contre les violences conjugales
Après le succès de la manifestation contre les violences sexistes et sexuelles qui avait lieu, en France, ce week-end, Edouard Philippe a annoncé ce lundi une série de nouvelles mesures destinées à endiguer ce fléau.
Edouard Philippe a pris la parole ce lundi matin en cloture du « Grenelle contre les violences conjugales ». Le Premier ministre a annoncé une série de mesures et un investissement total de 360 millions d’euros dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Les mesures promises ces dernières semaines seront mise-en-place rapidement
Avant tout, et à la suite du succès de la marche contre les violences sexistes et sexuelles qui avait lieu ce samedi dans plusieurs villes de France, Edouard Philippe a confirmé la mise en place de mesures qui avaient déjà été dévoilées par le gouvernement ces dernières semaines. Ainsi, il a confirmé la création d’un bracelet anti-rapprochement destiné aux conjoints ou ex-conjoint violents ; la possibilité de joindre le 3919 tous les jours et à n’importe quelle heure ; la création de 1000 places d’hébergement d’urgence pour les femmes victimes de violences ou encore la diffusion, dès ce lundi, d’une grille d’évaluation du danger composée de 23 questions dans tous les commissariats et gendarmeries. La généralisation du dépôt de plainte à l’hôpital a également été annoncé par le chef du gouvernement ce matin.
Plusieurs autres mesures annoncées
Après avoir donc fait le point sur les mesures qui avaient déjà été évoquées par le gouvernement, le Premier ministre a ensuite déviolé de nouvelles mesures. Celles-ci sont nombreuses et diverses. Parmi ces nouvelles mesures : une formation « obligatoire » sur l’égalité en les filles et les garçons sera dispensée aux enseignants ; un conseil de la vie lycéenne et collégienne sur l’égalité homme/femme aura lieu chaque année dans les établissement scolaires français, 80 postes supplémentaires d’intervenants sociaux dans les commissariats et les brigades seron créés d’ici 2020 ; un texte visant à supprimer l’autorité parentale des pères auteur d’homicide sur leur conjointe ou même de violences sans féminicide sera soumis au Parlement dès janvier prochain ; un aménagement du secret médical en cas « d’urgence absolue » pourrait être rendu possible….
Depuis le début de l’année 2019, et d’après un décompte et une étude au cas par cas des journalistes de l’AFP, 116 femmes ont été tuées par le conjoint ou ex-conjoint en France.
Source : Atlantico
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