DROIT DE REPONSE DE L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE GENDARMERIE (A.P.G.) à Ouest-France

OF 2014-06-14

C ‘est par ce billet, dit « billet d’humeur »,  que Jean-Valéry HEQUETTE a voulu s’exprimer sur Ouest-France, encore une fois sur le dos des Gendarmes.

Devant cette « brève » particulièrement tendancieuse, voir insultante pour nos camarades gendarmes, Nous Bernard Berthelot, secrétaire de l’Association Profession Gendarme (APG), réagissons :

DROIT DE RÉPONSE DE L’ASSOCIATION PROFESSIONNELLE GENDARMERIE
(A.P.G.)
Adressé au journal Ouest-France à la suite d’une « brève » parue dans l’édition du 14 juin 2014, aux infos de la page de Dinan et intitulée « La taca taca tac tac tique du gendarme », signée de Monsieur Jean-Valéry HEQUETTE, rédacteur.

Comment nos correspondants locaux puissent-ils être devenus de si peu de qualité pour
rédiger de tel article ? Comment la direction du premier quotidien de France a-t-elle pu laisser éditer un tel tissu d’ineptie ? Que notre presse régionale est devenue bien triste et odieuse !
Monsieur Jean-Valéry HEQUETTE, le rédacteur de cette brève, prouve une ignorance sans
nom d’une des institutions parmi les plus vieilles de France. Les propos diffusés dans Ouest-France sont proprement inqualifiables, insultants et ignominieux.
Monsieur HEQUETTE se permet d’utiliser des termes militaires, d’ailleurs impropres à notre monde contemporain, mais qui plus est, déshonorent nos camarades morts ou blessés durant des siècles pour servir la population.
Où étiez-vous Monsieur HEQUETTE quand nos camarades sont morts à l’Hôtel Drakar au
Liban en 1983 ? Où étiez-vous Monsieur HEQUETTE lorsque nos camarades souffraient
dans le désert Irakien en 1991 ? Où étiez-vous Monsieur HEQUETTE lorsque nos camarades étaient sous les tirs de mortiers en 1993 à SARAJEVO ? Où étiez-vous Monsieur
HEQUETTE lorsque nos camarades étaient mitraillés à Bouaké ou Yamassoukro en Côte
d’Ivoire en 2004 ? Où étiez- vous Monsieur HEQUETTE lors du conflit en Afghanistan alors
que nos camarades sont revenus meurtris ? Où étiez-vous Monsieur HEQUETTE pour ces
derniers conflits du Mali ou de la République Centraficaine ?

Où serez-vous Monsieur HEQUETTE lors des prochaines transpositions de nos armées où il y aura forcément, encore et toujours, des gendarmes présents ?
Serez-vous capable, Monsieur HEQUETTE, d’être un jour reporter de guerre ? Au regard de
votre écrit je me pose sincèrement la question. Au cours de ma carrière j’en ai côtoyé quelques uns et jamais, aucun, n’a été aussi irrespectueux et méprisant que vous envers notre Arme.
En cette année 2014 nous venons de célébrer le 70ème anniversaire du débarquement. Nous célébrons également le centenaire de la première guerre mondiale. Sachez, Monsieur HEQUETTE, que de nombreux camarades lors de ces deux conflits ont laissé leur vie ou une partie physique de leur corps pour qu’aujourd’hui vous puissiez avoir la liberté d’écrire des propos aussi blessants. Souvenez-vous, en 1944 ils ont été accueillis en héros, et aujourd’hui vous faites quoi Monsieur HEQUETTE ?
Avant de finir je vous ferai les seules remarques qui pour l’avenir vous seront peut-être
professionnellement utiles si toutefois vous voulez en faire cas. Avez-vous eu réellement
connaissance du motif de l’intervention que vous retracez ? Savez-vous qui ou quoi a
provoqué la venue des gendarmes ? Vous êtes-vous renseigné si un précédent plus
dramatique avec la population désignée a pu décider du nombre de personnel à engager ? Que connaissez-vous réellement du passé des personnes interpellées ? Etiez-vous physiquement présent ? Une des premières leçons qu’un enquêteur apprend est qu’il doit toujours recouper ses informations. Cette règle peut également s’appliquer à un journaliste. L’avez vous fait Monsieur HEQUETTE ?

Monsieur HEQUETTE je vous renvoie à deux articles publiés dans votre quotidien local en
dates des 18 avril 2014 et10 juin 2014. Je vous engage à vous les remémorer.
Retenez cette phrase de Talleyrand qu’aujourd’hui j’ai fait mienne : « Quand je me regarde je m’inquiète, quand je me compare je me rassure ». Pouvez-vous en dire autant ?

Au regard du droit il semble que l’infraction d’insulte publique (on ne peut dire moins, puisque diffusée par voie de presse) soit constituée. Il me semble que l’on peut ester et traduire le quotidien en tant que personne morale et vous, Monsieur HEQUETTE, en tant que personne physique.
Il me serait donc agréable qu’un entrefilet apportant, si ce n’est des excuses, mais au moins des regrets soient transmis. Cela pourrait fortement atténuer nos mauvaises pensées à votre égard.

Pour l’A.P.G.,
Bernard Berthelot
Secrétaire de l’association

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