Dreux : Une adolescente menace de mort son enseignante pendant un cours sur l’islam en lui rappelant Samuel Patry
Illustration Photo : Nico Cops Alpha sur Instagram
Dans un incident choquant survenu au collège Pierre et Marie Curie de Dreux, dans l’Eure-et-Loir, une adolescente de 12 ans a proféré des menaces de mort à l’encontre de sa professeure lors d’une classe consacrée à l’islam. L’adolescente a pointé du doigt une photo de Samuel Paty, le professeur d’histoire-géographie décapité en 2020, en déclarant à sa professeure qu’il pourrait lui arriver la même chose.
Selon des sources policières et judiciaires rapportées par Le Figaro, lors de cette classe, l’élève aurait lancé à son enseignante : “Si vos cours ne plaisent pas à des élèves, il pourrait vous arriver la même chose qu’à lui”, en faisant référence à Samuel Paty. Cette menace a semé l’effroi parmi les élèves de la classe.
La jeune fille aurait réitéré ces propos à plusieurs reprises, affirmant avoir bien conscience que Samuel Paty était mort “après avoir expliqué à ses élèves des choses qui ne leur plaisaient pas à propos de l’islam”. Malgré les tentatives de ses camarades de classe pour la raisonner, elle est restée inflexible. À la fin du cours, convoquée par l’équipe pédagogique, l’adolescente a persisté dans ses provocations.
Profondément choquée par cette situation, l’enseignante a déposé plainte pour “apologie du terrorisme” au commissariat de Dreux. La police a rapidement interrogé l’élève, qui aurait expliqué qu’elle souhaitait simplement “vexer” son enseignante en réponse à des propos déplacés à son égard, sans lien avec le cours ou la religion musulmane.
Le procureur de la République de Chartres, Frédéric Chevallier, a souligné que la jeune fille ne comprenait pas réellement l’ampleur de ses actions lorsqu’elle a cité Samuel Paty, ajoutant qu’elle voulait simplement créer du trouble.
Un conseil de discipline aura lieu au sein de l’établissement scolaire pour examiner cette affaire. Par la suite, la justice se prononcera sur la sanction pénale, avec une possible mesure de réparation pénale pour aider la jeune fille à prendre conscience de la gravité de son acte.
Le procureur de la République a précisé qu’il n’y avait aucun profil radicalisé dans la famille de l’adolescente.
Source : Actu Forces de l’ordre
Laisser un commentaire