Drame du Relecq-Kerhuon : la piste du double infanticide se confirme

Le drame s’est déroulé, mercredi, rue Hélène-Boucher, au Relecq-Kerhuon. (Le Télégramme/Thierry Dilasser)

Au lendemain de la mort de deux fillettes au Relecq-Kerhuon (29), leur mère n’a toujours pas pu être entendue. Les autopsies ont, elles, révélé que les enfants avaient été médicamentés avant d’être noyés.

Un peu plus de 24 heures après la terrible découverte effectuée dans un appartement de la rue Hélène-Boucher, au Relecq-Kerhuon (29), la mère des deux fillettes n’a toujours pas pu être auditionnée. Elle ne devrait pas être en mesure de répondre aux questions des enquêteurs avant ce vendredi.

Une lettre retrouvée dans l’appartement

Déjà largement privilégiée dès mercredi, la piste du double infanticide ne fait plus aucun doute, bien que les investigations se poursuivent. Une lettre, écrite par cette femme âgée de 35 ans, a en effet été retrouvée dans l’appartement. Son contenu fait apparaître que c’est bien la perspective d’une séparation qui a motivé son passage à l’acte.

La famille ne souhaite pas de marche blanche ou autres rassemblements

Réalisées ce jeudi matin, les autopsies du corps des deux fillettes, qui étaient âgées de 4 et 6 ans, font apparaître qu’elles ont été médicamentées avant d’être noyées. Des analyses complémentaires sont en cours pour connaître la nature des produits utilisés.

Ce drame n’a pas manqué de susciter l’effroi au Relecq-Kerhuon, et bien au-delà. Très sollicitée, la mairie fait savoir que la famille des deux enfants décédés – par ailleurs « très touchée » par les innombrables marques de sympathie reçues – souhaite vivre son deuil « dans la plus stricte intimité ». Aussi, afin de respecter ce choix, il est demandé de ne pas organiser de marche ou autres rassemblements.

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Source : Le Télégramme

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