Discours d’Emmanuel Macron : allez-vous répondre aux questions ?
Auteur(s): Alain Tranchant, pour FranceSoir –A+A
Monsieur le président de la République,
Vous allez vous adresser ce soir au peuple français.
On murmure – et même à voix haute ! – que vous allez évoquer un sujet brûlant : la vaccination obligatoire des soignants.
Ces jours derniers, un chiffre circulait dans les médias. Il semblerait que 28 % des médecins auraient fait le choix de ne pas se faire injecter le produit conçu en urgence outre-Manche et outre-Atlantique. En lui-même, ce chiffre n’est pas dénué de signification. Si votre ministre de la Santé ose dire qu' »on n’a jamais eu autant de recul pour un vaccin que pour celui-ci » et, plus grave encore, qu' »on n’est plus en phase expérimentale », ces praticiens savent, eux, comme le laboratoire Pfizer l’a confirmé au journal Le Monde – que vous ne sauriez taxer de « complotisme », que « l’essai de phase 3 se poursuit ».
Mais, ce n’est pas tout !
Au Royaume-Uni, un secrétaire d’État de sa Majesté a déclaré sur la BBC : « Nous savons que les personnes doublement vaccinées et complètement vaccinées sont beaucoup plus susceptibles de contracter le coronavirus ».
Rejoignant en cela, non pas les « paroles verbales » – hélas ! souvent approximatives – de votre ministre de la Santé, pourtant médecin, mais un « mémoire écrit » adressé le 28 mars 2021 par la Direction des affaires juridiques du ministère des Solidarités et de la Santé au Conseil d’État : « Les personnes vaccinées sont aussi celles qui sont les plus exposées aux formes graves et aux décès en cas d’inefficacité d’un vaccin ou de réinfection post vaccinale (…) du fait de la virulence d’un variant ».
Alors, monsieur le président de la République, voici mes questions sur lesquelles de nombreuses Françaises et de nombreux Français aimeraient très certainement vous entendre.
1) Ne pensez-vous pas qu’il serait grand temps d’informer nos compatriotes, en particulier les plus âgés, sur le fait que la vaccination ne les met pas à l’abri du virus et qu’ils demeurent « exposés aux formes graves et aux décès », comme cela a été démontré à Marseille dans les services du professeur Raoult ? La situation étant sans doute analogue dans le reste du pays, mais l’information n’est pas donnée au grand public…
2) Puisque vous nous avez dit, le 16 mars 2020, à six ou sept reprises, afin que le message reste bien gravé dans nos têtes, que « nous sommes en guerre », n’est-il pas urgent de prendre tous les moyens pour gagner cette « guerre » et, par conséquent, de cesser de mettre tous nos œufs dans le panier du vaccin, en faisant comme s’il n’existait pas de traitement ?
3) Dans cet esprit, n’estimez-vous pas que les impératifs de santé du peuple français doivent enfin prévaloir sur la gestion du risque pénal de vos ministres qui vous a interdit, jusqu’à présent, de faire appliquer en France les thérapies qui ont fait la preuve de leur efficacité dans de très nombreux pays à travers le monde ? Ne craignez-vous pas, enfin, que cette exception française soit source, un jour, de difficultés avec les « Gaulois réfractaires », pour reprendre votre formule ?
Auteur(s): Alain Tranchant, pour FranceSoir
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