Dinan Cité La Bretonnière. Deux gendarmes pris à partie

Des faits de violence se sont produits dans la nuit de samedi à dimanche blessant un gendarme.

Photo d’archives.

Il est 3h du matin samedi 26 juillet lorsque les gendarmes de Dinan reçoivent un appel pour aller régler un différend familial un peu bruyant cité de La Bretonnière. Lorsqu’ils arrivent sur les lieux, les deux gendarmes trouvent deux hommes en train de se battre au milieu d’une dizaine de personnes peu promptes à intervenir.
Voulant les séparer, l’un des gendarmes est projeté au sol et démuni de son gilet pare-balles avec violence. Il devra faire usage de son taser pour se libérer de son agresseur mais sera blessé au front. Dans le même temps, l’autre gendarme doit faire face à un second agresseur qui s’est muni d’un ceinturon pour l’approcher. Le gendarme se sert alors de son bâton télescopique qui lui permet de désarmer l’homme qui reviendra cependant avec une pelle à neige un peu plus tard.

Appel à l’émeute

Après avoir essayé de démarrer la voiture de la patrouille, l’un des deux hommes appellera le groupe présent à ’l’émeute’. Les gendarmes demandent alors du renfort et deux hommes sont arrêtés, identifiés comme les agresseurs des forces de l’ordre.
« La bousculade et la situation critique, très tendue, a été très mal vécue par l’un des deux gendarmes. Ils ont eu affaire à des personnes visiblement malveillantes », souligne le vice-procureur Gwenaël Gargam qui reconnaît que les condamnations des prévenus, dont une incarcération avec mandat de dépôt « vont calmer les esprits et en dissuader certains de poursuivre dans cette lignée ».

Prison ferme

Les deux hommes, âgés de 25 ans environ, ont été placés en garde-à-vue jusqu’à lundi matin puis déférés au parquet et présentés devant le tribunal de Saint-Malo l’après-midi.
L’agresseur le plus violent, bien connu des services judiciaires, sans domicile fixe ni travail mais avec des attaches familiales à Dinan, a écopé de huit mois de prison ferme auxquels s’ajoutent huit mois d’une précédente condamnation pour violences. Le second, primo délinquant, a été condamné à huit mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l’épreuve et 500 euros de dommages et intérêts.

A.EDS

Source : Le Petit Bleu

 

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