Didier Lallement : « Avec les Gilets jaunes, une partie de la classe moyenne est entrée dans la violence politique »
Note de la rédaction de PG :
Encore la politique de la peur ? Didier Lallement aurait mieux de dire » Avec les Gilets jaunes, une partie de la classe moyenne s’est intéressée activement à la politique«
Quand à « redouter le moment où les forces de l’ordre « devront ouvrir le feu » ! » il semble ignorer l’opinion que les FDO on majoritairement de lui et s’imagine tel César à la tête de ses légions.
Il ajoute redouter le moment où les forces de l’ordre « devront ouvrir le feu » !
Didier Lallemand représente la quintessence de la décadence des élites françaises, il est l’illustration de la faillite des élites. Déjà, on aimerait bien savoir pourquoi il n’a pas été capable d’écrire seul son livre sans l’aide de Jean-Jérôme Bertolus ! Deuxièmement, à aucun moment ce haut fonctionnaire ne se pose la question du pourquoi de cette violence et de sa possible légitimité. On imagine qu’il ne va pas traiter de la problématique de la « nasse » qui a été pratiquée tout au long de son mandat de manière totalement illégale puisque condamnée par le conseil d’État. Bien sûr, il ne traitera pas non plus de la différence entre le maintien de l’ordre en France et d’autres pays voisins comme l’Allemagne ou l’Angleterre qui n’ont pas massacré leur peuple en arrachant des yeux, des mains et des pieds, en piétinant des vieilles dames et en en tuant d’autres.
Alors qu’il affirme que l’ordre est nécessaire, s’est-il posé la question qu’il y a une nécessité préalable de « justice » ! Il semble que non. S’est-il demandé qu’il y a une 2e nécessité, celle de l’exemplarité des élites qui le commandaient et qui pataugeaient en même temps dans d’innombrables scandales politiques, financiers, sexuels… ? En réalité, l’ex préfet de Paris nous fait croire qu’il est là pour faire respecter l’ordre républicain alors que des hommes politiques qui le commandent le piétinent quotidiennement. Faut-il rappeler le nombre incalculable de condamnations et de mise en examen des membres de la macronie jusqu’au Garde des sceaux ? À aucun moment il ne se demande pourquoi la « classe moyenne » se révolte, ce qui est assez rare, voire historique !
Dans un monde normal, Didier Lallement aurait dû se cacher pour l’éternité après le fiasco monumental du Stade de France. L’humiliation a été internationale, il a démontré à la face du monde entier l’ampleur de son incompétence. Pour s’en défendre, il continue de mentir en accusant les supporters de Liverpool d’avoir voulu rentrer avec de faux billets.
Bref, il assume totalement son rôle de mercenaire à la solde de la junte, il assume la militarisation des armes utilisées pour le maintien de l’ordre public, ce qui démontre que le gouvernement estime que la population est un ennemi dangereux à contrôler. Il sait parfaitement que le système s’effondrerait sans cette violence d’Etat. En résumé, on devrait interdire aux gens de gaspiller autant de papiers pour dire autant de sottises…
Préfet de police de Paris de mars 2019 à juillet 2022, Didier Lallement avait alors autorité sur 7 millions d’habitants.
Il restera, il le dit lui-même, « le préfet des Gilets jaunes ». L’Ordre nécessaire est le titre du livre (écrit avec Jean-Jérôme Bertolus chez Robert Laffont) qu’il publie, après avoir été nommé secrétaire général de la mer.
Pendant trois ans et demi, à la tête de la préfecture de police de Paris, vous avez été à un poste d’observation privilégié. Le fil conducteur de votre constat est que, face à la montée de la violence, la République ne peut répondre que par la fermeté. C’est donc binaire ? …
Photo d’illustration : Didier Lallement./ Nicolas Messyasz-Sipa Press
Source : L’Opinion
Source : Le Libre penseur
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