Devenir force de proposition, un chemin de croix.

Par l’adjudant (e.r.) François Dubois

E.Macron, le 29 juin 2017 : « Une gare, c’est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien. »

Mon histoire est celle « d’un homme qui n’est rien » mais qui tente de faire bouger les lignes contre vents et marées.

S’engager quand on est rien.

N’en déplaise au président E.Macron, l’insoumission est culturellement encrée dans l’histoire de France, en témoignent P.J.Proudhon, P.Biétry, G.Sorel, C.Maurras ou P.Poujade. Aujourd’hui ce sont, entre autres, P.Hillard, Y.Hindi, le général Delawarde, P.A.Plaquevent, L.Guyénot, L.Cerise ou encore A.Soral qui représentent, chacun à leur façon, parfois avec des idées différentes et/ou contestées, l’opposition réelle, celle qui dérange véritablement et qu’on tente de faire taire par tous les moyens. Quelques en soient ses formes, qu’on y adhère ou pas, cette insoumission ne cessera jamais de s’exprimer.

Voila plus de quinze années que je travaille en autodidacte à la compréhension du monde. Moi qui ne suis rien, j’ai entrepris de dévorer moult essais politiques, historiques, sociologiques ou économiques, de lire les saintes écritures des trois grandes religions monothéistes, de travailler sur les branches ésotériques qui en ont découlé ainsi que sur le Talmud. Des clés indispensables au décryptage des synergies géopolitiques et idéologiques actuelles. Des clés qui m’ont conduit à écrire mon premier livre.

J’aime mon pays, j’ai choisi cette noble arme qu’est la gendarmerie pour le défendre, je l’ai choisie en ayant conscience de pouvoir aller un jour jusqu’au sacrifice ultime. Fils de militaire, arrière petit fils de résistant, c’est dans la militarité que je pensais pouvoir honorer les valeurs de la France. Mais mes années d’apprentissage m’ont éclairé, me dévoilant l’hypocrisie d’un système schizophrène capable de promouvoir la patrie pour endoctriner le soldat et d’en faire un mot tabou une fois passé le portail de la caserne.

Contraint de composer avec cette situation qui n’existait pas naguère, je fus tiraillé par un malaise croissant au fur et à mesure que ma carrière avançait. Moi, jeune Adjudant, comment pouvais-je aider à faire progresser notre condition ? Les années passant, je me suis senti aussi déboussolé qu’un Néo découvrant la matrice. À la différence burlesque que je n’étais pas « l’élu ». La situation était d’autant plus frustrante que mon statut de gendarme suscitait chez mon public un intérêt inversement proportionnelle à la censure que m’imposait mon devoir de réserve.

J’ai réfléchi maintes et maintes fois aux actions à mener pour essayer de faire bouger les choses. C’était très compliqué, et je parle là d’un monde que je côtoyais encore il y a sept mois. Au terme de débats houleux, j’ai facilement mis à mal un bon nombre de collègues qui défendaient les thèses de la doxa, et qui se sont rapidement sentis démunis face à mes arguments. Ceux là même finissaient parfois par s’agacer de leur propre pauvreté intellectuelle, arguant en derniers ressort qu’ils étaient heureux ainsi, et que trop en savoir leur serait plus préjudiciable qu’autre chose. Un peu comme ces bovins, heureux de vivre parqués dans un enclos parce qu’on leur apporta de la sécurité et de quoi subsister, mais sans savoir que l’unique but de leur existence fut d’aller à l’abattoir. Le bonheur demeure une question aussi existentielle que subjective.

Mais une chose est sûre, aujourd’hui, une grande majorité de nos concitoyens ne sont pas heureux. Que pouvais-je faire de plus dans cet environnement militaire où évoluent ceux qui se conforment à la pensée dominante et ceux qui sont en désaccord mais qui n’osent pas le dire ouvertement par peur des sanctions et des bouleversements qui pourraient être occasionnés dans leur vie privée. La pyramide hiérarchique est extrêmement fragmentée et bien tenue. Chez les officiers subalternes, supérieurs et généraux, la soupe est bonne, leur multiplication, concomitante à la dévalorisation des grades entamée il y a de cela plus de deux décennies, a fortement contribué à rendre certains de ces petits chefs très dociles et prêts à tout pour l’avancement. L’idéologie maçonnique est prégnante, même si elle se heurte au conservatisme et au catholicisme de certains.

Ouvrez les portes d’un placards et dix généraux de brigades en tomberont. Aujourd’hui, les chances de trouver le leader charismatique, meneur d’hommes, courageux, doté d’une réelle capacité fédératrice et pétri d’honnêtes convictions sont quasi réduites à néant. Quant-aux sous-officiers dont je faisais parti, lesquels seront prêts à quitter un travail, à renoncer à une carrière pour leurs idées en compromettant leur situation de famille ?

Le fonctionnement de l’armée s’appuie sur un totalitarisme utile et indispensable à la bonne exécution de ses missions. Le poids de la hiérarchie est constant, il est tel qu’il est très dur d’amorcer une quelconque expression de mécontentement sans risquer immédiatement sa place. Je ne critique pas le totalitarisme structurel des armées, mais ceux qui pervertissent l’essence même de leurs missions, ceux qui sont à l’origine du malaise actuel. Mon comportement m’a valu d’être ostracisé, parfois insulté, de complotiste ou d’anti-vax. Comment, un petit sous-officier, aussi éclairé soit-il, mais sans réseau, sans appuis solides et sans moyens médiatiques ou financiers pourrait-il appeler au soulèvement dans un tel contexte ? Et quand bien même, j’aurai pu contacter un média, envoyer un article, faire un appel suicidaire à l’insurrection qui aurait fait un buzz éphémère…

Puis j’aurai été puni et viré. Ce système est un bulldozer qui vous écrase sans discernement, un homme isolé ne fait pas le poids, faire cela ne m’aurait rien apporté de plus, si ce n’est des problèmes d’ordre personnels. Dans ma grande impuissance il m’a fallu trouver un exutoire. Ce fut l’écriture. Mon livre fut la première Arme de mon combat. Le projet initial était ambitieux mais trop scolaire, un essai sous forme de synthèse du fonctionnement du monde que j’avais évalué à environ sept-cent pages. Un travail pharaonique à la portée incertaine. Finalement en bon « Néo inconnu du grand public », je me suis mis à réfléchir à la création d’une arme : une pilule rouge que j’aurais pu distribuer à un maximum de victimes de la matrice. Cette pilule c’était « Alice au pays de Lucifer » et elle était destinée à éveiller tous ceux qui vivaient encore dans l’illusion. Et ceux qui étaient déjà conscients devaient, par sa lecture, s’en sentir grandis.

Ma méthode était inspirée de la parabole du semeur dans la bible. Le livre a été pensé de sorte à déconstruire les postulats imposés par la pensée dominante, il s’agit d’une mise en abîme par laquelle des idées naissantes vont être implantées dans le cerveau du lecteur. Pour conserver le vocable cinématographique, il s’agissait d’une « inception ». Je remercie Hichem Kacem des éditions KA’éditions de lui avoir donné sa chance. Maintenant que débute cette aventure, je vais pouvoir mettre en avant des idées, échanger et me constituer un réseau, bref avancer dans le combat. L’investissement est dur, et il faut accepter de dépenser beaucoup d’énergie et de temps sans contrepartie, exceptée celle de demeurer un homme d’honneur. Sans pouvoir établir formellement la preuve du lien avec mon engagement, peu de temps après la présentation officielle de mon livre et l’interview que j’ai donnée au Média en 4-4-2, j’ai été piraté de 7000 euros. La manière d’opérer était inconnue, l’enquête vraisemblablement bâclée, n’a pas aboutie, et la banque a décidé contre toute attente de ne pas suivre la demande d’indemnisation du médiateur. Les temps sont durs, surtout quand on fait parti des gens qui ne sont rien.

Quel modus operandi pour un changement de société ?

Beaucoup pensent qu’un mouvement insurrectionnel ne peut aboutir que si l’armée se range du côté du peuple. Si ceci est partiellement vrai, cela ne veut pas dire pour autant qu’il s’agisse toujours de la bonne solution. Certains néo-révolutionnaires qui revendiquent le changement par la prise de l’Élysée n’ont pas compris que la situation dans laquelle nous sommes aujourd’hui est une conséquence de la révolution. Il existera toujours une différence fondamentale entre les aspirations d’un peuple et celles de ceux qui l’instrumentalisent. En ce sens, la révolution Française est un cas d’école. Elle a engendré un nouveau rapport d’exploitation libéral et libertaire (préalablement initié par les libéraux comme A.Smith), fruit d’un bouleversement anthropologique déculpabilisant, conséquence de l’essor de la pensée judéo-protestante, qui a contribué à la dissocier le volet moral et humaniste de la pratique de l’économie. Dès 1791, la loi Le Chapelier donne subtilement le ton. Le XIXème siècle, siècle du réalisme et du naturalisme littéraire ironisera sur l’utopie des droits de l’homme (Citons parmi d’autres le célèbre Germinal de Zola). Un nouveau rapport de domination de classe s’établit, celui des possédants sur les possédés. Une nouvelle forme de capitalisme brutal émerge des idéaux libertaires révolutionnaires, cela contribuant au plus grand bonheur de la bourgeoisie. Un XIXème siècle marqué par l’ascension et la prise de pouvoir de la sphère maçonnique. À l’aube du XX siècle, les tensions entre le prolétariat et la bourgeoisie sont constantes. Le prolétariat s’est renforcé au cours des décennies précédentes. Marx et Engels mais aussi les lois Ollivier et Waldeck-Rousseau sont passées par là. Au début du XX siècle, La bourgeoisie qui se sent en danger et qui se sait sous le joug d’une menace « rouge » grandissante, a besoin d’une bonne guerre, la démocratie préférant toujours honorer un travailleur mort plutôt qu’un travailleur révolutionnaire. La suite vous la connaissez.

Ces quelques lignes pourraient faire l’objet d’un livre à part entière, leur but étant de montrer que quelque soit la forme, le fond restera. Le fond, c’est la primauté des intérêts financiers et du bien-être d’une minorité sur les intérêts des peuples. Pourquoi faire une révolution et prendre le risque d’en perdre les rênes alors que nous avions un système, dit d’État providence et des institutions qui ont parfaitement su fonctionner durant trois décennies, faisant du modèle Français d’autrefois un modèle de protection et de justice sociale ?

Aujourd’hui nous avons abandonné ce compromis pour rentrer dans un rapport d’asservissement à la finance mondiale. Sans être un admirateur du Général de Gaule, force est de constater que la France d’après guerre s’est brillamment illustrée en matière d’indépendance, de compétitivité et d’image. Les traîtres à la nation qui lui ont succédé après le coup d’état de 68 n’ont œuvré qu’au démantèlement des richesses nationales dans la perspective de travailler pour le renforcement de la caste dominante dont E.Macron est l’actuel VRP. Je pense qu’il faut donc faire perdurer le modèle de la cinquième république en lui apportant les modifications indispensables afin qu’il ne soit plus jamais corrompu et démocratiquement « verrouillé » comme à l’heure actuelle. Quant-aux problèmes auxquels font face les institutions de notre pays, il nous faut les identifier pour mieux les combattre. Les événements que nous vivons sont tous en en synergie. Si E.Macron, expert dans la gestion du « en même temps », tente actuellement un rapprochement avec la Chine, cela n’a rien d’anodin. Voila quelques années que je dis qu’il finira par abonder dans ce sens et qu’il le fera avec, dans une certaine mesure, l’aval des États-Unis (aval de leur administration, pas de leurs médias).

La France en particulier et l’Europe en général ont des dépendances conséquentes avec l’industrie du médicament en Chine, il s’agit d’un marché très lucratif. La France a par ailleurs investi dans la recherche bio-médicale en Chine. Petit clin d’œil, le laboratoire P4 de Wuhan a été en parti financé par la France, et inauguré en 2017 par Mr Levy, mari d’Agnès Buzyn, et Bernard Cazeneuve alors Premier Ministre. La Chine, c’est aussi le berceau du crédit-social, et avec Israël, un pays où l’on travaille énormément sur les technologies de contrôle et de sécurisation des masses. Enfin, c’est un fournisseur important de batteries électriques pour voitures et un fabriquant d’automobiles et de composants (Wuhan, encore une fois, est un exemple type de berceau de l’automobile). L’obligation de fin de vente des véhicules thermiques neufs pour 2035 sonne le glas de l’industrie automobile Européenne au profit de l’industrie chinoise qui va proposer des modèles aux tarifs extrêmement concurrentiels. Toutes ces mesures, cumulées à une crise énergétique provoquée, vont finalement dans le sens de la destruction économique par paliers organisée par Davos dans le cadre de l’agenda 2030. Avec pour finalité une nouvelle société de dominés, dépossédés, asservis aux GAFAM (raréfaction des PME-TPE), contrôlés numériquement, et encadrés par une technostructure européenne non représentative qui entretient des liens poreux de gouvernance avec les grandes multinationales. Les américains comptent tirer parti à court et moyen termes de la récession économique programmée de l’Europe (propos confirmés par le sabotage du Nord Stream) mais seront confrontés à un dilemme vis à vis de la Chine, principale concurrente économique, apte à sérieusement remettre en question leur hégémonie.

La clé pour sauver notre pays est d’emprunter la vague de la multipolarité, à savoir retrouver son autonomie et son modèle sociale si caractéristique. Plus qu’une révolution à l’issue incertaine (hormis celle d’une reprise de pouvoir par un contrôleur de l’opposition), il nous faut quitter l’Europe pour retrouver notre autonomie économique et stratégique… Et pouvoir de nouveau emprunter à taux zéro auprès de la banque de France. Si nous n’empruntons pas cette voie, les mondialistes, portés par le monde de la finance et des GAFAM, détruiront notre pays pour n’en faire qu’une province du vaste monde qu’ils entendent dominer. En ce qui concerne son pays, V.Poutine l’a compris et a bougé ses pions sur l’échiquier, par le biais de l’Ukraine, avant qu’il ne soit trop tard. En donnant du pouvoir aux BRICS et en affaiblissant le système du pétrodollar, il a rendu par la même occasion toute attaque frontale de la Chine par les Américains potentiellement plus compromettantes pour ces derniers.

Cibler nos problèmes puis agir.

Faute de place, je n’évoquerai ici que quelques pistes. Il convient dans un premier temps d’identifier les problèmes qu’il faudra résoudre. Quels sont les divers facteurs à l’origine de notre perte de souveraineté ? Citons quelques axes majeurs.

Du point de vue international, ce sont principalement, notre dépendance à Bruxelles et à l’euro, notre asservissement à la politique de la dette, notre appartenance à l’OTAN, la dilapidation de nos intérêts stratégiques clés, souvent au profit des États-unis, de groupes ou de fonds d’investissements américains, auxquels Bruxelles est militairement, idéologiquement et, en partie, économiquement vassalisé. Il faut également impérativement se désolidariser de Davos et de l’ensemble des sphères d’influences idéologiques affilées.

Du point de vue intérieur, les principaux problèmes résident dans : l’infiltration des institutions qui conduit à l’affaiblissement et au contrôle des contres-pouvoirs, les conflits d’intérêts des médias envers les grosses fortunes qui les possèdent, la propagande d’état, le verrouillage sécuritaire et monétaire par le numérique (nouvel outil de contrôle des masses), l’instrumentalisation des syndicats comme catalyseurs de la contestation, le trafic de stupéfiants et les mafias, l’immigration non sélective, la fragmentation binaire de la scène politique entre les progressistes d’un côté et les « extrêmes » de l’autre, un système des cinq cent parrainages à repenser, l’instrumentalisation clivante de l’Islam et l’influence colossale des réseaux maçonniques pour verrouiller les institutions. La franc-maçonnerie est par ailleurs une dérive sectaire que la presse corrompue tente de normaliser par tous les moyens en ce moment.

Ces facteurs identifiés, il faut désormais réfléchir à des moyens d’actions pour les neutraliser. Le travail est titanesque eu égard au stade avancé des métastases du cancer qui frappe notre nation. La baitaille de la rue est devenue stérile, l’insurection 2.0 ne passera pas par cette dernière. Les mouvements sociaux des gilets jaunes et aujourd’hui de la réforme des retraites tendent à nous le démontrer. Les syndicats, fort de leur capacité de mobilisation supérieure à celle des partis politiques, en bons catalyseurs du système qu’ils sont, n’ont pas soutenu le premier et sont entrain de disloquer le second, aidés par une extrême gauche complice et instrumentalisée à cet effet. Dix jours de grève générale consécutifs et sans manifestations auraient suffi à faire tomber le gouvernement (mais pour mettre qui à la place ? Coupez la tête de l’hydre…). Derrière le spectacle de façade, les syndicats sont là pour étaler ces dix jours sur dix semaines afin de générer l’effet de lassitude escompté tout en canalisant la colère face caméras. Il s’agit de créer l’illusion qu’il se passe quelque chose. Nous en sommes à la douzième journée d’action étalée de la sorte, quel gâchis. Ajoutons à cela qu’il faut avoir les moyens financiers pour faire douze fois grève dans ce monde inflationniste et paupérisant qui nous affaiblit sciemment années après années. Il faut donc penser un moyen de contestation 2.0 qui dans un premier temps permettra de freiner les avancées des politiques progressistes en matière de casse sociale et qui, dans un second temps, permettra de mettre au pouvoir quelqu’un qui pourra orchestrer ce changement de paradigme.

L’époque n’est plus à la revendication de la rue. Face à la radicalisation idéologique dans laquelle s’inscrivent nos gouvernants, radicalisation qui les pousse à avancer coûte que coûte contre l’avis du peuple et a opter pour des protocoles de gouvernance toujours plus « démocratiquement contestables », il faut admettre que nous sommes désormais confrontés à l’instauration progressive et tacite d’un néo-totalitarisme qu’il va devenir de moins en moins aisé d’affronter frontalement. La police et l’armée sont habilement tenues et n’ont visiblement plus de scrupules à mater violemment la foule. Nous allons devenir d’ici peu et malgré nous de véritables résistants. Et comme pour tout mouvement de résistance, notre communication ne sera paradoxalement efficace que si elle est exécutée dans la clandestinité. Car elle s’affranchira de toute forme de censure et privera les contrôleurs du numérique (propriétaires des réseaux sociaux, gouvernement etc…) de tous les renseignements dont ils ont besoin pour contre-attaquer. Cela implique de prendre les tendances actuelles à rebours et de revenir à des moyens de communications plus archaïques.

Cela implique le boycott intégral des globalistes sur les réseaux sociaux, cela implique de débrancher définitivement son câble d’antenne. Ignorons les, faisons les disparaître isolés dans leur propre société du spectacle. N’écoutez plus les hypnotiseurs, ne laissez plus les syndicats prendre le contrôle. Macron est au pouvoir parce qu’il avait le système médiatique avec lui. Le retour des rencontres et de la communication sur papier par le biais du tractage (dans les boîtes aux lettres) sont aujourd’hui gages de fiabilité, de liberté et de sécurité. Ils pourraient même séduire les militaires et les policiers inquiétés par leur devoir de réserve. Demain ils s’en prendront aux réseaux sociaux, leur utilisation et celle d’internet en général, sera probablement un jour corrélée à l’identité numérique, elle même recoupée avec l’ensemble des fichiers vous concernant ainsi que votre (futur) porte-feuille numérique. Sarkozy l’avais annoncé en 2009, personne ne pourra s’opposer au nouvel ordre mondial. Ce n’est que partiellement vrai. Car si nous quittons leurs pièges numériques pour communiquer et relayer notre parole, leur narratif officiel et médiatique ne s’en retrouvera que plus bouleversé. Il ne pourront plus nous dénombrer ni nous recenser et seront déstabilisés. Les rencontres physiques permettraient ainsi de développer, programmer et organiser des actions collectives de résistance qui pourraient s’avérer très préjudiciable pour le régime totalitaire « des suppôts de Davos ». Ils ne sont pas si forts, leur programme est déjà, à l’échelle mondiale, sérieusement compromis par les BRICS, Russie en tête. Un atout primordial qu’il nous faudra également exploiter.

Chers Français, il est temps d’arrêter de manifester « contre », car se contenter de rejeter une « réforme » (l’usage du mot réforme au sens strict du terme est aujourd’hui galvaudé) c’est accepter implicitement de cohabiter avec le système qui l’a produite. Entrons dans l’ère de la revendication ; l’ère du « pour ». Manifestons désormais notre volonté d’agir pour le monde que nous souhaitons et que nous allons proposer. Vouloir construire est certes plus dur que vouloir détruire. Mais n’oubliez pas qu’il se nourrissent et se renforcent de leurs destructions et de nos dissensions, alors commençons par leur ôter le pain de la bouche.

Adjudant François DUBOIS

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