Deux polytechniciens chez les gendarmes
Maxime et Raphaël sont tous deux polytechniciens.
Les deux jeunes Parisiens achèvent leur stage au sein des brigades de Blois et de Vendôme. Une expérience enrichissante, bien ancrée dans le quotidien.
On nous parle parfois comme si nous étions des gendarmes comme les autres. Mi-amusés, mi-fiers, Raphaël Montaud et Maxime Voituriez, polytechniciens âgés de 20 et 19 ans, arriveront, à la fin du mois, au terme des stages qu’ils effectuent respectivement au sein des brigades de Blois et de Vendôme.
Polytechnique possède « un statut militaire », rappelle Maxime. En première année – l’école en compte quatre –, les deux jeunes Parisiens ont donc suivi une formation initiale au camp de La Courtine dans la Creuse avant d’effectuer un stage militaire. Si Raphaël et Maxime gardent de cette expérience des souvenirs cuisants – ils avaient, confient-ils dans un sourire, légèrement délaissé le sport en prépa scientifique –, ils jugent cependant enrichissantes leurs semaines en Loir-et-Cher. Depuis novembre, « nous avons participé à des perquisitions », relate Raphaël, enthousiaste. Maxime, lui, a failli assister à une autopsie, lors de son deuxième jour auprès des gendarmes. Les deux étudiants, qui ont effectué « des séjours dans toutes les unités », ont pu y observer une diversité de missions qu’ils n’imaginaient pas forcément auparavant. « Les gendarmes, ce ne sont pas seulement les motards que nous voyons sur le bord des routes. Nous avons appris comment fonctionne l’institution, mais aussi à mieux connaître le système judiciaire », insiste Maxime, qui souligne par ailleurs que son stage militaire représente son premier contact avec le monde du travail.
Raphaël et Maxime n’envisagent pas forcément de faire carrière dans la gendarmerie. Ils considèrent ces derniers mois plutôt comme une « parenthèse intéressante » qui leur a permis, après deux années d’internat, « de retrouver le concret du quotidien ».
Après une première année « militaire », ils retrouveront, durant deux ans, le campus de Polytechnique, à Palaiseau (Essonne), avant d’achever leur cursus « dans une école d’application ».
Source : La Nouvelle République
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