#DESTITUTION… Bonnets rouges le retour ?

Par Morzedh-hoch

Une nouvelle action de #DESTITUTION s’est déroulée à St-Michel de Brasparts ce samedi 30 Septembre. Il ne manquait ni les touristes et ni les badauds autour d’une poignée de militants déroulant leurs banderoles revendicatrices. Si certains étaient interloqués par cette effronterie d’esprit « Jacquerie », beaucoup ont approuvé l’initiative et ont rajouté leur petit mot d’encouragement ou asséné un commentaire typiquement gaulois. D’autres plus hardis se sont mélangés aux « activistes » et ont carrément porté à bout de bras les deux banderoles (photos non publiées pour sauver l’anonymat).

Le couard et le collabo ont passé leur chemin sans crier gare. Faut dire qu’ils étaient largement minoritaires et il valait mieux pour eux fermer leur clapet fétide.

Pour la rédaction de Morzhed Hoc’h, cette action sympathique ne mange pas de pain et elle participe à la vie active citoyenne. Toutefois, il faut bien reconnaître que seuls les élus représentant le peuple peuvent destituer le président dans le cadre juridique. L’avis de la plèbe dans ce cas de figure n’a aucune valeur. Mais bon, qui ne dit rien consent. Pour autant, il faut être lucide que vu la qualité de nos élus, incapables de voter une seule motion de censure sur les douze 49,3 du gouvernement Borne, la destitution espérée n’est que du registre du fantasme. La réclamer publiquement n’est finalement qu’un exutoire, hélas ! Nos édiles ne sont plus à l’écoute ni de leurs électeurs ni du peuple. Seules leurs ambitions démesurées comptent pour eux. Ce n’est pas sans raison qu’ils sont de plus en plus attaqués par des gens excédés par leurs frasques.

Nous voulons voir dans cette œuvre de colibri en ce haut lieu légendaire finistérien, un rejaillissement modeste, mais volontaire, du mouvement des premiers bonnets rouges bravant les avanies du pouvoir. Il appartient aux gens peu timorés de grossir les rangs de la juste révolte contre un prince qui méprise ouvertement ses gens et qui fait tout pour les humilier et les paupériser. Ses barons sentant le vent tourner suivront le peuple en colère sinon ils dégageront en fuyant avec lui les couloirs des palais.

Source : Morzedh-hoch