Des militaires de Gap se font voler leurs armes lors de la pause déjeuner
Des militaires, issus du 4e régiment de chasseurs de Gap, se sont faits dérober leurs armes jeudi lors d’une pause déjeuner à La Verpillère (Isère). L’officier en charge de la communication du régiment a confirmé l’information.
Les trois hommes avaient laissé leurs armes – deux ont été dérobées, il s’agit probablement de Famas – dans leur véhicule sur le parking d’un fast-food. A leur retour, ils ont constaté que les vitres avaient été brisées. La section de recherches de Grenoble est en charge de l’enquête. Contacté par l’AFP, le procureur de Vienne n’a pas souhaité s’exprimer sur le dossier. Une enquête est en cours sur ce qui est qualifié d' »acte de négligence ».
E.F. avec AFP
Source : La Provence
Aux dires de l’un de nos correspondants Profession Gendarme est informé des suites de cette enquête :
Les deux fusils Famas dérobés à des militaires du 4e régiment de chasseurs de Gap, ce jeudi ont été retrouvés en Isère et six personnes étaient en garde à vue mardi, a-t-on appris de source proche de l’enquête, confirmant une information du Dauphiné Libéré.Les gendarmes de la Section de recherches de Grenoble, appuyés par le GIGN, ont procédé à ces interpellations dimanche et lundi dans plusieurs familles de gens du voyage sédentarisés à Villefontaine, Creys-Mépieu, Bouvesse-Quirieu, Mézieu, des communes du nord du département, proches de l’endroit où avait été commis le vol, selon une autre source.De très importants moyens humains et techniques avaient été déployés depuis jeudi par les gendarmes, saisis par le procureur de Vienne dans le cadre d’une enquête de flagrance, car il s’agissait du vol d’armes de guerre.Le délit avait été commis sur l’aire de stationnement d’un fast-food dans une zone commerciale de La Verpillière, quand les trois militaires – deux revenant d’une mission Sentinelle à Paris et l’autre les convoyant – avaient laissé leur fourgonnette banalisée sans surveillance avec leur Famas à l’intérieur, le temps d’aller déjeuner.A leur retour, la vitre avait été fracturée et les fusils (déchargés), des munitions d’une arme de poing et des effets personnels s’étaient volatilisés. L’endroit étant connu pour ses vols à la roulotte, l’enquête s’était plutôt orientée vers un « vol d’opportunité, doublé d’un concours de circonstances ».Les fusils d’assaut étaient de nature à intéresser la criminalité organisée même si trouver des munitions de Famas est difficile sur le marché clandestin.
Mercredi, le procureur de la République, Jérôme Bourrier, donnera une conférence de presse à 17h30 au TGI de Vienne.
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