Démantèlement de l’hypothèse virale
par le Dr Stefan Lanka.
Le « virus de la rougeole » comme exemple. Les raisons pour lesquelles on devrait douter au sujet des affirmations concernant les virus. Que sont les virus et que ne sont-ils pas ? Comment l’existence des virus est-elle expérimentalement prouvée ?
Les scientifiques doivent douter. Ils doivent même douter de tout. Surtout de ce qui leur est cher, à savoir leurs propres découvertes et représentations. Cette règle de base du travail scientifique a pour but d’éviter les dérives et de mettre en évidence celles qui existent. De même, tout le monde a le droit de douter, si ce n’était pas le cas nous serions en dictature. De plus, la science n’est pas limitée à quelques institutions et spécialistes. Toute personne, disposant des connaissances nécessaires et des méthodes appropriées, peut et a le droit de pratiquer la science.
La science n’est science que si les affirmations sont vérifiables et compréhensibles et permettent des prédictions. La science a besoin d’un contrôle extérieur, car, comme nous le verrons, une partie des sciences médicales s’est depuis longtemps éloignée de la réalité sans même s’en rendre compte. Quiconque connaît la biologie, l’origine de la vie, la structure et le fonctionnement des tissus, du corps et du cerveau, mettra automatiquement en doute les affirmations concernant les virus.
Dans la réalité du corps et de ses mécanismes, il n’y a pas de place pour l’hypothèse d’une action malveillante. Tous les processus qui se déroulent, y compris ceux qui peuvent déboucher sur des maladies, des souffrances, des douleurs et la mort, sont à l’origine destinés à être utiles.
Une autre approche du phénomène viral est également possible et nécessaire : tout profane disposant de quelques connaissances de base et qui lit des publications scientifiques sur les virus pathogènes reconnaît qu’il n’y apparaît pas de virus, mais des composants et des caractéristiques typiques des cellules. C’est cette connaissance de base que nous voulons transmettre dans cet article.
Les origines de l’idée
L’idée actuelle du virus est basée sur des idées très anciennes selon lesquelles toutes les maladies sont causées par des poisons et que l’homme retrouverait la santé en créant des antidotes. Il est vrai que quelques maladies sont causées par des poisons. L’idée qui a suivi selon laquelle le corps retrouve la santé par la formation ou l’administration d’antidotes a été déduite du fait qu’en augmentant lentement les quantités de poison, par exemple de l’alcool, le corps ainsi entraîné est en mesure de survivre à de plus grandes quantités de poison. Ce qui est faux, il n’y a pas de formation d’antidotes, mais le corps produit des enzymes qui décomposent et neutralisent les poisons.
En 1858, Rudolf Virchow, le fondateur de la médecine moderne, a plagié le savoir, supprimé l’essence du savoir et érigé une vision erronée des causes des maladies en dogme efficace encore en vigueur aujourd’hui. Toutes les maladies sont censées naître dans la cellule1. Avec sa pathologie cellulaire, Virchow réintroduisait dans la médecine la théorie antique des humeurs, réfutée à son époque, et prétendait que les maladies étaient causées par des poisons pathogènes, en latin « virus ».
Lors de la recherche des poisons des maladies, recherche qui est restée infructueuse jusqu’à aujourd’hui, on a supposé, en découvrant et en étudiant les bactéries, que ces dernières produisaient ces poisons. Cette supposition, appelée « théorie des germes », a connu, et ce jusqu’à aujourd’hui, un grand succès. À un tel point que la population n’a pas pris connaissance que ce que l’on appelle les poisons bactériens est en réalité des enzymes normales qui ne peuvent pas être produites chez l’homme et qui, si elles le devaient tout de même, ne seraient jamais produites en une quantité suffisante pour être dangereuses.
Ensuite on découvrit que les bactéries, lorsqu’elles sont lentement privées de leurs moyens de subsistance, forment de minuscules formes de survie, d’apparence inerte, appelées spores. On a supposé que les spores étaient toxiques et qu’elles étaient les poisons présumés des maladies. Cela a été réfuté, car les spores donnent très rapidement naissance à des bactéries lorsque les conditions de vie sont à nouveau réunies. Lorsqu’on a observé que des bactéries instables et hautement cultivées pouvaient mourir rapidement et se transformer en structures encore plus petites que les spores, on a d’abord cru que les bactéries avaient été tuées par les poisons pathogènes présumés, appelés virus, qui se seraient multipliés.
Parce qu’on croyait que ces structures – encore invisibles lors de leur découverte – tuaient les bactéries, on les a appelées phages, les « mangeurs de bactéries ». Ce n’est que plus tard que l’on a constaté que seules des bactéries très fortement cultivées, et devenues de ce fait presque inaptes à la vie, pouvaient être transformées en phages ou lorsqu’elles étaient très rapidement privées de leurs moyens d’existence, de sorte qu’elles n’avaient pas le temps de former des spores.
Avec l’introduction de la microscopie électronique ont été découvertes les structures en lesquelles les bactéries se transforment lorsqu’elles sont soudainement privées de leurs moyens de subsistance ou lorsque le métabolisme de bactéries hautement cultivées est soumis à rude épreuve par l’administration de « phages » aux bactéries. On a alors découvert qu’il existait des centaines d’espèces de « phages » d’apparences différentes. On pensait que les « virus » supposés des hommes et des animaux ressemblaient également à cela. La découverte des phages, les « virus » des bactéries, a renforcé l’idée erronée et la croyance que les « virus » existaient également chez les hommes et les animaux et qu’ils avaient les mêmes apparence et structure. Pour diverses raisons, ce n’est pas et ne peut pas être le cas.
Avec l’application des techniques d’analyse chimique en biologie, on a découvert qu’il existe des milliers d’espèces de phages et que les phages d’une même espèce ont toujours la même structure. Ils sont constitués d’une molécule spécifique, constituée d’acide nucléique, entourée d’une enveloppe de protéines de nombre et de composition déterminés. Ce n’est que plus tard que l’on a découvert que ce n’est que dans un laboratoire que les bactéries hautement cultivées se transforment elles-mêmes en phages par contact avec des phages, mais que les bactéries provenant de la nature ou celles qui viennent d’être prélevées dans leur environnement naturel ne font jamais cela. On a alors découvert que ces « virus des bactéries » servaient à offrir des molécules et des protéines importantes à d’autres bactéries et que les bactéries elles-mêmes étaient issues de telles structures.
Avant même qu’il ne devienne évident que les « virus des bactéries » ne peuvent pas tuer les bactéries naturelles, mais les aident à vivre et que les bactéries elles-mêmes sont issues de telles structures, ces « phages » ont servi de modèle aux virus supposés chez l’homme et l’animal. On supposait que les virus de l’homme et de l’animal ressemblaient aussi à cela, qu’ils tuaient vraisemblablement les cellules, déclenchant ainsi des maladies, produisant ainsi de nouvelles toxines pathogènes et transmettant ainsi la maladie. Ce réflexe est encore efficace de nos jours, que des maladies nouvelles ou apparemment nouvelles, si l’on ne connaît pas leurs causes ou si l’on n’en prend pas connaissance, sont causées par des virus. Ce réflexe a reçu une apparente confirmation avec la découverte des « virus des bactéries ».
Ici il est important de noter que les théories de la lutte et de la contagion n’ont été adoptées et défendues que par la majorité des spécialistes impliqués dans des pays ou des régions concernés qui souffraient de la guerre et de la misère. En temps de paix, d’autres idées dominaient2. Il est particulièrement important de noter que la théorie de l’infection n’a pu se mondialiser – en partant de l’Allemagne – qu’avec le troisième Reich, lorsque les chercheurs juifs, qui s’opposaient majoritairement aux théories de l’infection, instrumentalisées politiquement, et les réfutaient, ont été écartés de leurs positions3.
Sur la détection des phages
L’existence des phages a été et est encore rapidement et simplement prouvée dans un premier temps par la confirmation de leur présence par un effet, la transformation des bactéries en phages, et par une image au microscope électronique. Les expériences de contrôle consistent en la non-apparition de phages lorsque les bactéries ne changent pas ou lorsqu’elles se décomposent de manière aléatoire par dégradation externe, sans former de phages.
Lors de la deuxième étape, le fluide contenant les phages est concentré et appliqué sur un autre fluide qui présente une concentration élevée en bas du tube et une concentration plus faible en haut. Ensuite, le tube contenant les phages est fortement centrifugé et toutes les particules qu’il contient se déplacent en fonction de leur taille et de leur masse vers l’endroit de leur propre densité. La densité est le quotient de la masse par le volume, exprimé en kg/litre ou g/ml. C’est pourquoi cette étape de concentration et de purification de particules de même densité est appelée centrifugation à gradient de densité.
À l’endroit où se trouvent de nombreuses particules de même densité apparaît une opacité appelée « bande ». Ceci est documenté et les particules ainsi concentrées et purifiées des autres composants sous forme de « bande » sont prélevées par une aiguille d’injection. La quantité de particules prélevées et concentrées est appelée isolat. La présence effective de phages dans l’isolat est confirmée par une photographie rapide et simple prise au microscope électronique, qui donne en même temps une première indication de la pureté de l’isolat si l’on n’y voit rien d’autre que des phages et aucune autre particule. Cette image permet également de déterminer l’aspect et le diamètre des phages. L’expérience de contrôle consiste à traiter et à centrifuger de la même manière des fluides de bactéries qui n’ont pas produit de phages, sans que ceux-ci n’apparaissent à la fin de l’expérience.
Après cette étape d’isolement réussi des phages, on procède à la caractérisation biochimique décisive des phages. Seule cette caractérisation biochimique de leur composition permet de reconnaître de quel type de phage il s’agit, car les différents phages ont souvent la même apparence. Pour ce faire, l’isolat, la bande obtenue par centrifugation densité-gradient et composée de phages, est divisé en deux parties. Une partie est utilisée pour déterminer la taille, le type et la composition de l’acide nucléique du phage et l’autre partie, dans un autre examen, est utilisée pour déterminer le nombre, la taille et la composition des protéines du phage. Ces analyses sont devenues des techniques standard simples depuis les années 70, que tout étudiant en biologie apprend depuis à maîtriser dès les premiers semestres de son cursus.
Ces études sont appelées la caractérisation biochimique du phage. Dans presque tous les cas, ces connaissances ont été et sont publiées en une seule fois, car un phage a une structure très simple et l’étude de la composition de ses quelques composants est facile. Ici les expériences de contrôle sont la tentative infructueuse de détecter quelque chose de manière biochimique avec des fluides de bactéries qui ne produisent pas de phages. De cette manière, l’existence d’environ deux mille espèces différentes de phages a été scientifiquement prouvée.
La centrifugation à gradient de densité est la méthode standard prescrite scientifiquement pour prouver l’existence des virus.
Bien que cette méthode soit présentée dans presque tous les manuels de microbiologie comme une méthode d’isolement des virus, elle n’est jamais utilisée dans les expériences visant à prouver l’existence de virus pathogènes.
Sur l’apparente détection de virus pathogènes
Contrairement aux « phages », correctement désignés comme des mini spores incomplètes et éléments constitutifs des bactéries, les supposés virus pathogènes chez l’homme et l’animal n’ont jusqu’à présent jamais pu être vus dans un homme, un animal ou leurs fluides corporels, ni être isolés de ceux-ci comme des phages et donc non plus caractérisés biochimiquement. Jusqu’à présent, aucun des chercheurs concernés n’a remarqué cela.
Sans se rendre compte que l’on n’avait pas vu et isolé les virus pathogènes présumés chez aucun être humain ou animal, car l’utilisation du microscope électronique et de la biochimie ne s’est normalisée que lentement après 1945, on a appliqué dès 1949 aux virus humains et animaux la même idée que pour les phages pour soi-disant les multiplier. John Franklin Enders, né en 1897, fils d’un banquier fortuné qui après ses études a travaillé deux ans dans des confréries, puis comme agent immobilier, a ensuite étudié quatre ans les langues avant de se reconvertir dans la virologie bactérienne qui le fascinait.
Il a simplement transféré ces idées et concepts qu’il avait appris pour la détection des phages aux virus présumés pathogènes chez l’homme. Avec ses interprétations erronées, non scientifiques et non étayées par des essais de contrôle, il a induit en erreur la médecine infectieuse « virale ». Il est important de savoir que, comme de nombreux infectiologues, Enders travaillait également pour l’armée, qui était et est toujours la victime de la peur de la contagion. C’est principalement l’armée qui a cru et répandu l’idée qu’il existait, en plus des armes chimiques, des armes biologiques sous forme de bactéries et de virus, ce qui n’est pas le cas.
En 1949, Enders a publié qu’il avait réussi à cultiver et à multiplier le virus présumé de la polio sur un terrain de cellules tissulaires dans un tube à essai. Le milieu d’experts américain y a cru d’emblée. Enders a simplement donné des fluides de personnes diagnostiquées avec la polio sur des cellules tissulaires qu’il avait prétendument stérilisées au préalable, et a prétendu que les cellules mouraient sous l’effet du virus, que celui-ci se multipliait ainsi et qu’on pouvait en tirer le vaccin. À cette époque, des épidémies de poliomyélite, définies comme une « paralysie flasque », se produisaient souvent en été et étaient interprétées comme le résultat de la présence du virus de la polio. La vaccination devait permettre d’éradiquer le virus présumé. Après l’introduction de la vaccination antipoliomyélitique, ces phénomènes ont été appelés, entre autres, sclérose en plaques, puisque la poliomyélite avait été prétendument « éradiquée » par la vaccination.
Enders et ses collègues ont stérilisé les cellules tissulaires afin d’exclure que des bactéries ne tuent les cellules. Ce à quoi il n’a pas pensé, c’est que la stérilisation et le traitement des cellules en vue d’une prétendue infection ultérieure tuaient les cellules. Il a immédiatement assimilé la mort de ces cellules tissulaires à la présence et à l’action du virus de la polio, sans qu’aucun virus n’ait été alors, ni encore aujourd’hui, isolé et caractérisé. Les expériences de contrôle nécessaires, qui auraient prouvé que la stérilisation et la préparation des cellules à l’infection tuent les cellules tissulaires dans l’éprouvette n’ont jamais été menées, ni alors ni de nos jours. Pour cette « performance », lui et ses collègues ont reçu le prix Nobel de physiologie/médecine en 1954.
En 1954, Enders a introduit la même technique pour la multiplication apparente du virus de la rougeole. Comme il a reçu la même année le prix Nobel pour le virus présumé de la polio, tous les chercheurs croient encore aujourd’hui que sa technique est scientifiquement valide. Toutes les idées actuelles sur la rougeole reposent sur cette technique. Les vaccins contre la rougeole ne sont donc pas constitués de virus, mais de particules mortes de cellules rénales de singe ou de cellules cancéreuses humaines utilisées à cet effet. Là encore, à ce jour, aucune expérience de contrôle n’a été menée qui aurait prouvé que ce sont les conditions de l’expérience qui entraîne la mort des cellules.
Ne serait-ce que pour la raison de l’absence d’expériences de contrôle, sa technique et toutes les affirmations et mesures qui en découlent concernant la rougeole ne peuvent être affirmées comme scientifiques. Plus encore : les déclarations et les expériences d’Enders et de ses successeurs ne permettent pas, en toute objectivité, de conclure autrement que, dans toutes les démarches qu’ils entreprennent, il est toujours clair que l’on constate et examine des composants et des propriétés de cellules d’éprouvette mourantes, qui sont interprétés à tort comme des composants et des propriétés du présumé virus de la rougeole.
L’exemple du virus de la rougeole
Les déclarations suivantes s’appliquent à tous les virus dits pathogènes chez l’homme et l’animal. Les six publications présentées par le plaignant (les six études présentées par le Dr Barden, représentant l’Institut Robert Koch — NdT) dans le cadre du procès sur le virus de la rougeole, au lieu d’une seule publication, décrivent de manière pédagogique et idéale les différentes étapes de la dérive vers la croyance en un virus de la rougeole. La première publication est celle d’Enders, publiée en 1954 sous le titre « Propagation d’agents cytopathogènes dans des cultures tissulaires provenant de patients atteints de rougeole » dans la revue spécialisée Proc Soc Exp Biol Med. 1954 Jun ; 86 (2) : 277-286. Cette publication est, comme toutes les autres publications du procès, disponible sur Internet.
Dans cette expérience, Enders et ses collègues réduisent drastiquement la solution nutritive et ajoutent aux cellules des antibiotiques tueurs de cellules juste avant d’ajouter des liquides soi-disant infectés. La mort des cellules qui s’ensuit est assimilée à la présence et, en même temps, à l’isolement du virus présumé de la rougeole. Aucune expérience de contrôle n’a jamais été menée pour exclure que le retrait de la solution nutritive et l’administration d’antibiotiques puissent être à l’origine de la mort des cellules. Pourtant ce n’est pas seulement évident du point de vue actuel. L’aveuglement d’Enders et de ses collègues peut s’expliquer par le fait qu’ils voulaient aider les gens, que l’hystérie virale s’intensifiait avec la guerre et la guerre froide, qu’Enders et ses collègues n’avaient aucune idée de la médecine et s’étaient retrouvés dans une course contre l’Union soviétique et d’autres pays pour la mise au point du vaccin contre la rougeole.
Une telle pression pour réussir peut également expliquer que lui et tous ses successeurs aient oublié leurs propres restrictions et avertissements de 1954, car ils avaient observé que les cellules meurent également dans une certaine mesure, même si elles sont traitées normalement (sans être « infectées » – NdT). Ils ont expliqué cela par l’action de virus et de facteurs inconnus. Ces faits et ces avertissements ont tout simplement été ignorés. Dans la deuxième publication du procès (la 2ème étude présentée par le plaignant — NdT), celle de 19594 – voir à ce sujet et à propos de tous les autres mes observations du 2 février 2015 sur www.wissenschafftplus.de – pour cette raison les auteurs constatent que la technique introduite par Enders n’est pas appropriée pour « isoler » le virus de la rougeole. Cette réfutation, elle aussi, non seulement n’est pas discutée par tous les spécialistes qui se sont succédé, ce qui est un devoir scientifique, mais elle est même ignorée.
Dans la troisième publication du procès5 les auteurs photographient des composants typiques à l’intérieur de cellules et les interprètent comme étant le virus de la rougeole. Ils n’isolent pas de virus. Ils ne déterminent pas non plus, pour des raisons inexplicables d’un point de vue actuel, la composition chimique de ce qu’ils font passer pour un virus dans une autre expérience. En lisant la courte partie consacrée aux méthodes, il est clair qu’aucune centrifugation à gradient de densité, la technique standard pour isoler les virus, n’a été effectuée. Ils ont simplement centrifugé des cellules mortes au fond d’un tube à essai. Convaincus que des virus devaient être présents, l’accumulation de ces fragments reconnaissables – sans déterminer leur composition chimique – a été mal interprétée comme étant des virus. La manière dont les expériences ont été menées ne peut qu’aboutir à la conclusion que des composants cellulaires ont été interprétés à tort comme étant des virus. C’est exactement la même chose dans les quatrième6 et sixième7 publications du procès.
La cinquième8 publication du procès est un travail de synthèse et décrit la recherche d’un consensus sur les molécules d’acide nucléique issues des cellules mortes qui sont censées constituer le matériel génétique du virus de la rougeole, également appelée génome du virus. Il en ressort clairement que des dizaines de groupes de travail travaillent chacun de leur côté sur de courts morceaux de molécules cellulaires spécifiques en suivant un modèle prédéfini et les ont assemblés mentalement et sur le papier en une pièce entière. Mais en réalité cet assemblage réalisé mentalement n’a jamais été vu dans son intégralité et n’a jamais été isolé à partir d’un virus, parce qu’un virus de la rougeole n’apparaît ni chez l’homme ni dans l’éprouvette.
À propos de cette publication, il est à noter que l’expert dans le cadre du procès sur la rougeole a déclaré que l’étalon-or, à savoir le matériel génétique entier du virus, y était présenté. De toute évidence, l’expert n’a pas lu cette publication. Les auteurs de cette publication constatent que dans ce domaine on ne sait pas grand-chose si ce n’est rien, que la composition et les fonctions exactes du patrimoine génétique du virus de la rougeole doivent encore faire l’objet d’études et qu’il faut donc recourir à des modèles d’autres virus pour parvenir à un consensus sur la structure et les fonctions du patrimoine génétique du virus de la rougeole.
Il est très facile pour tout le monde de reconnaître que dans aucune de ces publications, mais aussi dans toutes les autres publications sur le « virus de la rougeole » et les virus pathogènes, aucune expérience de contrôle n’a jamais été réalisée. Jamais la centrifugation à gradient de densité n’a été utilisée, mais seulement la centrifugation de fragments de cellules sur le fond d’un tube à essai. Ce processus, qui sert à recueillir tous les composants présents à partir d’un liquide, est appelé « pelletisation ». Ainsi, la seule conclusion que l’on peut tirer de ces publications et de toutes celles concernant les « virus pathogènes » c’est que des composants et les propriétés de cellules ont été mis en évidence et non un virus. Aucune autre interprétation n’est possible d’un point de vue logique et scientifique.
Une réfutation expérimentale et scientifique, au sens positif du terme, des affirmations concernant l’existence du virus de la rougeole, qui s’applique à son tour à tous les virus dits pathogènes, sera présentée dans le prochain numéro WissenschafftPlus.
Nous renvoyons ici à un article sur les virus dits géants9, des acides nucléiques enveloppés que l’on trouve en masse dans la mer et chez des organismes très simples. Ils sont, comme tous les phages des bactéries, non seulement inoffensifs, mais ont des fonctions bénéfiques. Ceux-ci sont également isolés par centrifugation à gradient de densité, ce qui prouve leur existence. C’est pourquoi nous avons choisi de présenter visuellement cette technique fondamentale pour la détection des virus dans cette contribution.
Il convient également de mentionner le travail de synthèse déterminant du professeur Lüdtke10 qui fait autorité en la matière. Il a démontré que dans les premiers temps de la virologie, la majorité des virologues arrivaient toujours à la conclusion que ce qu’ils avaient d’abord interprété comme un virus s’avérait être un composant des cellules utilisées et était la conséquence de l’expérience et non sa cause. Ce n’est que grâce à la découverte et à la description des phages et grâce au dogme selon lequel l’acide nucléique est le matériel génétique de toutes les cellules et des virus qu’un consensus s’est formé sur le fait que de tels « virus » devaient également exister chez l’homme et l’animal.
Le dogme selon lequel l’acide nucléique est une substance héréditaire a été révoqué en 1992 par la communauté scientifique et également en 200811 pour une partie de l’opinion publique allemande. Le dogme de l’existence de virus pathogènes est par contre toujours en vigueur.
Le groupe australien de Perth12, composé d’Eleni Papadopulos-Eleopulos (décédée en mars 2022 – NdT), Val Turner et John Papadimitriou, a démontré de manière scientifiquement argumentée qu’il n’existe aucune preuve de l’existence du VIH. C’est Eleni Papadopulos-Eleopulos qui, depuis 1992, m’a encouragé et soutenu scientifiquement à accepter le fait, à apprendre le contexte et à diffuser l’information selon laquelle et pourquoi il n’existe pas de virus pathogène. Je lui adresse, à elle et à son équipe, mes plus vifs remerciements et tout mon respect.
source : Wissenschaftplus
traduction Jean Bitterlin pour Nouveau Monde
Voir les explications sur la vie et l’impact de Virchow dans WissenschafftPlus n°5/2015 et n°6/2015« Anticontagionisme entre 1821 et 1867 » article d’Erwin H. Ackerknecht dans le Bulletin of the History of Medicine, Volume XXII, The Johns Hopkins Press, 1948.« L’Institut Robert Koch sous le régime national-socialiste ». Livre d’Annette Hinz-Wessels, 192 pages, 2008, Kulturverlag Kadmos Berlin.Bech V, Magnus Pv. « Études sur le virus de la rougeole dans les cultures de tissus de singes ». Acta Pathol Microbiol Scand. 1959 ; 42 (1) : 75-85.Nakai M, Imagawa DT. « Réplication du virus de la rougeole en microscopie électronique ». J. Virol. Février 1969 ; 3 v (2) : 187–97.Lund GA, Tyrell, DL, Bradley RD, Scraba DG. « La longueur moléculaire de l’ARN du virus de la rougeole et l’organisation structurelle des nucléocapsides de la rougeole ». J. Gen. Virol. Septembre 1984 ; 65 (Pt 9) : 1535–42Daikoku E, Morita C, Kohno T, Sano K. « Analyse de la Morphologie et de l’Infectivité des particules de virus de la rougeole ». Bulletin de l’Osaka Medical College. 2007 ; 53 (2) : 107–14Horikami SM, Moyer SA.Structure, « Transcription, et Replication of Meas-
les Virus ». Curr Top Microbiol Immunol. 1995; 191: 35–50Voir WissenschafftPlus n° 1/2014« Histoire des débuts de la recherche sur les virus ». Travail de synthèse du professeur Karlheinz Lüdtke. Reprint 125 du Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte, 89 pages, 1999« Patrimoine génétique en dissolution ». Die ZEIT du 16.6.2008. Voir à ce sujet les articles publiés dans WissenschafftPlus depuis 2003http://www.theperthgroup.com
Source : Reseau International
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