Décès tragique d’un élève de 12 ans après une vaccination contre le papillomavirus : enquête en cours
illustration ©️ Facebook Spannagel Maxime Photographie
Au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, un élève âgé de 12 ans a été victime d’un malaise après avoir été vacciné contre le papillomavirus. Il a été transporté au CHU pour un traumatisme crânien. Malheureusement, l’adolescent a succombé à ses blessures le vendredi 27 octobre, bien que cette triste nouvelle ne soit parvenue que ce lundi 30 octobre.
Dans un communiqué diffusé le 30 octobre par l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays de la Loire, l’ARS revient sur les circonstances de l’accident tragique survenu le jeudi 19 octobre, qui a coûté la vie à ce collégien de 12 ans, scolarisé en classe de 5e. Malgré l’intervention de l’équipe du Smur engagée par le Samu 44 et sa prise en charge au CHU de Nantes, son état s’est dégradé au fil des jours en raison de la gravité du traumatisme crânien comme le relate Ouest-France.
L’ARS maintient pour l’heure son hypothèse initiale selon laquelle il s’agirait d’un malaise classique, potentiellement dû au stress provoqué par la vaccination, mais sans lien avec le produit vaccinal ou un défaut de qualité du vaccin. Toutefois, une enquête administrative a été ouverte par le directeur général de l’ARS pour établir les conditions de déroulement de la vaccination et de sa surveillance médicale dans l’établissement, ainsi que les conditions de prise en charge médicale de l’enfant. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des procédures habituelles dans de telles situations.
Suite à ce tragique décès, le parquet de Nantes a confié à la Sûreté départementale la mission de mener une enquête préliminaire. Une autopsie de l’adolescent doit également être pratiquée ce lundi 30 octobre à l’Institut médico-légal d’Angers pour éclaircir les circonstances entourant sa mort.
De plus, Philippe Delorme, secrétaire général de l’enseignement catholique, a annoncé, dans un communiqué distinct, la mise en place d’un principe de précaution dans les établissements sous sa responsabilité à travers la France. En attendant les résultats des enquêtes en cours et sur la base des premières informations transmises par le chef d’établissement, il recommande aux chefs d’établissement de suspendre l’organisation de la vaccination contre le papillomavirus (HPV) dans les établissements catholiques. Les autorités continueront d’enquêter pour faire la lumière sur cet événement tragique et apporter des réponses aux nombreuses questions qui se posent.
Source : Actu Forces de l’ordre
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