Débarquement du 6 juin 1944 / Libération ou «seconde occupation» ?
Source : Youtube
Député gaulliste à 33 ans et titulaire de plusieurs grands ministères, porte-parole du général de Gaulle pendant quelque quatre ans, Alain Peyrefitte a eu avec celui-ci, entre 1959 et 1969, trois centaines d’entretiens en tête à tête. Sans compter autant de Conseils des ministres, des dizaines de Conseils restreints, des rencontres avec des chefs d’Etat ou de gouvernement étrangers.
Il a estimé qu’il était de son devoir de prendre note au jour le jour des propos tenus par le fondateur de la Ve République, pour les soustraire à l’oubli, en respectant non seulement leur teneur, mais aussi leur style et le ton des dialogues. Il s’était interdit jusqu’à présent de les publier.
La transcription fidèle de ces notes produit un effet saisissant. Comme si le temps s’effaçait, le lecteur voit surgir, dans toute l’intensité de sa présence, un homme habité par une idée plus grande que lui.
Nous entrons dan l’intimité du Général. Nous l’écoutons penser tout haut. C’est un de Gaulle en liberté, qui va beaucoup plus loin que dans ses textes officiels, et s’exprime avec une familiarité et une franchise surprenantes.
Par la richesse et la diversité des révélations qu’il apporte, par le portrait intellectuel et moral qui s’en dégage, ce livre constitue un témoignage capital sur le dernier héros de notre Histoire.
Source : Fayard
Plus de 20 millions de morts en Union soviétique |
En chiffres absolus, c’est l’Union soviétique qui a subi les pertes humaines les plus élevées, aussi bien en ce qui concerne les civils que les militaires : environ 21 millions de morts, c’est-à-dire 70 fois plus qu’aux Etats-Unis.
Cet écart considérable s’explique d’abord par la situation des États-Unis :
– ils sont entrés en guerre 6 mois après l’URSS ;
– la guerre a totalement épargné leur territoire et leur population civile qui n’ont pas eu à subir l’invasion, les combats, les bombardements, l’occupation militaire, la répression, les exécutions massives, la déportation ;
– aux États-Unis où, pendant toute la durée du conflit, les élections ont continué de se dérouler, la pression exercée par les citoyens sur leurs dirigeants civils et militaires a ramené constamment au premier plan l’exigence de gagner la guerre en épargnant au maximum la vie des soldats américains et en menant une guerre technologique fondée sur la puissance industrielle américaine.
Il s’explique aussi par la situation de L’Union soviétique :
– surprise par l’attaque allemande déclenchée en juin 1941, l’Armée rouge, désorganisée par les purges de la fin des années 30 et mal équipée, a subi dès le début de l’entrée en guerre de l’URSS de très lourdes pertes, tandis que la plus grande partie de l’appareil de production industriel soviétique était détruite, contrôlée par les Allemands ou démontée ;
– Staline qui n’avait de compte à rendre à personne ni de verdict des élections à redouter, a fait face en mobilisant au nom de la « grande guerre patriotique » et en engageant les masses soviétiques dans les combats acharnés devant Moscou, autour de Léningrad soumise à un long siège, dans la bataille de Stalingrad, dans la reconquête des territoires occupés par la Wehrmacht,
et pour la libération de l’Europe centrale ;
– de très nombreux prisonniers soviétiques qui n’étaient pas couverts par la Convention de Genève ont été exécutés par les Allemands ;
– quant à la population civile, elle a été décimée par les exécutions en plein air perpétrées dès juin 1941 par les Einsatzgruppenn, exécutions qui visaient particulièrement les commissaires politiques et les Juifs, mais aussi par les massacres d’otages, les bombardements et les privations.
Source : https://pedagogie.ac-reims.fr/memoire/bac/2GM/etudes/05morts.htm
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