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L’adjudante Maurine Lecat fera partie du détachement de gendarmerie présent dans la caravane du Tour de France. Celle qui sera la seule représentante de l’Alsace pour la gendarmerie a déjà assuré cette mission à deux reprises, en 2004 et 2009.
Férue de cyclisme sur route, l’adjudante Maurine Lecat, chef secrétaire à la compagnie de gendarmerie de Sélestat, est la seule Alsacienne du détachement de la gendarmerie sur la caravane du Tour.Photo L’Alsace/
Sur les près de 100 000 gendarmes français (98 155 très précisément, selon les chiffres du site du ministère de l’Intérieur), douze ont été choisis pour représenter l’institution au sein de la caravane du Tour de France, du 2 au 25 juillet.
Parmi ces douze, il y a une gendarme alsacienne. Chef secrétaire à la compagnie de gendarmerie de Sélestat depuis septembre 2014, Maurine Lecat n’en est pas à son coup d’essai. « J’y ai déjà participé en 2004 et en 2009 », avance la sous-officière. Pour cette édition, cependant, elle sera adjointe au chef de détachement. « J’aurai beaucoup plus de responsabilités, avec dix personnes à gérer », confie-t-elle.
Chaque année, au mois de novembre, le service d’information et de relations publiques des armées (Sirpa), en charge de la communication, lance un appel à volontaires. « Dans un premier temps, il faut envoyer une lettre de motivation et deux photos d’identité », explique Maurine Lecat. Une préselection est ensuite faite sur dossier, pour ne garder qu’une centaine de candidatures. « Les militaires retenus passent ensuite, au mois de mars, trois entretiens avec les responsables du Sirpa », indique l’adjudante.
Pendant les trois semaines du Tour de France, les douze gendarmes font la promotion de la gendarmerie. « Au sein de la caravane, nous circulons à bord de quatre voitures sérigraphiées (deux 308 et deux 508, NDLR) et distribuons des porte-clés aux spectateurs », dit Maurine Lecat. Les gendarmes de la caravane sont également impliqués dans l’opération « Témoins de sécurité », afin de sensibiliser les spectateurs du Tour de France aux bons comportements à adopter au moment du passage de la caravane et des coureurs. En cas de problème, les gendarmes du Tour peuvent également intervenir. « Mais c’est avant tout la Garde républicaine qui est en charge de cette mission », précise la sous-officière. Cette année, du fait de l’état d’urgence, le GIGN sera également mobilisé pour sécuriser la course.
Son favori : Thibaut Pinot
Avec bientôt quinze ans de carrière dans la gendarmerie, et notamment en centre de recrutement, elle estime avoir été choisie pour ses « qualités professionnelles et humaines » : « J’ai une connaissance approfondie des différentes missions de l’institution. » Selon elle, le fait qu’elle pratique le cyclisme sur route n’a pas pesé dans la balance. « En revanche, pour moi, allier ma passion et mon métier, c’est un bonheur. »
Bien évidemment questionnée sur son favori, la gendarme originaire de Franche-Comté répond du tac-au-tac : « Thibaut Pinot. » « Et s’il ne gagne pas le Tour, il a intérêt à devenir champion de France à Vesoul fin juin », lâche-t-elle.
Source : L’Alsace
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