De l’humanisme à l’esclavagisme
L’un de nos fidèles lecteurs nous adresse un texte de sa composition que nous partageons avec plaisir avec vous tous.
Il intervient assez régulièrement dans les commentaires du site sous le pseudo « Minus Habens ».
Que l’on soit croyant ou pas je pense que son texte nous donnera matière à réflexion.
Profession-Gendarme remercie vivement « Minus Habens » pour l’intérêt qu’il porte au site et à tous ses lecteurs.
De l’humanisme à l’esclavagisme
Jésus nous a prévenus :
« Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et Mammon [l’argent] » (Mt 6:24)
Les « sans Dieu » – tout le monde ou presque – qui se décorent avec le mot « HUMANISTE » pour s’afficher comme bons sans avoir à en payer le vrai prix (la soumission à son Créateur) doivent comprendre que l’ignorance de Dieu et plus encore la révolte contre Lui ne pouvait et ne peut que déboucher sur une société parfaitement INHUMAINE, ce que nous commençons (à peine) à vivre.
En effet, une société centrée sur l’Homme, indûment divinisé, devient, dans les faits, MATÉRIALISTE, donc CENTRÉE SUR L’ARGENT. Par la force des choses.
L’HUMANISME au nom trompeur ne peut donc que conduire qu’à la RÉAPPARITION DE L’ESCLAVAGISME qui prévalait dans les sociétés pré-chrétiennes. Et c’est bien pourquoi Jésus n’a pas dit « Vous ne pouvez servir en même temps Dieu et l’Homme » mais « … Dieu et Mammon » a fait remarquer l’abbé Olivier Rioult. Car, en « servant l’homme », on sert en fait Mammon et donc on DESSERT L’HOMME.
Alors, on trouve souvent, même sur les meilleurs sites de réinformation, à titre de conseils suggérés, des préceptes flatteurs (donc trompeurs) qui conduisent au même résultat contraire à l’objectif de ces sites puisque ces maximes divinisent l’homme. En voici un exemple.
« Personne ne peut nous sauver, à part nous-même. Personne ne peut et ne le fera pour nous. Nous devons nous même marcher dans notre propre voie » (Siddharta Gautama – Bouddha)
(https://www.profession-gendarme.com/citations-pour-ouvrir-pleinement-nos-yeux-et-notre-coeur/)
Nous lui opposons cette sentence de saint Augustin (De l’esprit et de la lettre, Livre I, n. 11) :
« Le vice commence avec la présomption de se faire soi-même maître de sa propre vie. »
En effet, on voit le résultat !
Ou encore :
« L’homme est face à lui-même et le Bon Dieu respecte son choix. Mais … Quand l’insolence de l’homme a obstinément rejeté Dieu, Dieu lui dit enfin : « Que ta volonté soit faite ! » Et le dernier fléau est lâché. Ce n’est pas la famine, ce n’est pas la mort, c’est l’homme ! Quand l’homme est livré à l’homme, alors on peut dire qu’il connaît la colère de Dieu » Louis Veuillot (1813-1883)
Minus Habens
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