De l’édit de Pîtres aux gesticulations des pitres
En juin 864, le Roy Charles II Le Chauve créait la Monnaie de Paris par l’Edit de Pîtres. C’est aujourd’hui la plus ancienne entreprise au monde encore en activité, qui n’a pour aînée qu’une petite entreprise familiale de construction nipponne. C’est dire le rôle de notre monarchie qui fit l’État; et avec l’Eglise la France !
Le système bimétallique existe depuis Crésus, mais le Roy fixa la parité or-argent à 12 grammes d’argent pour un gramme d’or. Il faudra attendre le franc germinal de Napoléon pour que la proportion passe à 1 pour 15,5. Aujourd’hui nous sommes à 1 pour 88.
3 siècles et demi plus tard, en 1214, année de la naissance de saint Louis, Philippe-Auguste remporta l’une des plus fameuses et capitales des batailles de l’Histoire de France, celle de Bouvines. La France était alors le pays le plus peuplé d’Europe et le budget de son État représentait 0,5% du PIB. « L’essentiel du budget royal provenait de l’exploitation du domaine royal, plus que des impôts de passage ou des taxes qui revenaient souvent au budget des communes » (Histoire économique de la France, Charles Serfaty, 2024).
Sous le règne du « Roy des rois terrestres« , saint-Louis, le budget était largement excédentaire, notre grand Roy s’était même permis d’acquérir la couronne du Christ pour la moitié du budget annuel de l’État. Et Il créa le premier hôpital moderne au monde : l’Hôtel Dieu ; la première université mondialement réputée : la Sorbonne ; la première cour d’appel en Occident. C’était le siècle d’Or, une véritable Renaissance mais celle-ci à la gloire de Dieu, quand nos églises gothiques se construisaient partout dans le Royaume… et ailleurs ! Et sans aucun endettement ! Cela fait encore la gloire de la France.
Avec Manu et Jean-Michel, dans la continuité du projet « républicain », les dépenses de l’Etat représentent 450 milliards, pour 350 milliards de recettes ; et les dépenses publiques totales, incluant celles des organismes de sécurité sociale et des collectivités locales s’élèvent à 1.500 milliards, soit presque 60% du PIB ! Pour un PIB stabilisé autour des 2.700 milliards, et une dette publique totale, en progression elle, de 3.100 milliards au 31 décembre 2023; les dépenses sont chaque année de plus en plus importante par rapport aux recettes. Avec le « hors-bilan » qui inclut les engagements des retraites, particulièrement des 6 millions de fonctionnaires, les provisions pour risques climatiques, les dettes des entreprises publiques, etc., nous dépasserions les 10.000 milliards…
Les retraites constituent déjà un quart des dépenses publiques totales, devant les seuls intérêts de la dette aujourd’hui; tous deux ne cessent de croître de manière exponentielle. La dynamique n’est pas en notre faveur, à l’image de notre démographie sans parler du Grand Remplacement. Seulement 6% des dépenses publiques sont des investissements, parfois douteux, au moins dans leurs estimations, leurs évaluations et la gestion même du suivi de leurs réalisations, comme par exemple ce tunnel de Tende, dernière commune de métropole devenue française en 1947, qui coûte trois fois plus cher que prévu et qui mettra finalement peut-être 20 ans à s’achever, en remplacement de celui toujours en activité pourtant construit en 4 ans malgré les outils rudimentaires de l’époque (livré en 1882) ; lors de son inauguration, par le roi d’Italie Humbert Ier, c’était le plus long tunnel routier au monde, avec une longueur de 3 182m. Et tout cela pour une somme vingt fois moindre en euros constants qu’aujourd’hui.
Et que dire du coût faramineux de nos prisons occupées majoritairement par des trafiquants de drogue exotiques, et dont les coûts futurs de fonctionnement sont exorbitants et inutiles (le coût moyen d’un détenu est de 30.000 €/,an soit 50% de plus que ce que ccoûte un étudiant au contribuable) ; ou encore les « mineurs isolés« , entrés illégalement sur le territoire national grâce à des partenariats mafieux et des associations financées par le contribuable, et pour lesquels nous dépensons un pognon de dingue au travers des seules structures d’accueil installées partout en France !
Quel avenir donc pour la fausse monnaie fabriquée par la dette et la gabegie ? Tout cela est-il savamment orchestré ou est-ce le résultat manifeste de notre décadence « républicaine » ? Qui pourrait d’ailleurs nous définir la « République », ses « valeurs » et toute cette logorrhée révolutionnaire, et sa suite woke, dont on nous abreuve à grands coups de menaces et à grands coûts de propagande ?
L’or, comme l’argent, constitue une valeur refuge car ce n’est pas de la dette, l’or ne fait pas faillite, car il est la monnaie ultime. La demande en or est particulièrement forte de la part des Banques centrales, notamment des pays émergents. Il permet en outre de s’émanciper de l’étalon-dollar qui produit de la fausse monnaie au travers de la planche à billets et de la dette… A quand la banqueroute de ce système ? Et le retour à l’étalon or ou au système bimétallique ?
Même les Américains croient de moins en moins dans ce papier monnaie frappé de symboles maçonniques, qui assoie de plus en plus sa légitimité sur le complexe militaro-industriel américain, sur des fonds rapaces qui gèrent plus d’un tiers de la capitalisation boursière mondiale, et qui règne finalement par t la TERREUR (idéologie woke, dictature LGBTPZ, contrôle social, guerres provoquées et entretenues, révolutions ‘colorées’…). La dette totale américaine, publique et privée, représente plus de la moitié de la dette mondiale et leur seule dette publique, plus du tiers du total de la dette totale mondiale.
Le 31 décembre 2023, les quelques chiffres suivants étaient curieusement alignés : la dette totale mondiale était égale à la capitalisation boursière mondiale elle-même égale au PIB mondial, soit 100.000 milliards de dollars. Le PIB des États-Unis représente moins d’un quart du PIB MONDIAL (mais plus de la moitié de la dette) et perd chaque année de sa superbe en proportion. Si on enlève la financiarisation des économies occidentales, leur part dans le PIB mondial serait nettement corrigée à la baisse, au contraire de la proportion de leur dette qui représente plus des 2/3 de la dette totale mondiale ; sans parler du « hors-bilan », trois fois plus élevé, et dont la dette officielle ne tient pas compte. On ne nous parle que de la partie émergée de cette dette iceberg…
Il aurait été imprimé plus de 4.000 dollars par once d’argent extraite en 2023, et plus de 35.000 $ par once d’or produite. Et il s’est parallèlement vendu plus de 100 fois d’or-papier via les fonds spéculatifs et les banques, sans que ceux-ci ne détiennent en réalité ce métal précieux. C’est bien pourquoi les cours de l’or sont manipulés à la baisse. Quelque 50 ans seulement se sont écoulés depuis la fin de la parité dollar-or du système de Bretton Wodds, lorsque Nixon renonça à la convertibilité du dollar en or. L’once était fixée, depuis 1933, à 35 $, et pourtant le dollar a depuis perdu presque 99% de sa valeur. Alors l’or à 35.000 $ ?!!
Si je divise la seule dette publique américaine, 34.000 milliards de dollars, par les 8.100 tonnes de ladite ‘Réserve Fédérale’, il faudrait que la valeur de l’or soit cent fois plus importante qu’elle ne l’est aujourd’hui pour garantir totalement la dette publique américaine ; l’once d’or devrait ainsi se situer aujourd’hui à plus de 222.000 $.
Ce n’est pas tant la valeur de l’or qui s’est envolée, que ce n’est le dollar qui ne cesse de se déprécier… Ce qui retient les cours de l’or à un prix si bas s’explique par l’existence des crypto-monnaies, lesquelles servent pour l’instant d’exutoire, de distraction, d’alternative mais jusqu’à quand ?
A moins qu’un jour, nous ne nous réveillions avec un ou deux zéros en moins sur nos comptes bancaires. Des Nouveaux euros pour cent anciens. Et hop ! Les épargnants plumés et toutes les dettes divisées par 100, particulièrement les dettes publiques. Peut-être pas les revenus professionnels, mais pour les retraites une petite division par deux ou trois, voire davantage ? Ça s’est déjà produit en Allemagne, le 21 juin 1948, lors du passage du Reich Mark au Deutsche Mark, ou en France le 1er janvier 1960 ; et cela s’était finalement bien passé. Mais aujourd’hui ? La situation n’est plus la même, le pays est presque complètement désindustrialisé, il fabrique de plus en plus de vent et de moins en moins de produits sérieux sur lesquels on pourrait faire rebondir une économie.
Le retour à notre souveraineté, que ce soit de notre monnaie, de nos frontières, comme du reste, ne pourra se réaliser que si nous renouons avec nous-mêmes, avec notre Foi, notre Religion, laquelle nous relie entre nous, à nos anciens, à Dieu. Plutôt que les erreurs de la République et les abominations du Veau d’Or, nous devons retrouver le goût de nous-mêmes, de la famille, de la Nation, de la Vérité et de l’Esperance véritables, et donc de la vraie valeur des choses, tant spirituelles que matérielles.
Nicolas ZAHAR
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