De la liberté d’expression en Ripoublik et démocrassouille

Il n’aura sans doute pas échappé à nos lecteurs avisés qu’au nom de LA LIBERTE, nos libertés, particulièrement les plus naturelles comme celle d’élever nos enfants ou celle de s’exprimer autrement, s’effacent sous les coups de boutoirs de la pesante bienpensance et d’un politiquement républicain strictement encadré par le syndicat de la magistrature et les merdias de grands chemins dont on ne sait plus qui les dirige ? Sont-ce les politiques, les puissances de l’argent, des fraternités plus ou moins obscures ? La réponse est sans doute dans la question considérant que dans cette nébuleuse dévouée, dévote, aux mêmes, « ils » s’inscrivent dans la Révolution, celle qui toujours consiste à faire table rase du passé pour créer un Homme nouveau. C’est d’ailleurs le projet de tous les régimes totalitaires. Les subalternes qui voudraient nous donner l’illusion qu’ils nous dirigent sont aux places que leur ont attribuées leurs maîtres. Et s’ils venaient à ces tristes pions l’idée de s’émanciper, sous l’effet de quelques substances euphoriques dont ils semblent plus nombreux à être accoutumés, quelques révélations nauséabondes, vraies ou faussent peu importe, se rependraient dans les égouts merdiatiques faisant la promotion d’un remplaçant, c’est ce que les plus cyniques appellent sans doute l’ascenseur social. A la seule différence que celui qui appuie sur le bouton pour choisir l’étage est celui qui s’est emparé discrètement de l’immeuble.

Faut-il rechercher la genèse de tels phénomènes jusqu’à l’épisode tragique de la Révolution anti française et de sa Terreur, matrice des totalitarismes du siècle dernier ?

Celle-ci s’était employée à établir une loghorrécratie, première étape nécessaire pour changer le langage et donc la pensée. Lorsque le langage est pris en main, c’est la pensée qui est visée, et ainsi la capacité à analyser, comprendre, imaginer, concevoir, penser, aimer, à se défendre même…L’Homme nouveau n’a aucune dimension humaine et divine, dans le sens biblique du terme, pour les idéologies matérialistes qui nient la dimension strictement divine de l’âme humaine. Ces idéologies conçoivent l’Homme comme un amas d’atome plus ou moins organisé, où l’Homme ne serait qu’un mort en permission, tiré du néant il devrait retourner dans cet enfer. Ceux qui veulent échapper à cet enfer en recherche un autre, l’immortalité sur Terre ou dans la virtualité des réseaux. L’Homme n’est ainsi qu’un animal dont la théorie vaseuse de l’évolution enseignée aujourd’hui comme un dogme à nos enfants, le place au-dessus de la chaîne alimentaire uniquement et par hasard. L’Homme serait son propre dieu, un dieu éphémère et débile qui doit être commandé par un autre dieu à peine moins débile, une idole, un gourou à la mode du génie des Carpates, du grand Timonier ou d’un petit père des Peuples en remplacement de Notre Père. Une Révolution c’est un tour sur soi-même qui vous ramène en arrière si elle ne vous fait pas trébucher. Le mensonge et les paradis artificiels sont des marchés de dupes, ceux qui les ambrassent se font bruler les lèvres à chaque fois.

L’Homme a bien une âme humaine, qui la distingue de toutes les créatures ici-bas dont Dieu nous a confié la charge. Les Grecs avaient bien compris que l’Homme avait une âme végétale, animale et humaine. Tous les hommes ici-bas, à toutes les époques se sont posés la question de Dieu, jamais les plantes et les animaux ; c’est bien ce qui nous distinguent de toutes les créatures. Tous les groupes humains se sont attachés à créer un Panthéon divin plus ou moins dirigé par un Chef qui est le Dieu unique ; il faut bien un créateur du début, du néant rien ne sort sans l’étincelle du Créateur, ni le hasard, ni un grand horloger. Les hommes ont édifié des sépultures pour leurs morts, les animaux jamais. A quel moment l’Homme ne s’est-il jamais posé de question sur son Créateur ? Jamais ! Les révolutionnaires de la Terreur ont rédigé une Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen sans Dieu, il n’en reste rien sinon une logorrhée pour les joyeux crétins d’une crèche sans Sauveur. Lorsque Youri Gagarine est revenu du ciel, Krouchtchev le prenant à part lui demanda s’il avait vu Dieu, le cosmonaute qui était un très sincère croyant et un plaisantin lui affirma que oui ; c’est alors que le Chef de l’Union Soviétique lui demanda de n’en parler à personne. L’Homme dispose du libre arbitre de croire ou de ne pas croire, comme il peut aimer ou haïr.

Au fait, dois-je préciser l’Homme et la Femme, comme s’il s’agissait de deux espèces différentes ? Dois-je aussi préciser les hommes, les femmes, les non binaires, homosexuels, hétérosexuels, transsexuels, asexuels, plus ou moins équipés, noirs, jaunes, métisses, quarterons…un peu comme pour les animaux ? Voici l’exemple le plus récent de la loghorrécratie qu’une kakistocratie tente de nous imposer jusqu’au dogme, sous la protection bienveillante de nos pseudo-élites ploutocrates, et toujours au nom de la Liberté sacrée et de l’état de droit, par les magouilles de la démocrassouille.

C’est en voulant combattre le dogme de la Sainte Eglise que l’adversaire tente de nous imposer les siens. C’est au nom de le Liberté que les mêmes veulent nous supprimer nos libertés les plus naturelles et fondamentales. C’est au nom de la démocratie qu’ils voudraient nous imposer leurs totalitarismes. C’est au nom de l’Education Nationale que nos enfants sont soumis à une ré-Education anti-Nationale, véritable fabrique à crétins, bons pour la soumission et l’abattoir.

Comme tous les mensonges ceux-ci aussi finiront par s’écrouler. Puisque ce système mondialiste repose d’abord sur le veau d’or, une fausse monnaie fabriquée par de la dette, c’est par l’effondrement premier de cette mauvaise fondation que tout l’édifice est déjà en train de s’écrouler. Et lorsque cet édifice de mensonge aura fini d’imploser la Vérité, parfois sous ses aspects les plus rudes, s’imposera même aux nuques les plus raides.

Nicolas ZAHAR

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