« DAVOS. Le discours de Javier Milei le président argentin, qui a raison ! ». L’édito de Charles SANNAT

Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Autant vous dire que le président argentin a été fraîchement accueilli par Klaus Schwab, l’Homme des hommes de Davos.

A la fin, les applaudissements ont été peu fournis et tout juste polis.

C’est un signe important.

Un symbole majeur.

Vous connaissez cette citation apocryphe de Voltaire. « Pour savoir qui vous dirige vraiment, il suffit de regarder ceux que vous ne pouvez pas critiquer. »

Vous avez également la symétrie intellectuelle.

Pour savoir qui a peut-être raison, il suffit de regarder ceux que l’on doit critiquer et faire passer pour des imbéciles !

Ma version est moins belle, mais elle n’en reste pas moins vraie.

Trump comme Poutine sont honnis parce qu’ils attaquent frontalement le mondialisme actuel et le projet de  » nouvel ordre mondial » porté par les hommes de Davos qui se gavent dans tous les sens du terme.

Javier Milei, lui n’attaque pas directement le mondialisme ou les entreprises.

Non.

Il dit aux chefs d’entreprises rassemblés à Davos que leurs entreprises seront toujours les bienvenues en Argentine, qu’il veut qu’ils gagnent de l’argent, bref, il leur déroule un tapis rouge, et rien.

Aucune réaction alors que la foule des chefs d’entreprise aurait du être en délire de joie.

Et rien.

Vous savez pourquoi ?

Parce que Milei dit la vérité sur le socialisme, qui est une vraie calamité. Je ne vous parle pas de la nécessaire protection sociale, de la juste, de la nécessaire et de l’indispensable solidarité. Je vous parle des dérives du socialisme, idéologie qui mène inéluctablement à l’échec parce qu’elle étouffe en réalité la liberté des hommes.

C’est cela qu’a dit Milei en commençant par mettre en garde sans faux-fuyant.

« Je suis ici aujourd’hui pour vous dire que l’occident est en danger. Il est en danger parce que ceux qui sont supposés défendre les valeurs de l’occident sont corrompus par une vision du monde qui conduit inéluctablement au socialisme et donc à la pauvreté ».

Il faut bien comprendre le projet des hommes de Davos.

C’est un projet dystopique chinois.

Une liberté de commercer pour les très grandes multinationales dirigées par la caste des seigneurs dans une nouvelle féodalité et une dictature politique où il n’y a ni droit politique ni droits sociaux mais un contrôle social.

Le projet des hommes de Davos ce n’est pas plus de liberté.

Le projet des hommes de Davos c’est moins de liberté.

Le projet des hommes de Davos, c’est moins de propriété pour vous mais tout pour eux. « Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux ». Vous serez surtout contrôlés, surveillés et sanctionnés si nécessaire.

Le projet des hommes de Davos n’est pas un projet libéral mais un projet dictatorial.

C’est l’histoire du plus grand vol de richesse, c’est l’histoire d’un vol rendu possible par la destruction systématique des Etats et des nations, unique protection de ceux qui n’ont rien ou pas grand chose. L’Union Européenne est partie intégrante de ce projet de destruction de la liberté et des nations.

Il faut comprendre ce qui se joue.

Milei a fait preuve d’un immense courage en allant à Davos leur parler de liberté pour tous.

De propriété pour chacun.

Vous n’entendrez pas parler de son discours.

On vous dira qu’il est fou.

On vous dira que c’est un malade.

Pourtant, il a raison.

La liberté est la clef.

La liberté et le droit de propriété libèrent et assurent la prospérité du plus grand nombre et c’est ce qu’il passe depuis la fin du féodalisme.

Alors Milei n’a pas été applaudi. Il n’a pas été acclamé.

Milei, le libertarien a pour projet l’inverse du projet des hommes de Davos.

Il met la responsabilité individuelle, la liberté et la propriété au cœur de son action politique parce que ces trois valeurs sont à la base du développement de toutes les sociétés qui réussissent, avancent et construisent un avenir meilleur aux générations futures.

Seul Elon Musk a compris et « twitté » le discours de Milei en disant  » bonne explication de ce qui rend les pays plus ou moins prospères ».

Rendre un pays prospère pour le plus grand nombre c’est un projet qui suffit dans ce monde orwellien pour vous faire passer pour un fou furieux ou un abruti.

Vous avez ci-dessous l’intervention de Milei en anglais ou en espagnol.

Comme dit le président argentin :

Vive la liberté bordel ! En espagnol c’est  » viva la libertad carajo ! »

Pour ceux qui sont inscrits à la lettre Strategies, cela doit vous parler, vous rappeler le contenu du dossier « L’Homme des hommes de Davos » que j’ai écrit en août 2020. Elles ne sont pas fortes mes poules de cristal ?!!

Retrouvez ma vidéo de l’époque : https://youtu.be/lQ9cJqxYWcE?si=Q7Oq_-mJdJxLIfkk

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

Source : Insolentiae

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