Dans Newsweek, un épidémiologiste de Yale soutient l’hydroxychloroquine
Harvey A. Risch, professeur d’épidémiologie à l’école de médecine de Yale (USA) analyse dans un article accepté pour publication dans l’American Journal of epidemiology le 27 mai 2020, cinq articles issus de divers pays qui montrent tous une efficacité significative de la bithérapie hydroxychloroquine-azithromycine, administrés en ambulatoire, dans le traitement de la Covid-19.
Comme je suis l’histoire de la Covid-19, je voudrais mentionner une lecture intéressante : un billet d’opinion que Harvey Risch a fait paraître dans Newsweek du vendredi 24 juillet 2020. Intitulé : « La clé pour vaincre la COVID-19 existe déjà. Nous devons commencer à l’utiliser. » L’article est accessible ici.
Harvey A. Risch n’est pas totalement n’importe qui. Son CV nous apprend qu’il est docteur en médecine et docteur es sciences et qu’il est professeur d’épidémiology dans le département d’épidémiologie et de santé publique à l’école de médecine de Yale (Connecticut, USA).
L’article est en anglais. C’est une défense vigoureuse de l’hydroxychloroquine associée à l’azithromycine. Je traduis la première partie de la conclusion : « Dans le futur, je suis persuadé que ce malencontreux épisode concernant l’hydroxychloroquine sera étudié par les sociologues de la médecine comme un exemple classique de la manière dont des facteurs extra-scientifiques ont prévalu sur la preuve médicale claire. »
Dans cet article, Harvey Risch s’appuie sur un manuscrit qu’il a soumis à l’American Journal of Epidemiology et qui a été accepté pour publication le 27 mai 2020 (cf le site du journal). La version soumise est librement disponible sur ce même site.
Dans cet manuscrit, Harvey Risch analyse 5 publications (dont 2 essais cliniques contrôlés) issues de plusieurs pays qui montrent que le tandem hydroxychloroquine-azithromycine administré en ambulatoire a un effet bénéfique significatif sur les patients infectés par le coronavirus. D’autre part, Harvey Risch souligne que les effets secondaires de l’hydroxychloroquine sont très faibles, puisque cette molécule a été administrée à plus de 300 000 adultes âgés avec des comorbidités multiples et que le taux d’arrythmies cardiaques est estimé à 47 / 100000, dont moins de 20% de mortalité. Soit 9 morts pour 100000 malades âgés, à comparer, aux États-Unis, avec les 10000 américains qui meurent chaque semaine de la Covid-19.
Il semblerait que la vérité scientifique fasse son chemin. Peut-être, dans l’avenir, regarderons nous, nous aussi, cet épisode de Covid-19 comme la preuve de l’influence délétère d’intérêts financiers sur les décisions de santé publique prises par nos politiques. Cette influence est pourtant avérée : le médiator en est un excellent et récent exemple. Pour ce qui est de la Covid-19, la France est en queue de peloton mondial quant aux dégâts faits par le virus. Quand l’épisode sera vraiment terminé, la question se posera, j’espère, de savoir si la panique générée dans la population par des annonces apocalyptiques, le dénigrement systématique de ceux qui n’étaient pas inféodés à Gilead, le fabricant du Remdesivir, et l’entêtement obtus à ne pas vouloir admettre leurs erreurs vaudront à nos décideurs, à leurs conseillers et à la firme Gilead le même traitement que celui réservé aux prosélytes du médiator ?
Source : Médiapart
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