Dans cette période où 3 milliards d’humains sont confinés, le passage en force de la technologie 5G prépare un autre drame.

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Même si nous sommes intuitifs et même si cette crise que nous traversons est le fruit d’une loi de causalité cohérente, nous avons été surpris par la brutalité et la rapidité avec laquelle elle est traitée.

La crise sanitaire que nous traversons nous transmet au moins deux enseignements :

– Le premier est que nous sommes tous liés les uns aux autres et que c’est bien la guérison de toute l’humanité dont il est question.

– Le second est que tous les systèmes sont imbriqués, le système sanitaire, le système financier, économique, d’éducation, culturel, philosophique et spirituel.

La crise sanitaire n’est que le premier acte d’une crise bien plus importante qui concerne notre système politique, économique, d’éducation…

La crise est bénéfique à l’endroit où elle montre les fragilités d’un système dans son ensemble et permet de reconstruire différemment. Le système qui s’effondre est un système où nous avons sans cesse séparé. L’économie de l’écologie, les intérêts individuels et les intérêts collectifs, les sciences et la philosophie.

La sagesse nous invite à l’intégration non à la séparation.

Nous avons vu combien un simple virus invisible à l’oeil nu peut avoir de répercussion sur l’économie, la santé mentale, l’écologie de notre planète.

Nous avons vu combien les intérêts conjugués de certains politiques, lobbys et industriels, peuvent fragiliser la cohésion, pervertir la guérison.

Il est grand temps que nous portions sur notre société un regard holistique, global, et sage. Nous y sommes prêts et nous sommes de plus en plus nombreux à y aspirer.

La pandémie dans le monde a été renforcée par la destruction d’écosystèmes naturels qui jouaient un rôle clé depuis la nuit des temps dans l’absorption des virus. Cette réalité pourrait inspirer une plus grande sagesse.

En ce sens, le déploiement en urgence, sans concertation, sans vision et sans prise de hauteur de la technologie 5G n’est pas qu’inutile. Elle est profondément dangereuse.

L’urgence à l’imposer est indécente.

Le déploiement de la 5G n’est pas qu’un banal progrès technique qui concerne les industriels. C’est encore une transformation de nos systèmes. Tous les acteurs concernés devraient participer à ce grand débat. La 5G dans quel but ? Quelle finalité, quels moyens, quels effets secondaires ? Aucun débat, aucun enseignement n’ont été partagés. Pourtant, le déploiement des antennes commence en Belgique et est programmé pour juin en France.

Quelle violence d’en imposer le déploiement à une période où nous ne sommes pas disponibles pour aborder ce thème en sérénité et en connaissance de cause, à une période où les opposants, les associations sont confinées. Comment ne pas imaginer que ce calendrier ne soit volontairement imposé pour stopper justement les oppositions sans être traité de complotiste ?

La pandémie du coronavirus impose de réduire la pollution électromagnétique, certainement pas de l’accroître. Lorsqu’ils sont exposés aux champs électromagnétiques, les microbes et virus se reproduisent plus rapidement que les cellules.

Si nous voulons être cohérent quant à la lutte contre la pandémie, il ne suffit pas d’imposer le confinement. Il est nécessaire d’être attentif à notre système immunitaire par une alimentation riche en produits frais, à une hygiène de vie, par un mental stable et positif, mais aussi, par une exposition aux rayonnements électromagnétiques la plus limitée que possible.

Le déploiement brutal des nouvelles technologies 5G vont considérablement renforcer ce rayonnement. Nous savons l’impact de la 5G sur les molécules d’eau. Il existe encore peu d’études sur les effets indésirables de la 5G sur l’homme, mais celles existantes confirment que l’exposition continue à de très basses fréquences provoque un affaiblissement de notre système immunitaire. Elle renforce l’électro sensibilité qui touche déjà 8% de la population et qui est source de migraines, d’insomnies, de dépression, d’infertilité. Le déploiement de ces ondes perturbe fortement la vie des insectes et des oiseaux.

A ce jour, 240 scientifiques ont déjà montré que la 5G était dangereuse pour la santé et pour l’environnement. Les Suisses s’opposent à son déploiement et plusieurs pays s’interrogent. Comment comprendre que la France au contraire impose un déploiement massif, brutal et injustifié, contradictoire avec tout principe de précaution de concertation et de démocratie.

Dans cette période si sensible, la sécurité et la santé de tous doit être préservée.

La technologie 5G étant dangereuse pour beaucoup de chercheurs, une loi existait jusqu’à présent pour nous protéger de son déploiement trop rapide. une loi, dite loi Abeille. Cette loi permettait de préserver un minimum de transparence d’information et de concertation dans le déploiement par les installateurs de cette technologie. Elle permettait notamment aux maires d’être informés des tests en cours.

Le 30 mars, une sixième ordonnance vient d’être publiée dans le cadre de l’urgence sanitaire. Elle développe le pouvoir des installateurs et anéantit les précautions de transparence, d’information et de prudence les plus élémentaires.

Dans une période qui pourtant amène à la prudence, les installateurs sont désormais exemptés de transmettre aux maires les dossiers techniques. Ils peuvent s’affranchir de l’accord préalable de l’Agence nationale des fréquences, sont dispensés d’autorisation des services d’urbanisme. Utiliser la crise sanitaire imposée à titre provisoire pour le déploiement sans concertation de cette technologie est malhonnête.

Cette technologie n’est pas qu’un drame sanitaire. C’est aussi un choc écologique. En 2007, le numérique représentait déjà 2 % des émissions de gaz à effet de serre. Ce chiffre a doublé en dix ans. De plus, l’extraction des minerais nécessaires à la fabrication de nouveaux objets connectés détruit rapidement les écosystèmes.

La terre et l’être humain ont les mêmes besoins. Besoin d’air, d’eau, mais aussi magnésium, calcium, or, argent, lythium. Fragiliser l’un c’est exposer l’autre.

Nous sommes de plus en plus nombreux, à réaliser que cette crise (aussi pénible soit elle pour le plus grand nombre), est aussi une opportunité de méditer, de transformer radicalement notre façon de consommer, de nous comporter avec l’environnement.

Nous sommes de plus nombreux à vouloir construire une société plus solidaire, démocratique et écologique.

Nous sommes de plus en plus nombreux à envisager une sobriété heureuse, non pas comme un retour à l’âge de pierre, mais comme une évolution de société.

Nous sommes de plus en plus nombreux à souhaiter que la technologie et l’économie soient au service de l’humanité et non pas l’humanité au service de l’économie et de la technologie.

Le temps nous est compté et les décisions que nous prenons aujourd’hui seront les bases des crises que nous devrons gérer demain.

Puissions-nous laisser la sagesse, la sobriété, et la prudence dominer ces choix.

Arnaud RIOU
3 AVRIL 2020

Source : Facebook

Arnaud RIOU est auteur, coach, formateur, conférencier, Arnaud RIOU explore les différentes dimensions de l’être humain. Il est le fondateur de l’académie de l’acte.

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