Crimes de guerre : Moscou enquête sur l’affaire des “mercenaires français”
Le Comité d’enquête de Moscou s’est saisi de l’affaire des “mercenaires français” qui agite depuis plusieurs jours la Toile russe. Ces derniers seraient accusés d’avoir tué à bout portant des prisonniers russes.
Chargé d’instruire les affaires les plus sensibles du pays, le Comité d’enquête du parquet russe s’est saisi de l’affaire des “mercenaires français” qui agite depuis plusieurs jours les réseaux spécialisés, écrit le 26 avril l’agence de presse officielle Ria Novosti. Les deux hommes, engagés au sein des forces ukrainiennes, auraient commis des crimes de guerre à l’encontre de prisonniers russes.
“Les mercenaires français auraient participé aux hostilités dans les rangs du régiment nationaliste Azov et de la 92e brigade des forces armées ukrainiennes, qui sont interdits dans la Fédération de Russie. L’un d’entre eux a publié une photo de l’exécution de trois captifs russes, abattus à bout portant”, affirme le Comité d’enquête sur sa chaîne Telegram.
Les enquêteurs russes établiront “toutes les circonstances de ce qui s’est passé afin de traduire en justice les personnes impliquées dans ce crime”, peut-on y lire.
Deux groupes russes, très actifs sur le réseau Telegram, sont à l’origine de cette
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Crimes des mercenaires français en Ukraine
Réseau Voltaire
jeu., 27 avr. 2023 16:44 UTC
La Commission d’enquête russe sur les crimes commis en Ukraine a déclaré avoir identifié des mercenaires français parmi les responsables de l’assassinat de 25 prisonniers de guerre russes. Ils auraient agi dans le cadre du Bataillon Azov et de la 92° brigade des forces armées ukrainiennes.
La Commission d’enquête établira toutes les circonstances des incidents pour traduire en justice les personnes impliquées dans la commission des crimes.
Il y aurait 8 000 mercenaires étrangers sur le front ukrainien, principalement Polonais, États-uniens, Canadiens, Roumains et Britanniques.
Selon le Haut Commissaire des Nations unies pour les Droits de l’homme (OHCH), l’Autrichien Volker Turk, l’Ukraine n’engage aucune poursuite contre ses soldats ayant commis des crimes de guerre documentés.
Le Code pénal français punit de 5 ans d’emprisonnement et de l’interdiction des droits civiques, civils et de famille, les activités de mercenariat (art. 436). Les mercenaires comme les soldats réguliers doivent, en outre, répondre des actes de torture et des assassinats de prisonniers. Ils encourent alors la réclusion à perpétuité.
Source : Sott.net
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