Covid-19 – L’OMS reconnaît la réalité des complots
par Jean-Dominique Michel.
Dans leur intense travail de communication et beaucoup de désinformation, nos gouvernements et les organisations internationales ne semblent pas étouffés par beaucoup de scrupules. Les fake news il est vrai sont devenues au cours du temps une de leurs principales marques de fabrique et, ici, les « informations » qui nous sont données jour après jour au sujet de l’endémie (et non plus, depuis longtemps, épidémie) de Covid continuent d’être fortement distordues et faussées.
Par un joyeux hasard du calendrier, Jacques Baud, colonel de l’armée suisse, expert en armes chimiques et nucléaires, vient de sortir un livre intitulé « Gouverner par les Fake News – Conflits internationaux : 30 ans d’intox utilisées par les occidentaux« . On ne peut qu’en recommander sa lecture tellement il est pointu et solidement documenté dans ce nouveau « debunkage » des dérives durables de nos soi-disant démocraties.
L’avant-propos vaut à lui seul le détour, avec cette pointe charmante : si vous remplacez « militaire » et « géo-stratégique » par « sanitaire », vous avez toutes les clés de lecture nécessaires pour comprendre ce qui organise le désastre en cours de la réponse face au Covid.
Ce qui n’est pas le moins du monde étonnant, les mêmes causes produisant bien sûr les mêmes effets : ces scories systémiques asservissant nos états sont les mêmes dans tous les domaines.
L’OMS de son côté est un drôle d’oiseau, le meilleur y côtoyant le pire.
Dans le premier registre, il y a la compétence et l’intégrité des hommes et femmes qui y travaillent, ainsi que des programmes indéniablement utiles et novateurs. Dans le second, la corruption institutionnelle qui y sévit, tenant autant aux états (et donc à des questions politiques) qu’aux financeurs privés qui en assurent aujourd’hui 80% du budget sans le moindre désintéressement – bien au contraire.
Si certains naïfs aiment encore s’illusionner que ces généreuses contributions sont faites par philanthropie, la réalité est évidemment plus trash. Les intérêts maffieux y ont largement le champ libre et veillent à ce que soient imposées des décisions assurant leur prospérité.
Cela m’amuse et me sidère toujours dès lors d’entendre des groupes et des experts citer les prises de position de l’OMS comme un gage de vérité ! C’est pourtant le cas de nombreux « spécialistes » par exemple au sein de la « Task Force ».
De son côté, l’OMS participe activement à la censure qui se met redoutablement en place à l’échelle planétaire. Dans leur marche à pas militaire vers cette censure, les réseaux comme Facebook et LinkedIn ont modifié récemment leurs règlements pour pouvoir supprimer sans autre forme de procès toute information qui serait contraire aux positions de la-dite OMS.
Bonjour la recherche scientifique (forcément faite de données contradictoires) et le débat citoyen, où s’expriment forcément des points de vue différents !
Dans sa propagande (présentée of course comme une contre-propagande), l’OMS a tout de même reconnu récemment l’existence de complots. C’est bien sûr la moindre des choses si l’on adhère à ce constat selbstverständlich que croire que tout est complot ou que rien ne l’est sont des positions aussi déraisonnables l’une que l’autre.
Quand on entre dans l’affirmation de l’OMS à ce sujet, les choses deviendraient franchement comiques s’il ne s’agissait pas d’un sujet aussi important !
*
Voici donc ce que l’on trouve sur le site où l’organisation tente de se présenter comme une source fiable :
En français, cela donne :
« Les vraies conspirations, petites ou grandes, existent. Elles sont la plupart du temps centrées sur un événement ou une personne en particulier, comme un assassinat ou un coup d’état. Elles sont révélées au grand jour par des lanceurs d’alerte et des médias, sur la base de faits et d’éléments probants vérifiables.
Vous cherchez un vrai complot ? En 2006, le tribunal de district de Washington DC aux États-Unis, a jugé que les principales compagnies cigarettières étaient coupables d’avoir comploté. Pendant des décennies, elles avaient occulté les preuves des risques pour la santé associés au fait de fumer pour assurer de meilleures ventes. »
Ce qui invite à quelques commentaires :
Il va de soi que les complots « singuliers » ou « ponctuels », de la nature de ceux mentionnés dans ce paragraphe, existent bel et bien.
Dans le domaine de la santé, c’est toutefois la réalité de la « corruption systémique » constatée depuis plusieurs décennies qui pose problème. Contrairement à ce qu’évoque ici l’OMS pour faire diversion, ces complots ne sont pas du tout circonscrits à tel ou tel événement : il s’agit de la distorsion globale et chronique conduisant à ce que des intérêts particuliers (essentiellement industriels) soient systématiquement prépondérants dans les prises de décision sanitaires nationales et internationales. Ceci au détriment évidemment de la santé des populations.
Les lectrices et lecteurs de ce blog ont eu l’occasion de se familiariser avec ce concept complexe et inquiétant : la réalité que l’OMS et les gouvernements cherchent à cacher est que ce sont en réalité les intérêts de l’industrie pharmaceutique qui dictent depuis deux décennies au moins les politiques sanitaires dans nos pays.
Nous nous trouvons ici en pleine « schizophrénie institutionnelle » puisque cet état de fait, d’une toxicité hautement problématique pour nos états et leurs populations, est connu, reconnu, et nommé aussi clairement qu’il est possible dans la littérature scientifique, mais aussi dans des rapports parlementaires ou d’organisations internationales.
Un célèbre rapport de la Chambre des Communes britannique, que je cite une fois de plus, révélait déjà en 2005 :
« L’industrie pharmaceutique trahit systématiquement ses responsabilités à l’égard de la population et des institutions. Les grandes firmes se sont de plus en plus focalisées sur le marketing, bien plus que sur la recherche, et elles exercent une influence omniprésente et persistante, non seulement sur la médecine et la recherche, mais sur les patients, les médias, les administrations, les agences de régulation et les politiques. (…)
Elle s’est infiltrée dans tout le système, à tous les niveaux. C’est elle qui définit les programmes et la pratique médicale. Elle définit aussi les objectifs de recherche de médicaments sur d’autres priorités que celles de la santé publique, uniquement en fonction des marchés qu’elle peut s’ouvrir. Elle détermine non seulement ce qui est à rechercher, mais comment le rechercher et surtout comment les résultats en seront interprétés et publiés. Elle est maintenant hors de tout contrôle. Ses tentacules s’infiltrent à tous les niveaux. Il faut lui imposer de profonds changements. »
Cette embarrassante réalité est encore plus prégnante aujourd’hui que lorsque ce rapport fut publié, en 2005. Voici deux citations récentes qui en attestent de manière aussi probante qu’il est possible :
« Le secteur de la santé dans lequel la vulnérabilité à la corruption est généralisée, en ce qui concerne notamment les marchés publics et l’industrie pharmaceutique, a donné lieu à une étude plus détaillée dans plusieurs États membres. Ces pays élaborent actuellement des stratégies et des réformes pour tenter de venir à bout de la corruption dans le secteur de la santé. Les résultats tangibles sont toutefois maigres jusqu’à présent. Les commissions occultes et la corruption dans les marchés publics et le secteur pharmaceutique demeurent préoccupants. »
RAPPORT DE LA COMMISSION AU CONSEIL ET AU PARLEMENT EUROPÉEN (Rapport anticorruption de l’UE 03.02.2014)
Dans de nombreux pays, la santé est l’un des secteurs les plus corrompus. Cette situation a des implications importantes pour l’égalité et la non-discrimination, car elle a un impact particulièrement marqué sur la santé des populations en situation de vulnérabilité et d’exclusion sociale, en particulier celles qui vivent dans la pauvreté et les enfants.
La corruption est généralement définie comme « l’utilisation abusive d’un pouvoir public ou d’un pouvoir confié à des fins privées ». Une distinction est souvent faite entre la « grande » et la « petite » corruption. D’autres définitions font la distinction entre les types de corruption, qui comprennent entre autres la corruption politique et institutionnelle. Par exemple, la « corruption institutionnelle » résulte de la normalisation des comportements qui compromettent la recherche de la vérité et conduisent à la formation de structures d’incitation perverses, et concerne donc le comportement des acteurs qui exploitent leur position institutionnelle pour influencer les processus et les actions des institutions.
Trois caractéristiques principales rendent le secteur de la santé particulièrement vulnérable à la corruption : les asymétries de pouvoir et le déséquilibre des informations, l’incertitude inhérente à la sélection, au suivi, à la mesure et à la fourniture des services de santé et la complexité des systèmes de santé.
Dans mon rapport, j’ai mis l’accent non seulement sur les formes de corruption qui sont légalement définies comme des infractions à la loi, mais aussi sur les pratiques qui sapent les principes d’éthique médicale et de justice sociale, ainsi que l’efficacité et la transparence de la prestation des soins de santé.
Le droit à la santé fournit un cadre normatif précieux et constitue un impératif juridiquement contraignant pour analyser et traiter la corruption qui affecte la santé et qui se produit dans le secteur de la santé et au-delà. Ce cadre reflète les notions de bonne gouvernance, de transparence, de responsabilité et de participation, qui sont essentielles lorsqu’il s’agit de traiter et de combattre la corruption.
En termes d’obligations légales, la corruption sape l’obligation de l’État de réaliser le droit à la santé « au maximum de ses ressources ».
La corruption, dans la société en général et dans le secteur de la santé en particulier, affecte l’environnement réglementaire et l’efficacité des institutions de l’État. Elle entrave la croissance économique et le développement durable ainsi que la distribution équitable des ressources. Elle sape la confiance du public dans l’État et entrave la réalisation des engagements pris dans le cadre des objectifs de développement durable, en particulier l’objectif 16 visant à créer des institutions efficaces et responsables.
Déclaration de Dainius Pūras, rapporteur spécial sur le droit qu’a toute personne de jouir du meilleur état de santé physique et mentale possible, lors de la 72e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies (2017). Lien vers le texte original (en anglais).
*
Dans son brillant ouvrage « Remèdes mortels et crime organisé, Comment l’industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé » (publié aux presses de l’Université Laval à Québec), le Pr Peter Gøtzsche montre, ni plus ni moins, que le business model de l’industrie pharmaceutique est devenu similaire à celui du crime organisé.
Délire de complotiste ? Rien ne saurait en être plus éloigné. Le réquisitoire du Pr Gøtzsche, un des tous meilleurs spécialistes actuels des données médicales, est aussi rigoureux que documenté. Voilà la présentation de son livre telle qu’elle figure sur la page de son éditeur :
« Cet ouvrage va provoquer un orage car il apporte des preuves détaillées démontrant que le pouvoir d’intimidation de l’industrie pharmaceutique est colossal, ce qui explique la gravité des dégâts infligés partout. Le public doit être informé de ces horreurs.»
Dr Fernand Turcotte, médecin et traducteur
LES MÉDICAMENTS D’ORDONNANCE SONT LA TROISIÈME CAUSE DE MORTALITÉ APRÈS LES MALADIES CARDIAQUES ET LES CANCERS.
Dans ce récent ouvrage révolutionnaire, Peter C. Gøtzsche lève le voile sur les comportements frauduleux de l’industrie pharmaceutique dans les domaines de la recherche et de la commercialisation et sur son mépris moralement répugnant pour la vie humaine. L’auteur établit des rapprochements convaincants entre l’industrie pharmaceutique et l’industrie du tabac et révèle l’extraordinaire vérité derrière les efforts déployés pour semer la confusion et détourner l’attention du public et des politiciens. Il s’appuie sur des données probantes et traite de manière détaillée de l’extraordinaire défaillance du système causée par le crime généralisé, la corruption et l’inefficacité de la réglementation pharmaceutique – une réglementation qui, selon lui, doit être radicalement transformée.
« Si nous prenons autant de médicaments, c’est principalement parce que les compagnies pharmaceutiques ne vendent pas des médicaments, mais des mensonges à leur sujet. C’est ce qui fait que les médicaments sont si différents du reste… Tout ce que nous savons sur leur compte, c’est ce que les compagnies ont choisi de nous dire et de dire à nos médecins… Les patients ont confiance dans leurs médicaments parce qu’ils extrapolent la confiance qu’ils ont envers leurs médecins et la reportent sur les remèdes que ces derniers leur prescrivent. Ils ne sont pas conscients que les médecins, s’ils en savent long sur les maladies et la physiologie et la psychologie humaines, en connaissent très, très peu sur les médicaments si ce n’est les informations fabriquées de toutes pièces par l’industrie pharmaceutique… Si vous ne croyez pas que le système est hors de contrôle, je vous invite à m’écrire pour m’expliquer pourquoi les médicaments sont la troisième cause de mortalité… Si une épidémie provoquée par une nouvelle bactérie ou un nouveau virus avait fait autant de victimes – ou si elle avait même causé un centième seulement des décès associés aux effets secondaires des médicaments –, nous aurions tout fait pour la contenir. »
Je rappelle si cela était encore nécessaire que ce constat a été partagé par le centre d’éthique de l’Université de Harvard et nombre de rédacteurs en chef des principales revues médicales : le système est dévoyé, carrément destructeur, et conduit à un véritable détournement de fonds public à l’échelle planétaire, basée sur une science falsifiée et la complicité des gouvernements.
Rien à voir donc bien sûr avec quelques complots isolés : il s’agit ni plus ni moins qu’une dérive mafieuse à large échelle à laquelle participent par la force des choses les gouvernements, les universités et hôpitaux, les comités d’experts, les sociétés savantes, etc.
Avec, donc, une évidente et difficilement contestable dimension criminologique.
Pour celles et ceux que cela intéresse, le rapport de la commission d’enquête du Sénat français suite à l’épidémie de H1N1 en 2009 et les opérations hautement lucratives réalisées par les sociétés pharmaceutiques et vaccinales à cette occasion (avec la complicité active de nos gouvernements) reste un cas d’école d’autant plus intéressant qu’il contient (déjà) tous les motifs qu’on a pu voir depuis mars 2020 !
Le rôle problématique joué par l’OMS dans cette histoire -et spécifiquement l’influence que semble avoir exercé sur elle l’industrie pharmaceutique- est connu et reconnu, y compris par le Conseil de l’Europe :
Manque de transparence, conflits d’intérêts, dramatisation, opacité, influence des lobbies : les rapports des futures commissions d’enquête sur l’épidémie de Covid n’arriveront pas à d’autres conclusions.
Plus le temps passe, et plus il devient évident que l’entretien insensé de mesures franchement « délirantes » ne peut avoir comme justification possible que l’emballement d’une perception profondément distordue de la réalité combinée à l’attente d’un vaccin hyper-lucratif (un marché mondial à plusieurs centaines de milliards de dollars). Tout ceci pour une épidémie qui n’aura été que la dixième plus grave depuis 1945, pour laquelle 98% de la population n’a jamais rien risqué et qui est désormais éteinte depuis quatre mois chez nous !
Tension sociétale
Ayant assumé de jouer le rôle de mettre en perspectives ces réalités dès le mois de mars, je me suis évidemment senti assez seul dans un rôle qui était alors inconfortable. Cette étape est désormais dépassée puisque les langues se délient et que les prises de position se multiplient : les experts, médecins et épidémiologistes exempts de conflits d’intérêts ne cessent d’intervenir pour stopper la fuite en avant délétère dans laquelle nous sommes engagés.
Certains acteurs économiques interviennent fort à propos pour dénoncer le saccage de nos économies pour le seul profit des GAFAM et des pharmas : le multi-entrepreneur suisse Antoine Hubert a par exemple récemment publié un tonique entretien dans le magazine Bilan pour mettre en garde que la gestion de l’épidémie était devenue franchement délirante, ce qu’elle est en effet aujourd’hui .
Le rédacteur en chef du même magazine, Serge Guertchakoff, vient de lancer un excellent « Appel au bon sens » dans un éditorial. Le mien remonte au 12 mars dernier. Je n’aime pas trop me la ramener, mais si M. Berset et les autorités de santé avaient su l’écouter, nous serions infiniment moins mal aujourd’hui que nous le sommes réellement, avec des pans entiers de notre économie (comme le tourisme, l’hôtellerie ou la restauration, mais -et de loin- pas que) au bord de l’effondrement.
On le sait hélas : il ne sert à rien d’avoir raison trop tôt.
Et il est heureusement encore temps (mais il presse de plus en plus) d’avoir raison ensemble.
*
Quand Alain Berset dérape
Pendant ce temps-là, hélas, notre « ministre de la santé » Alain Berset ne trouve rien de mieux que de basculer à son tour dans la stigmatisation et l’injure à l’égard des opposants à sa politique. Ce qui est extrêmement préoccupant, les libertés de conscience, d’opinion et d’expression étant à ce que l’on sache centrales à la démocratie.
A l’image de Emmanuel Macron en France, Alain Berset (a-t-il été contaminé le 14 juillet ?) verse à son tour dans des agressions verbales indignes de la fonction qu’il occupe. Traiter les personnes qui ont des doutes légitimes face à la 5G d’Amish ou les opposants aux mesures hautement contestables des autorités de complotistes est grave et franchement inacceptable.
Ce d’autant plus, je l’ai abordé à réitérées reprises sur ces pages, que les vraies dérives complotistes prospèrent sur le terreau des incohérences gouvernementales.
Quand le discours officiel est aussi orienté, biaisé, incohérent (et relevant même parfois du mensonge d’état) que celui tenu depuis des mois par Alain Berset (ou chez nos voisins par Olivier Vérant), les théories complotistes fleurissent dans une tentative désespérée pour certains de réinjecter du sens (même erroné) à cette confusion.
Plutôt que ce genre de dérapages, M. Berset serait inspiré de répondre sans tarder et en toute transparence aux questions qui se posent effectivement -et dont il pourrait avoir à répondre un jour devant la justice comme nombre de ses homologues européens.
– Pourquoi occulter et passer systématiquement sous silence la réalité de la corruption systémique qui pollue les politiques de santé, un phénomène pourtant connu, reconnu, et dénoncé depuis deux décennies, qui concerne évidemment les citoyen-ne-s de ce pays ?
– Pourquoi avoir annoncé dès le mois de mars que le seul espoir face à cette pandémie résidait dans un vaccin ?!
– Pourquoi avoir accepté un financement de Swissmedics (l’organisme étatique de surveillance des médicaments, grevé de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique) de la part de la fondation Gates ?
– Pourquoi Swissmedics a-t-il entériné sans données probantes l’improbable Remdesivir comme traitement contre le Covid pendant qu’on rendait inaccessible aux généralistes et aux patients le traitement hyper-sûr à base d’hydroxychloroquine ?
– Pourquoi avoir accordé des privilèges majeurs -y compris des impunités légales- à la fondation Gates et l’alliance vaccinale qu’il finance et dirige (GAVI) ?
– Pourquoi se baser pour les décisions publiques sur des panels d’experts lourdement en conflit d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et vaccinale ?
– M. Berset peut-il enfin promettre publiquement qu’il n’y a pas eu de « deal confidentiel » avec Moderna ou toute autre société productrice de vaccin pour assurer la vente d’un nombre de doses et le maintien de la politique sécuritaire excessive jusqu’à la mise sur marché de ces produits ?
C’est en levant les doutes que l’on peut -et même doit- à ce stade légitimement avoir que M. Berset peut conserver ou regagner la confiance des citoyennes et citoyens de ce pays. Et non pas en empruntant à Emmanuel Macron des inconduites dignes d’un autocrate et non pas d’un démocrate.
Nous attendons donc qu’un vrai débat démocratique, scientifique et citoyen ait lieu autour de ces questions et bien d’autres. Nos autorités fédérales et cantonales jouissent encore d’un crédit de crédibilité lié au fait que les mesures de mars et avril ont été moins brutales que celles prises par certains de nos voisins. Mais il est loin d’être illimité et fond comme neige au soleil jour après jour pendant qu’on continue à agiter d’improbables épouvantails au mépris de la réalité épidémiologique.
Le Pr Toussaint, en France, intervient avec un inlassable courage :
« On nage entre le malade imaginaire, les précieuses ridicules et ubu-roi, dit-il. On continue à faire croire aux gens que la mort est prochaine alors qu’il s’agit simplement d’une gestion des flux hospitaliers. Ce n’est pas du tout une deuxième vague. Le nombre de décès et d’hospitalisations ne correspond pas aux mesures qui sont prises, qui sont entre l’arbitraire, l’incohérence et l’approximation. Les conséquences seront dramatiques sur le plan social, économique mais aussi sanitaire car des patients non Covid ne seront pas soignés à cause de cette panique. »
Quant au Pr Parola, un proche collaborateur du Pr Raoult, il soulève le pot aux roses : « Ils utilisent des chiffres faux, qui n’ont rien à voir avec la réalité! »
Et en Suisse ?!
Il est urgent que le Conseil fédéral accepte un débat d’idées en toute transparence et intégrité sur les tenants et aboutissants de la situation actuelle.
Sans chercher à faire diversion par de piètres détournements d’attention.
source : https://jdmichel.blog.tdg.ch
Source : Réseau International
Laisser un commentaire