Côtes-d’Armor. Le colonel Fin, n° 1 de la gendarmerie
La prise de commandement du colonel Fin se déroulera le 12 septembre, aux haras de Lamballe. Il vient d’arriver dans les Côtes-d’Armor, pour diriger le groupement de gendarmerie. | Anne Kiesel
Philippe Fin vient d’arriver dans les Côtes-d’Armor pour diriger le groupement de gendarmerie. Il succède au colonel Leclerc.
Le colonel Philippe Fin, 43 ans, est arrivé le 1er août à la tête du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor, où il dirige 700 gendarmes et 280 réservistes.
Il a successivement passé 10 ans au Groupe d’intervention de gendarmerie nationale (GIGN), puis un an de formation à l’école de guerre, suivis de trois ans au commandement de la compagnie territoriale en Nouvelle-Calédonie, et de deux ans à la direction des opérations, au sein de la Direction générale de la gendarmerie nationale.
Le colonel Fin a des attaches familiales dans le Finistère. « J’étais volontaire pour venir en Bretagne », dit-il. Il arrive dans le département avec le « sentiment d’une grande responsabilité », dans la situation sécuritaire actuelle. Et dans une période de « mutation et de saut technologique ». De nouveaux outils sont en cours de déploiement dans les gendarmeries.
En 2017, selon le programme NeOGEND, tous les gendarmes seront munis d’un smartphone ou d’une tablette, permettant un accès sécurisé à leurs outils de travail. Un exemple ? « Pour un accident de la circulation, le gendarme prend des photos et commence ses constatations sur son smartphone. Revenu à la brigade, il continue sur son ordinateur. » Une révolution ? « Avant tout, commente le colonel Fin, dans le contexte terroriste, ces outils permettent de contrôler les flux plus rapidement et de dégager du temps pour le contact avec la population. »
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