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Plutôt que de rester chez elle, en congés forcés, elle a décidé d’être volontaire pour renforcer les hôpitaux parisiens, débordés par le Coronavirus. Mais il semble que son initiative n’a pas plu à tous.
La jeune infirmière est partie à Paris renforcer les hôpitaux Bichat et Lariboisière, avec l’assurance que sa situation administrative était régularisée. Archives Ouest-France | ARCHIVES
« Lundi 30 mars 2020, quand j’ai lu dans Ouest-France que le CHRU de Brest lance un appel à volontaires pour aider les hôpitaux parisiens , mon sang n’a fait qu’un tour ! C’est ce que j’ai fait mais on me le reproche. Mon contrat avec l’hôpital de Brest n’est pas renouvelé à partir du 5 avril. Pour abandon de poste ! C’est odieux ! » Cette jeune femme de 25 ans est amère et en colère, dégoûtée par ce qu’elle considère comme une injustice en pleine épidémie de coronavirus. Et un manque de gratitude.Infirmière contractuelle au CHRU de Brest depuis juillet 2019, elle est mère d’un enfant de dix-huit mois et son mari est malade. Pourtant, elle n’a pas hésité à répondre à l’appel urgent de l’AP-HP (assistance publique-hôpitaux de Paris), le 20 mars 2020, en manque de soignants pour lutter contre le coronavirus.
« Depuis mi-mars, l’hôpital de Brest a fermé des services pour se préparer à l’épidémie. Et des personnels se retrouvent en congés forcés, chez eux, faute d’activité. J’étais dans ce cas pour deux semaines, du 16 au 29 mars » , explique l’infirmière.
Source : Ouest-France
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