Coronavirus. Faux contrôles, sites malveillants, attestations payantes… Comment éviter les arnaques?
Pas de répit pour les fraudeurs. En ces temps de confinement en raison du coronavirus, de nouvelles arnaques voient le jour, aidées par le climat anxiogène et par l’isolement des populations fragiles. La prudence est de mise.
Alors que la France est confinée depuis plus d’une semaine, pour contrer la propagation de l’épidémie de Covid-19, des arnaques plus ou moins élaborées voient le jour. En plus des fake news qui se multiplient sur les réseaux sociaux, certains tentent de tirer profit du virus et de la vulnérabilité des personnes confinées.
Gare aux appels et mails frauduleux
Si la pratique n’est pas nouvelle, les appels frauduleux explosent avec la propagation du Covid-19. À Laval (Mayenne), un kinésithérapeute raconte avoir été contacté par téléphone par un soi-disant représentant du gouvernement, du ministère de la Santé
. Ce dernier a rapidement raccroché, en comprenant que son interlocuteur était un de professionnel de santé.
Même chose pour les mails : gare au phishing, ou hameçonnage, cette technique qui vise à tromper les internautes en imitant des mails de banques ou d’administrations, dans le seul but de récupérer frauduleusement des données personnelles. À titre d’exemple, certains Français ont reçu un faux mail du CHU de Bordeaux, recommandant de boire du thé ou de s’exposer au soleil pour contrer le virus…
Prudence sur les achats en ligne
Nos confrères de RTL font état ce matin d’un essor de sites frauduleux, proposant la vente en ligne de gels hydroalcooliques, de masques et même de faux tests de dépistages, en échange de coordonnées bancaires. Certains sites malveillants même ont apposé les logos d’État sur leurs pages pour tromper les clients.
Comme le rappelle Loïc Tanguy, porte-parole de la Répression des fraudes, interrogé par le média, les seuls tests pour vérifier si on a le coronavirus ou pas sont faits par les hôpitaux et non par des kits envoyés par la poste ».
N’achetez pas de médicaments via internet
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte sur la flambée des sites malveillants cherchant à faire du profit en proposant la vente médicaments en ligne.
D’une part, la pratique est illégale. D’une autre, la prise de certains médicaments sans avis médical est particulièrement dangereuse. La vente en ligne de paracétamol, recommandé pour combattre les symptômes du Covid-19, n’est plus autorisée.
Ne donnez qu’aux cagnottes vérifiées
En ces temps de crises, de nombreuses cagnottes en ligne voient le jour sur les sites dédiés, pour soutenir les personnels soignants. Mais là encore, il faut ouvrir l’œil. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que profitant de l’élan de solidarité d’aide aux personnels soignants organisé par des plateformes d’appel aux dons ou des cagnottes, certains individus exercent de manière illégale, l’activité d’intermédiaire en financement participatif ».
60 millions de consommateurs donnait sur son site internet, le 21 mars dernier, des pistes pour ne pas tomber dans le panneau : identifier les mentions légales
, faire attention à l’orthographe
, ou encore passer par un tiers de confiance reconnu
.
Aucune décontamination des logements n’est prévue
En Auvergne-Rhône-Alpes et en Gironde, des arnaques à la décontamination ont été observées. La répression des fraudes prévient : « La décontamination des logements privés n’est pas prévue à ce jour par les services de l’État. Les personnes prétextant une décontamination obligatoire n’y sont pas habilitées et cherchent à s’introduire à votre domicile frauduleusement. »
Des faux gendarmes circulent
Dans la Sarthe, certains sont mêmes allés jusqu’à revêtir de faux uniformes de gendarmerie, et ont mis en place de faux contrôles routiers. Ils demandent à certains automobilistes de régler des amendes de 135 € en espèce. La gendarmerie du département met en garde les internautes sur sa page Facebook : Une vigilance particulière est nécessaire de votre part. Si vous êtes amenés à rencontrer ce type d’individus, quitter rapidement les lieux et faites le 17.
Alors que la France est confinée depuis plus d’une semaine, pour contrer la propagation de l’épidémie de Covid-19, des arnaques plus ou moins élaborées voient le jour. En plus des fake news qui se multiplient sur les réseaux sociaux, certains tentent de tirer profit du virus et de la vulnérabilité des personnes confinées.
Gare aux appels et mails frauduleux
Si la pratique n’est pas nouvelle, les appels frauduleux explosent avec la propagation du Covid-19. À Laval (Mayenne), un kinésithérapeute raconte avoir été contacté par téléphone par un soi-disant représentant du gouvernement, du ministère de la Santé
. Ce dernier a rapidement raccroché, en comprenant que son interlocuteur était un de professionnel de santé.
Même chose pour les mails : gare au phishing, ou hameçonnage, cette technique qui vise à tromper les internautes en imitant des mails de banques ou d’administrations, dans le seul but de récupérer frauduleusement des données personnelles. À titre d’exemple, certains Français ont reçu un faux mail du CHU de Bordeaux, recommandant de boire du thé ou de s’exposer au soleil pour contrer le virus…
Prudence sur les achats en ligne
Nos confrères de RTL font état ce matin d’un essor de sites frauduleux, proposant la vente en ligne de gels hydroalcooliques, de masques et même de faux tests de dépistages, en échange de coordonnées bancaires. Certains sites malveillants même ont apposé les logos d’État sur leurs pages pour tromper les clients.
Comme le rappelle Loïc Tanguy, porte-parole de la Répression des fraudes, interrogé par le média, les seuls tests pour vérifier si on a le coronavirus ou pas sont faits par les hôpitaux et non par des kits envoyés par la poste ».
N’achetez pas de médicaments via internet
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) alerte sur la flambée des sites malveillants cherchant à faire du profit en proposant la vente médicaments en ligne.
D’une part, la pratique est illégale. D’une autre, la prise de certains médicaments sans avis médical est particulièrement dangereuse. La vente en ligne de paracétamol, recommandé pour combattre les symptômes du Covid-19, n’est plus autorisée.
Ne donnez qu’aux cagnottes vérifiées
En ces temps de crises, de nombreuses cagnottes en ligne voient le jour sur les sites dédiés, pour soutenir les personnels soignants. Mais là encore, il faut ouvrir l’œil. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) rappelle que profitant de l’élan de solidarité d’aide aux personnels soignants organisé par des plateformes d’appel aux dons ou des cagnottes, certains individus exercent de manière illégale, l’activité d’intermédiaire en financement participatif ».
60 millions de consommateurs donnait sur son site internet, le 21 mars dernier, des pistes pour ne pas tomber dans le panneau : identifier les mentions légales
, faire attention à l’orthographe
, ou encore passer par un tiers de confiance reconnu
.
Aucune décontamination des logements n’est prévue
En Auvergne-Rhône-Alpes et en Gironde, des arnaques à la décontamination ont été observées. La répression des fraudes prévient : « La décontamination des logements privés n’est pas prévue à ce jour par les services de l’État. Les personnes prétextant une décontamination obligatoire n’y sont pas habilitées et cherchent à s’introduire à votre domicile frauduleusement. »
Des faux gendarmes circulent
Dans la Sarthe, certains sont mêmes allés jusqu’à revêtir de faux uniformes de gendarmerie, et ont mis en place de faux contrôles routiers. Ils demandent à certains automobilistes de régler des amendes de 135 € en espèce. La gendarmerie du département met en garde les internautes sur sa page Facebook : Une vigilance particulière est nécessaire de votre part. Si vous êtes amenés à rencontrer ce type d’individus, quitter rapidement les lieux et faites le 17.
D’autres gendarmes faussaires ont été repérés dans les Landes. La gendarmerie rappelle que les agents habilités doivent être porteurs d’un brassard gendarmerie de couleur grise ou blanche, avec une bande tricolore ; ils doivent être en mesure, sur votre demande, de vous présenter leur carte professionnelle (de matière plastique, de la taille d’une carte bancaire, présentant un bandeau tricolore, la photo du militaire et comportant une puce électronique) ».
Ne payez pas vos attestations
À Béziers, certaines personnes malveillantes ont tenté de vendre des attestations de déplacement au prix de 5 €. Dans les Yvelines, certains arnaqueurs ont fait flamber les prix, proposant les sésames contre 100 €.
La direction générale de la répression des fraudes rappelle que les attestations de déplacement sont faites soit sur l’honneur, soit par l’employeur. Elles sont gratuites. Ne vous laissez pas séduire par des sites qui proposent de vous délivrer des attestations de déplacement contre rémunération, il s’agit d’arnaques.
Depuis le 24 mars, une nouvelle attestation est d’ailleurs désormais disponible. Celle-ci prend en compte les nouvelles restrictions quant au confinement.
Attentions aux arnaques aux livraisons de courses payantes
Nos confrères de Caen alertent sur des potentiels cas d’arnaques liées aux livraisons de courses. Dans la ville, le centre communal d’action social met en place une distribution pour les plus fragiles et les personnes âgées. Celle-ci est gratuite. Mais la mairie indique que plusieurs tentatives de fraudes
ont été signalées. Des faux agents de la ville tenteraient de monnayer ces services.
En cas de doute, le ministère de l’Intérieur rappelle qu’il est possible de contacter des policiers et des gendarmes, du lundi au vendredi de 9 h à 18 h 30, au 0 805 805 817.
Source : Ouest-France
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