Contre- feu ou l’art de l’esquive

macron-gdn-600x300Comme c’était prévisible le grand débat n’avait pour but que de noyer le poisson pour laisser le temps à la camarilla macroniste d’installer des contre feux au commencement de révolte provoqué par le ras le bol d’un peuple qui voit chaque jour son pouvoir d’achat s’amenuiser par une fiscalité toujours plus lourde. Il est surprenant, mais peut-être pas au vu du nombre de participants, que les « cahiers de doléances » n’insistent pas sur le train de vie de l’état et qu’ils ne demandent pas de comptes sur l’utilisation des sommes collectées (j’allais dire confisquées.) par une fiscalité devenue insupportable . Personne ne semble s’inquiéter des salaires et avantages énormes dont bénéficient non seulement les élus, mais aussi la cohorte de fonctionnaires qu’ils ont mis en place en strates successives et qui font souvent doublon. Personne ne pose de question sur la fonction réelle de l’état et ce qui doit être ses fonctions régaliennes ? Est-ce à l’état de tout gérer, de tout contrôler ? Sommes-nous insidieusement tombés, sous couvert d’un pseudo libéralisme qui cache une idéologie mondialiste, dans un totalitarisme de type marxiste cher au « petit père des peuples » avec ses conséquences inéluctables pour la population : une fois encore l’histoire récente est riche d’exemples, hélas vécus… !

Les pseudo valeurs républicaines : Liberté, Égalité, Fraternité, sont bafouées chaque jour par un exécutif aux ordres de la finance apatride toujours plus avide de gain, pour qui les populations ne sont que des pions, des outils interchangeables que l’on jette après usage.

Une famille ou une entreprise ne peut matériellement dépenser plus d’argent plus qu’elle n’en gagne, c’est une évidence saine et rationnelle. Pour quelle raison l’état dépense –t-il de l’argent qu’il n’a pas et s’endette-t-il en sachant pertinemment qu’il n’a pas les moyens de rembourser ses dettes ?  Le niveau de celles-ci correspond à peu près à la TOTALITE des richesses produites par le pays ! Quelles sont les causes réelles de cet endettement et à qui profite-t-il ? Notons au passage que cet endettement commence avec l’arrivée au pouvoir des « têtes pensantes » produites par l’ENA.

Il semble que les questions qui fâchent aient été soigneusement évitées : Pourquoi le coût d’un élève de l’enseignement public est-il de 30 à 40% plus élevé que dans le privé avec les résultats désastreux que l’on connait ; pourquoi les sommes collectées pour la sécurité sociales sont-elles en partie détournées vers d’autres utilisations, comme en a fait part une ancienne dirigeante, et le constate la cours des comptes ? Quelle est la justification objective du niveau de salaires et des avantages consentis aux hauts fonctionnaires, qui sont supérieurs à ceux consentis au secteur privé, sur qui repose TOUTE la charge de produire de la richesse pour le pays ? Ceux qui vivent d’un budget ont-ils plus d’importance, d’utilité que ceux qui alimentent ce même budget par leur travail ?

Je suis certainement un grand naïf, mais il me paraît que la première chose à faire est de diminuer drastiquement les dépenses inutiles de l’Etat qui doit se cantonner à ses fonctions régaliennes qui sont réellement prioritaires : Armée, Police et renseignements, Impôts et Douane, Justice, Voies de communication, production d’énergie de base, relations internationales. Pour toutes les autres fonctions, santé, transport, commerce, enseignement, l’expérience montre que la gestion privée est plus rationnelle et moins onéreuse.

On peut se demander, quel est l’intérêt réel pour le pays des privatiser la production et la distribution d’énergie essentielle à la vie économique alors que centrales, barrages et lignes ont été payés par l’argent des contribuables, et le coût de cette énergie pèse autant sur les ménages que sur l’industrie.

De la même manière on peut s’interroger sur l’acceptation passive des délocalisations d’usines de groupes privés qui ont perçu pendant des décennies des aide publiques ainsi que sur les raisons qui poussent l’état, qui dépense par ailleurs largement les fonds publics en subventions et allocations diverses, à ne pas s’opposer au rachat d’entreprises stratégiques par l’étranger : Alsthom qui produit les chaudières nucléaires pour la marine nationale à été racheté par les américains…. ! Et combien d’autres…la liste est longue !

Qu’est devenue la loi Royer qui devait préserver le commerce de proximité contre les grandes surfaces ? Les grandes surfaces ont-elles fait baisser le coût de la vie, à l’évidence non ! ce qui ne les empêchent pas d’écraser les producteurs pour gonfler encore un peu plus leurs marges.

Matignon à remarqué que le niveau des prélèvements fiscaux devenaient intolérables et va proposer de diminuer cette pression et de mieux la répartir : c’est un début mais il n’a pas parlé d’économie dans les frais de fonctionnement de l’état, des assemblées et des administrations…amnésie passagère ?

A l’Élisée, Jupiterne, va parler : va-t-il annoncer qu’en quelques jours il a pu prendre les décisions qui s’imposaient depuis des décennies… ? On peut rêver, mais gare au réveil ! Dans quelques semaines nous allons voter, ne gaspillons pas nos voix et n’envoyons à Bruxelles que des personnes qui se préoccupent exclusivement des intérêts français et qui ne soient pas influençables par les lobbies. Écartons les clients du mondialisme et les européistes. Rappelons nous cette phrase d’ E. Burke « La seule chose qui permet au mal de triompher, c’est l’inaction des hommes de bien ! » Après deux siècles cette proposition est toujours valable et d’actualité, faute d’agir on ne peut se plaindre, il faut subir…

 

Michel ROGER – VPF – Ile de France

Source : Volontaires Pour la France

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