Connaissez-vous l’escroquerie au RIB ?
Ils croulent sous les milliards qu’ils nous volent, pas nous…
Une des illustrations du 3e épisode de la partie II de nos vidéos consacrée au contexte médical occidental actuel
L’édito politique de Libre Consentement Éclairé |
Connaissez-vous l’escroquerie au RIB ? |
Madame, monsieur, chère amie, cher ami,
Notre lutte pour nos droits d’êtres humains et nos libertés fondamentales est incessante, tous azimuts, et les coups viennent de partout, un vrai sport de combat qui nécessite des réflexes de survie.
Croyez-moi, il nous faut un moral d’acier et une forme d’athlète de haut niveau pour ne pas flancher !
Les fins d’années sont également les périodes où l’on fait les comptes, et là, cela grésille, car comme vous le savez peut-être, l’association a été victime de prélèvements frauduleux sur son compte bancaire (près de 10 000 €), ce qui met notre existence en péril.
L’escroquerie pratiquée avec votre RIB (coordonnées bancaires)
Il paraîtrait que c’est une escroquerie qui se pratique de plus en plus, alors je vous mets en garde : il s’agit d’une escroquerie pratiquée avec votre RIB (Relevé d’Identité Bancaire).
Comment les escrocs procèdent-ils ?
C’est simple, les personnes très mal intentionnées communiquent votre RIB (vos références bancaires) à leurs fournisseurs de gaz, d’électricité, d’internet, de réseau téléphonique, etc., et les sommes dues sont directement prélevées sur votre compte en banque ! Et si vous ne réagissez pas, c’est pour votre pomme.
La loi aurait été changée
Il fut un temps où lorsque vous transmettiez votre RIB à une société afin qu’elle prélève des sommes sur votre compte en banque, vous deviez confirmer en personne l’autorisation des prélèvements à la banque.
Plus maintenant. Et qu’importe que le nom de celui qui vous escroque ne soit pas sur votre RIB, le RIB est accepté par la société sans contrôle !
C’est la loi, paraîtrait-il.
Pourtant il aurait été simple pour les députés de prévoir qu’en cas de non-concordance d’adresse et de nom entre le RIB et le titulaire de l’abonnement, qu’un contrôle soit exigé avec l’accord formel du titulaire du RIB.
Eh bien, non !
Que faire si vous êtes victime d’une telle escroquerie ?
Il faut d’abord vérifier quotidiennement les prélèvements qui ont lieu sur votre compte en banque, et si vous détectez un prélèvement qui ne vous concerne pas, il faut exiger de la banque son remboursement immédiat (par email, ou par lettre).
Le délai pendant lequel la banque doit vous rembourser pour tous les prélèvements non autorisés est de 13 mois.
Un conseil, vérifiez sur vos relevés bancaires que tous les prélèvements qui ont eu lieu sur votre compte en banque au cours des 13 derniers mois, sont bien des prélèvements que vous avez autorisés.
Faites-le en vérifiant toutes les sommes (sur notre compte il y a eu des prélèvements de petites sommes, comme 5 €)
Bloqué à l’étranger pour refus de se faire injecter un produit toxique dans le corps…
Je vous résume ce qui nous est arrivé : lors du « C19 », le président de Libre Consentement Éclairé, Patrick Ledrappier, a été bloqué à l’étranger en mars 2020 (il a refusé de se faire injecter un produit toxique dans le corps) et il ne pouvait donc pas prendre l’avion, et il n’a pas cédé).
Étant à l’étranger, il n’avait donc plus accès physiquement à l’agence du Crédit Agricole qui gère le compte de l’association à Paris, et très rapidement il n’a plus eu accès au compte via internet.
Pourquoi ne sommes-nous pas remboursés ?
Ce qui a été étrange, c’est que malgré ses nombreuses demandes et la saisine du médiateur de du Crédit Agricole par email, les codes d’accès à la gestion du compte via internet ne lui ont jamais été communiqués, il n’avait donc aucune possibilité d’agir sur le compte.
Lorsque nous en parlions entre nous (j’étais moi-même à l’étranger, seule Marie-France D. était à Paris, mais elle ne veut pas la signature bancaire), nous étions gênés, car nous ne pouvions plus utiliser ce compte pour régler les nombreuses dépenses courantes, ce que nous avons fait depuis nos comptes personnels.
Les escrocs avaient intégralement vidé le compte.
Toutefois, nous étions gênés, mais pas inquiets, car aucun prélèvement n’avait été autorisé sur le compte, il ne pouvait donc pas avoir de sorties d’argent, et nous pensions régulariser les choses une fois l’accès au compte rétabli.
Patrick Ledrappier n’a pu revenir en France qu’en mai 2022, et c’est lors de son premier rendez-vous à la banque qu’il a pu avoir une copie des relevés bancaires et qu’il s’est rendu compte des prélèvements frauduleux.
Les escrocs avaient intégralement vidé le compte.
Un refus de rembourser
Questionné sur cette question, le gestionnaire du compte affirma qu’il n’avait pas à rembourser les sommes, débitées par suite d’une négligence de sa part…
C’était naturellement faux, et la Banque de France questionnée confirma par écrit que la banque devait rembourser les sommes prélevées avec un délai rétroactif de 13 mois à partir du moment où le titulaire du compte a été informé des sommes prélevées.
Lettres recommandées, avocat, plainte pénale, etc.
La suite, et pour faire court :
– Après l’envoi d’une lettre recommandée, le Crédit Agricole a remboursé les sommes prélevées dans le seul délai de 13 mois (ce qui ne concerne que 20 % des sommes frauduleusement prélevées).
– Nous avons dû mandater et payer un avocat pour déposer une plainte pénale (décembre 2022).
– Nous sommes sans nouvelles de la plainte, et de nombreux juristes nous disent qu’il y a une forte probabilité qu’elle soit classée sans suite.
Allons-nous nous soumettre à l’injustice ?
Ces prélèvements frauduleux mettent notre existence matérielle en péril.
Nous avons besoin de récupérer ce qui nous a été volé grâce à la négligence de la banque (et c’est un doux euphémisme pour ne pas parler de complicité d’un ou de plusieurs de ses employés, ce dont je parlerai peut-être dans une autre lettre).
Il est désormais nécessaire d’assigner au tribunal le Crédit Agricole et les sociétés qui ont prélevé les sommes sur notre compte, tout comme il sera vraisemblablement nécessaire que nous nous constituions partie civile auprès du doyen des juges d’instruction, en cas de classement sans suite.
Alors, qu’allons-nous faire ? Allons-nous nous soumettre à l’injustice ?
Cela dépend de vous, car nous avons besoin de votre aide pour engager les frais de justice (avocat, huissier, etc.) qui sont évalués pour l’instant à 3 000 €, voire 5 000 € en cas de saisine du doyen des juges d’instruction.
Refusons d’être le pot de terre contre le pot de fer ! Assignez ces escrocs en justice, c’est ce que nous ferons grâce à vos dons pour cela.
Ne les laissez pas nous faire taire.
Pierre Lefevre
Source : Libre Consentement Éclairé
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