Comment un journaliste fait un scoop sur le dos des Gendarmes.

OF 2014-06-14

C ‘est par ce billet, dit « billet d’humeur »,  que Jean-Valéry HEQUETTE a voulu s’exprimer sur Ouest-France, encore une fois sur le dos des Gendarmes.

Jean-Valéry, journaliste à Ouest-France, a-t-il eu des problèmes de conduite avec les forces de l’ordre ? 

A-t-il un compte à régler avec les Gendarmes ?

Nous ne le saurons pas, mais une chose semble certaine Monsieur Jean-Valéry HEQUETTE ne lit pas son propre journal et semble ignorer les dernières informations parues sur Ouest-France ces derniers jours…

En effet, 18 avril 2014 Ouest-France titrait un article de la manière suivante « Ce n’est pas mon chien qui a mordu » et rapportait que :

Vendredi dernier, en fin d’après-midi, une femme qui promenait son teckel a été attaquée par le chien, noir, d’un SDF, en face de la succursale d’une banque, place Duclos (Ouest-France de mardi). Mordue au bras, elle est tombée au sol. En plus du choc psychologique et de la douleur au bras, elle souffre de la fracture de deux vertèbres. Elle est toujours à l’hôpital.

Le 10 juin 2014 Ouest-France titrait  « SDF à Dinan. La mairie prend un arrêté contre les chiens de SDF« 

La mairie met la pression sur les marginaux. Un arrêté, interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique et les rassemblements de chiens, vient de tomber.

Depuis qu’une femme a été agressée par un chien, la mairie met la pression sur les marginaux. Un arrêté, interdisant la consommation d’alcool sur la voie publique et les rassemblements de chiens, vient de tomber.*

« Ce n’est pas un arrêté anti-SDF, assure le maire, Didier Lechien. Mais il faut être conscient de ce qui se passe. C’est une accumulation. Certains marginaux embêtent les gens aux machines de paiement des parkings, aux terrasses, ne se gênent pas de montrer leurs attributs quand ils urinent en public. Sans parler des attroupements devant la BNP. Les employés n’en pouvaient plus. Et puis, il y a eu plusieurs agressions de la part de leurs chiens, dont une très grave. Et même si les chiens sont tenus en laisse, ils aboient chaque fois qu’un autre chien passe. Quand ils sont six ou sept, comme cela arrive souvent, c’est impressionnant et très désagréable. Cela ne pouvait plus durer. Il faut que les gens puissent se promener en toute quiétude. Je compte sur la police municipale et la gendarmerie pour faire appliquer cet arrêté. Mais, si les SDF ne sont pas ivres sur la voie publique et que leurs chiens n’embêtent personne, on les laissera tranquille. »

Vendredi, Stéphanie est revenue en ville avec « Dark », « Hécate » et « Boya », tenus en laisse et muselés. C’est elle qui a voulu être photographiée.

Vendredi, Stéphanie est revenue en ville avec « Dark », « Hécate » et « Boya », tenus en laisse et muselés. C’est elle qui a voulu être photographiée. | Emilie Chassevant

 

Monsieur Jean-Valéry HEQUETTE avait-il été informé des deux articles ci-dessus, avant de publier le 14 juin 2014 d’une manière aussi odieuse,  son pamphlet sur le dos des Gendarmes ?

En tout cas au vu de son article et de la description qu’il fait de la scène, il semblerait qu’il ait pu « étudier » à loisir la photo publiée par sa collègue Emilie Chassevant et reproduite ci-dessus.

Emilie Chassevant précise même que c’est la Sdf, revenue en ville après les faits, qui a demandé à être photographiée. Tout ceci nous permet de douter de la présence  de Mr HEQUETTE sur les lieux au moment des évènements qu’il nous  rapporte avec tant d’effets et de précisions.

Jean-Valéry HEQUETTE savait-il que Monsieur le Maire de Dinan avait pris un arrêté et que la police municipale et la gendarmerie étaient chargés de faire appliquer celui-ci  ?

Devant cette « brève » particulièrement tendancieuse, voir insultante pour nos camarades gendarmes, Bernard Berthelot, secrétaire de l’Association Profession Gendarme (APG), a réagi en publiant un droit de réponse.

Le 11 mars 2014 nous avions déjà titré un article « comment la presse fait un scoop sur le dos des Gendarmes » ,  article ayant fait près de 14.000 lecteurs  (quatorze mille) c’ est pourquoi aujourd’hui nous pouvons titrer « Comment un journaliste fait un scoop sur le dos des Gendarmes »…

L’Association Professionnelle  Gendarmerie (APG) tient a affirmer ici qu’elle ne laissera plus passer ce genre de dérive dans la presse.

Ronald Guillaumont président de l’APG

 

 

 

 

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