Comment un apprenti et un gendarme ont pris de vitesse les ingénieurs de la Pnij
Photo d’illustration (S.D/L’Essor).
Small is beautiful. Alors que la plateforme nationale des interceptions judiciaires (Pnij) est régulièrement accusée d’être une usine à gaz, un gendarme du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) et un apprenti viennent de développer à quatre mains une belle fonctionnalité pour faciliter le travail d’enquête sur les factures détaillées.
Ce nouvel outil s’appelle Geofadet. Cette application de géopositionnement des factures détaillées devrait être synonyme d’une belle simplification. Adieu en effet l’épluchage d’une longue liste rébarbative de coordonnées géographiques. Les enquêteurs pourront désormais visualiser sur une carte le tracé d’un téléphone mobile dans le temps et dans l’espace. Générée par le logiciel libre Qgis, la carte de Geofadet permet par exemple de suivre deux suspects en même temps, pour par exemple déterminer des points de rencontre.
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La Pnij travaille aussi sur cette fonctionnalité
Avec cette application, les gendarmes, avec un investissement modique – le financement d’un apprenti sur deux ans – ont pris de vitesse pas mal de monde. D’abord leurs camarades puisque la Gendarmerie avait lancé un appel d’offres au printemps. Sans lendemain pour le moment, il portait sur une solution logicielle spécialisée dans l’analyse des données de téléphonie. Ils ont surtout été plus rapides que les ingénieurs de la très chère plateforme nationale des interceptions judiciaires, au coût estimée d’environ 150 millions d’euros à la fin de l’année 2017.
Ces derniers planchent en effet eux aussi sur le géopositionnement
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