COB de Saint Brice. Une présence accrue de la Gendarmerie malgré les sous-effectifs

Dix-neuf gendarmes veillent jour et nuit sur la tranquillité de la COB de Saint-Brice (qui couvre les cantons de Saint-Brice, Antrain et Saint-Aubin).

Le chef d'escadron Gabillet invite tous les partenaires de  la sécurité publique à mieux coopérer.

Le chef d’escadron Gabillet invite tous les partenaires de la sécurité publique à mieux coopérer.

Ils sont dix-neuf alors qu’ils devraient être vingt-cinq. Malgré tout, les gendarmes de la COB (communauté de brigades) qui sont parfois renforcés par des unités extérieures ont été encore plus présents sur le terrain l’an dernier, surtout la nuit.

Mardi à Saint-Brice, à l’occasion d’une rencontre avec les élus des trois cantons, l’adjudant-chef Naudais, patron de la COB, et le chef d’escadron Gabillet qui commande la compagnie (qui recouvre pratiquement tout l’arrondissement de Fougères et Vitré), ont commenté l’activité des gendarmes sans donner de chiffres précis car ceux-ci ne sont pas encore officialisés par la hiérarchie.

Globalement, la délinquance, toujours trop élevée certes, reste cependant bien inférieure à ce qu’elle peut être ailleurs, notamment dans les zones suburbaines. Les cambriolages ont fortement baissé du fait de l’interpellation d’une bande très active. On est en dessous de la centaine sur l’ensemble de la COB. Les atteintes aux personnes seraient aussi en légère diminution tandis que les infractions financières restent à niveau stable malgré les risques liés à internet. On dénombre aussi moins de mis en cause dans des affaires judiciaires. Quant à l’activité routière, on n’a déploré aucun mort l’an dernier sur le territoire de la COB. Les contrôles routiers, eux, ont permis de verbaliser près de 200 excès de vitesse avec un « record » de 184km/h sur la RD 155 à la Gare de Tremblay et une bonne soixantaine d’alcoolémies…

Une situation globalement satisfaisante donc selon le chef d’escadron Gabillet qui a salué le travail de la COB en matière de lutte contre les cambriolages. Il a également expliqué que l’activité de la Gendarmerie croissant plus vite que les effectifs, il y avait lieu d’optimiser. Et il a lancé quelques pistes comme la mise en place, d’intervenants sociaux au niveau des communautés de communes pour rapprocher la gendarmerie des services sociaux. « Ce qui ferait gagner du temps aux uns et aux autres ». Les gendarmes sont en effet de plus en plus confrontés à une délinquance juvénile et à des querelles intrafamiliales qui relèvent d’abord du social.

Autres pistes suggérées : le développement de la « participation citoyenne » qui permet au citoyen d’être un acteur de la paix publique en faisant tout simplement attention à ce qui se passe autour de lui et de la prévention des cambriolages dans les entreprises et les commerces. « La Gendarmerie peut utilement les conseiller en matière de vidéo surveillance par exemple ».

Enfin, signe des temps, le chef d’escadron regrette le détournement à des fins peu citoyennes des réseaux sociaux. « Lorsqu’on fait un contrôle de vitesse où que nous sommes en patrouille, on est sûr de se retrouver en photo sur Facebook en quelques minutes. Le problème, c’est que tout le monde se trouve ainsi prévenu de notre proximité, y compris les délinquants qui savent très bien se servir des nouvelles technologies… ». Les malfaiteurs sont de plus en plus « geek ».

Source : La Chronique Républicaine

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