Claire Boucher à la tête de la compagnie de gendarmerie d’Évreux
Sécurité. Un an après son arrivée, Claire Boucher a pris la têtede la compagnie de gendarmerie d’Évreux, forte de 140 militaires.
Un an jour pour jour après son arrivée en tant que commandant en second de la compagnie de gendarmerie d’Évreux, la capitaine Claire Boucher en a pris la tête cet été. Elle sera officiellement confirmée dans ses fonctions ce vendredi lors de la prise de commandement organisée à la caserne Amey.
Claire Boucher, 35 ans, prend ainsi la suite du commandant Charles-Hubert Girou, qui a rejoint le bureau « maintien de l’ordre » à la direction générale de la gendarmerie nationale.
Le chef d’escadron n’a pas particulièrement l’intention de révolutionner le fonctionnement de la compagnie d’Évreux, forte de 140 militaires : « C’est une compagnie qui tourne bien », sourit-elle. Ses missions vont toujours concerner la lutte contre la délinquance, contre les stupéfiants et l’insécurité routière.
Le Psig-Sabre et la lutte contre le terrorisme
« Notre priorité, en matière de lutte contre la délinquance, est l’atteinte aux biens. Nous sommes très attentifs à cette particularité, souligne Claire Boucher. Nous avons affaire à des profils divers, qu’ils soient locaux, d’Évreux, de L’Aigle (61), de la région parisienne ou de l’Eure-et-Loir. »
La lutte contre les stupéfiants est aussi une priorité. La compagnie d’Évreux a récemment eu à traiter deux décès liés à cette problématique. En décembre, un homme âgé de 24 ans avait été retrouvé mort à Conches-en-Ouche. Quelques mois plus tard, une autre victime était à déplorer dans cette même ville. « Une information judiciaire pour homicide involontaire a été ouverte à la suite de cette affaire. Il s’agirait du même fournisseur », explique Claire Boucher.
Une nouvelle caserneà Mesnil-sur-Iton
L’année écoulée a aussi été marquée, pour la capitaine Boucher, par la mobilisation des militaires du Peloton de surveillance et d’intervention (Psig-Sabre). La compagnie d’Évreux, comme celle de Louviers, compte une telle unité équipée et formée pour intervenir en cas d’attaque terroriste. Les gendarmes du Psig d’Évreux ont été déployés vendredi 5 mai lors de la tentative d’effraction d’un ancien soldat de 33 ans, radicalisé et armé, à la base aérienne d’Évreux.
Au chapitre des projets, Claire Boucher compte développer la proximité avec la population et les élus. « Cela nous permettra d’être plus à l’écoute ou de détecter des problématiques naissantes », convient-elle.
Projets toujours mais immobiliers ceux-là. Alors que la brigade d’Ivry-la-Bataille vient de se voir livrer sa nouvelle caserne – lire notre édition du 3 octobre -, le projet de reconstruction de celle de Mesnil-sur-Iton (Damville) vient d’être entériné. Une réflexion est par ailleurs menée concernant celle de Nonancourt.
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