Chauny: cinq nouvelles recrues à la gendarmerie

La communauté de brigades Chauny-La Fère, commandé par le lieutenant Jean-Baptiste Bellot, compte 41 militaires, dont cinq nouveaux.

Suite à des départs (retraite), cinq militaires ont rejoint la brigade de Chauny-La Fère.
Suite à des départs (retraite), cinq militaires ont rejoint la brigade de Chauny-La Fère.

« Pour la Patrie, l’honneur et le droit. » Au fil des années, ils auront désormais à s’approprier cette devise générale de la gendarmerie nationale, sur le terrain, en intervention, et dans le cadre d’enquêtes… Depuis quelques jours, les Chaunois et les habitants de 42 communes autour ont pu les apercevoir. La communauté de brigades de Chauny-La Fère (COB) vient accueillir cinq nouveaux jeunes gendarmes, trois sous-officiers et deux élèves gendarmes, récemment sortis d’établissements de formation et qui ont déjà quelques mois expérience de terrain.

Loin du bureau

Benoît Simeon, 25 ans, a déjà eu l’occasion de se faire une idée de la vie locale. Après douze mois d’école à Tulle (Corrèze), l’Auxerrois a eu sa première affectation en septembre 2012 à l’escadron de gendarmerie mobile, juste à côté. Et depuis le début du mois, il a rejoint les effectifs de la COB, « pour le côté judiciaire et pour la vie de famille. Il n’y a plus de grands déplacements », dans l’hexagone et parfois outre-mer.

Pour Benoît Borowicz, 25 ans, à l’image de ses collègues nouvellement arrivés, c’est « la volonté de ne pas rester derrière un bureau » qui l’a incité à s’engager. Le jeune Nordiste a choisi « un métier en corrélation avec la justice et le militaire », après un master 2 en Droit civil.

Julie Faugère, du même âge, sortie de l’école de Chaumont (Haute-Marne) et arrivée il y a quelques jours, a aussi une formation initiale en Droit (pénal). Après une période de stage avec un avocat, elle a constaté que le travail de bureau n’était pas fait pour elle.

Pour Patrice Salino, 22 ans, la vocation est née alors qu’il était témoin d’une opération d’extraction d’une personne au cours d’une grève à la Guadeloupe. L’îlien a ensuite mené ses recherches pour finalement entrer à l’école de Châteaulin (Finistère) en août 2014, après un BTS en informatique et le concours des sous-officiers en 2013. Il a intégré la brigade chaunoise le 11 mai de la même année.

Jocéa Morel, de Marne-la-Vallée, a elle aussi fait des études, mais en BTS agroalimentaire et une année en fac de sport. Attirée par la gendarmerie, elle est entrée à l’école de Chaumont, puis a pris son nouveau poste en septembre 2014.

Source : L’Aisne Nouvelle

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