Chasse à l’homme à Compiègne, les gendarmes victimes de tirs
Compiègne, ce dimanche matin. un fugitif est activement recherché par la compagnie de gendarmerie de Compiègne et le GIGN. Les axes qui mènent aux jardins familiaux de Mercières sont bouclés. Des tirs y ont été entendus cette nuit. LP/Stéphanie Forestier
Ce dimanche, le GIGN a été déployé en forêt de Compiègne. Deux voitures, dont une de gendarmes, ont été les cibles d’un ou plusieurs tireurs.
Le ou les tireurs sont toujours en fuite, « mais la zone est sécurisée », assure Virginie Girard, la procureur de la République de Compiègne. Fusils avec lunette de vision, véhicules de l’identification criminelle de la gendarmerie, hommes cagoulés et lourdement armés… Un imposant dispositif de sécurisation a été déployé ce dimanche, à Compiègne. Des dizaines de militaires ont bloqué, matin et après-midi, tous les axes entre la cité impériale et Lacroix-Saint-Ouen, principalement ceux menant aux jardins familiaux, ZAC de Mercières.
« A 2h10 du matin, une voiture avec quatre personnes à bord a été la cible d’un tir d’arme à feu. Les gendarmes se sont rendus à proximité des lieux et ont, à leur tour, essuyé un tir sur leur véhicule. Personne n’a été blessé », confirme la procureur de la République.
Les gendarmes de la compagnie de Compiègne, épaulés par les hommes de l’antenne du GIGN (NDLR : groupe d’intervention de la gendarmerie nationale), ont par la suite fouillé de nombreux véhicules, sondé les bois environnant pendant qu’un hélicoptère sillonnait les environs. Sur des kilomètres, la zone a été ratissée. Le dispositif a été levé en début d’après-midi. Les gendarmes sont partis de l’hypothèse que les suspects étaient encore possiblement armés. D’où la présence surprenante des forces spéciales.
« C’était comme une scène de guerre, on voyait des tireurs embusqués sur la D 932. Il y avait des gendarmes partout, témoigne une habitante du hameau de Mercières. On nous a dit qu’il y avait eu des tirs, mais nous n’en savons pas plus. On va rester prudent. »
Les enquêteurs doivent déterminer si les deux agressions sont liées, s’il y a un ou plusieurs tireurs. Des investigations sont en cours pour comparer les impacts de balle. « Ce ne serait, a priori, pas les mêmes munitions, reprend le parquet. Nous ne sommes qu’au début de l’enquête. »
Source : leparisien.fr
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