CAYENNE Un policier en garde à vue pour enlèvement et séquestration

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C’est au niveau du rond-point Leblond que le véhicule du policier a été arrêté (BD)

Hier, les forces de l’ordre ont mis en place un important dispositif pour intercepter un policier suspecté de l’enlèvement et de la séquestration de sa compagne. Il roulait à tombeau ouvert dans son véhicule depuis Kourou en direction de Cayenne lorsqu’il a été interpellé par ses collègues.

Hier après-midi, vers 14h30, plusieurs personnes ont été surprises par le survol particulièrement bas d’un hélicoptère de la gendarmerie dans le centre-ville de Cayenne.
Il s’agissait d’interpeller un policier du commissariat de Cayenne suspecté d’enlèvement et de séquestration.
Dans la matinée, sa compagne lui a demandé de l’emmener à l’hôpital de Kourou pour effectuer des examens. À la sortie du centre hospitalier, une grosse dispute éclate entre le policier et sa compagne. Il oblige cette dernière à entrer dans la voiture et se met à rouler. Sur la route, l’échange entre les deux protagonistes s’envenime. Le policier, qui ne veut plus rien entendre, augmente à fond le volume de l’autoradio et se met à rouler à très grande vitesse sur la RN1 en direction de Cayenne. Sa compagne réussit à joindre par téléphone un membre de sa famille qui alerte les gendarmes.
PROCÉDURE INTERNE
La direction du commissariat est immédiatement informée et l’hélicoptère de la gendarmerie décolle de sa base de la Madeleine.
Grâce aux renseignements du pilote, une souricière est mise en place par ses collègues au niveau du rond-point Leblond, ce qui permet d’interpeller le policier qui n’était pas armé.
L’homme suspecté est un policier du commissariat de Cayenne âgé d’une trentaine d’années. En poste à la brigade de nuit, le policier est suspendu de ses fonctions depuis plus de six mois. Il fait l’objet d’une procédure administrative en vue d’une radiation en tant que cadre. Le comportement agressif du policier, qui s’était battu à plusieurs reprises avec ses collègues, lui a valu des sanctions successives. Le fonctionnaire ayant toujours refusé de signer ses fiches de sanction, la direction l’a changé de service, lui proposant de travailler en journée. Mécontent, le policier a refusé de rejoindre son nouveau poste et a protesté à sa manière, en s’asseyant toute la journée sur une chaise. Une attitude qui a inquiété les autres fonctionnaires du service, au point que la direction a demandé à le désarmer. Depuis quelques mois, il lui a été interdit de franchir les portes du commissariat.
Source : France Guyane

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