Capitaine de gendarmerie, Marie Mottin débute fort
Marie Mottin, 33 ans, et nouvel adjoint du commandant de la Compagnie de gendarmerie de Châteaulin. |
Nouvelle venue à la compagnie de gendarmerie, Marie Mottin fait ses premiers pas en Centre-Finistère. Elle a commencé fort, par le Bout du Monde.
Portrait
Trois jours dans la prairie de Landaoudec, entouré des soixante mille festivaliers du Bout du Monde. Difficile de faire plus directe comme entrée en matière, pour un nouveau commandant adjoint à la compagnie de gendarmerie de Châteaulin, remplaçant le capitaine Gwenaël Dedieu, parti à Melun (lire Ouest-France du 26 juin 2014).
Marie Mottin, 33 ans, originaire de la Drôme, découvre le département et l’ambiance festive qui lui est propre l’été. « Je ne connaissais pas les festivals, c’est très sympa. Les gendarmes entretiennent une relation de confiance avec les organisateurs. Cela permet de travailler dans de bonnes conditions. »
Master de Droit
Quand on observe le parcours du capitaine Mottin, passé par l’école des officiers de la gendarmerie nationale, après un Master de droit, et qui a dirigé, dès la sortie de l’école, la communauté de brigades d’Albi, dans le sud-ouest, on se dit qu’elle a fait ses gammes avec les ferias, les fêtes traditionnelles de la région.
« Eh bien non, il n’y a pas de feria à Albi, contrairement à d’autres villes, comme Dax ou Bayonne. » La carrière de Marie Mottin semble se diriger vers le Nord puisqu’elle a commandé, de 2009 à 2014, l’unité de sécurité d’Établissement central de l’administration et du soutien de la gendarmerie nationale, basé dans l’Indre, et qui gère les finances et la logistique de cette force armée.
Enthousiaste sur le terrain
Après cette période bureaucratique, le capitaine Mottin s’enthousiasme à l’idée de retrouver le terrain. « J’ai hâte d’entrer pleinement dans la fonction. » L’adjoint au commandant doit répondre aux besoins de son supérieur, suivre ses directives et le suppléer à la direction de la compagnie, en son absence. Une fonction de suppléante qu’elle occupera dès ce mois-ci, sans aucune appréhension. Le commandant Jérôme Martin, lui, ne s’inquiète pas : « Elle saura agir avec ésrieux, sérénité et bon sens. »
Source : Ouest-France
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