Ça va trop vite !!!
Dominique, un ami de Profession-Gendarme, partage avec nous une partie de ses réflexions sur la situation actuelle :
Ça va trop vite. En face, ils enchaînent les attaques contre nos libertés. Quelles que soient les oppositions, les capacités de mobilisation sont incapables de faire face aux agressions, d’autant plus que :
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Nous sommes masqués ;
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Nous sommes en couvre-feu, nous empêchant ainsi de nous organiser, de nous rencontrer ;
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Nous ne sommes pas sortis du confinement. Tous les lieux, tous les moments de socialisation, d’échange autre qu’internet sont impossibles ;
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Avec Internet, rien n’est secret, tout est contrôlable, tout est contrôlé.
Les agressions, ces deux dernières semaines sont très nombreuses, multiformes et à différents niveaux. Elles reposent toutes sur un même modus-operandi :
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On déclare qu’on ne va pas le faire
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Un autre y va et le fait
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Les opposants crient au scandale, au complot, à l’incohérence. Les merdias et les journalopes s’en mêlent, font la diversion, discréditent les opposants. Au final, tout le monde a compté :
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Les opposants se sont comptés (des individus individualisés, non regroupables, et divisés. Ils savent qu’ils sont nombreux mais ne s’identifient pas, sont dans l’incapacité physique de se rencontrer, de s’organiser),
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Via internet, le gouvernement a identifié et compté les opposants et les leaders, mécanisme qui permet ensuite de les contrôler encore plus efficacement.
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Mais là, on ne peut que constater que le rythme des agressions s’accroit. Loin de procéder à une évaluation des mesures antérieures qui permettraient de corriger la stratégie initiale, si nous étions devant un gouvernement qui aurait le souci du bien-être de sa population, ils accentuent la pression, ils confirment leur stratégie et au moins, ils nous confirment que la crise sanitaire n’est qu’un prétexte pour nous amener exactement là où ils souhaitent nous amener. On peut d’ailleurs noter la cohérence totale du gouvernement en la matière, sitôt qu’il s’agit de 1) imposer la vaccination, 2) récuser toute idée de traitement, 3) Contrôler et asservir le citoyen, dont d’ailleurs on prend bien soin de vider le sens de ce mot, 4) Nous empêcher de nous réunir, nous organiser, échanger sereinement les idées, programmer des actions locales ou nationales, bafouer la liberté de réunion, d’expression, empêcher toute occasion de socialisation, d’expression de la culture.
Parmi les agressions de ces deux dernières semaines, on peut citer :
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La loi sur la sécurité globale. Avec un peu de recul, on s’aperçoit qu’elle est utilisée comme « abcès de fixation », sur lequel les oppositions se focalisent, la mobilisation d’effectue. Il n’y a qu’à regarder qui en a pris le leadership : des organisations plutôt de gauche, qui ont trouvé là un « os à ronger » qu’ils vont user jusqu’à la moelle et ne vont pas chercher à se mobiliser pour les dossiers plus chauds, d’autant plus que ceux-ci (les suivants dans la liste) sont « leadés » par des courants politiques quasi-incompatibles. Ces organisations « de gauche », plutôt citadines, plutôt célibataires sans enfants (oui, je sais, attention aux généralités), dont les professions sont plutôt dans le tertiaire et s’accommodent finalement pas trop mal avec les mesures barrière, les mesures de confinement et ne sont pas forcément impactés financièrement (pour le moment) par les confinements successifs puisqu’ils télétravaillent ou poursuivent leur activité professionnelle. L’opposition à la sécurité globale mobilise une frange de l’opposition qui va se retrouver par ailleurs soutenir la macronie sur d’autres dossiers : le référendum pour modifier la constitution pour y insérer des principes « écologiques », l’obligation vaccinale, la loi qui modifie les modalités pour les élections présidentielles. Globalement, cette loi sur la sécurité globale, tout en étant inacceptable a eu pour effet de détourner l’attention des véritables enjeux. Lorsque le fameux article 24 aura été ré-écrit, les opposants d’hier, et notamment les journalopes gavés de subventions et de protections fiscales s’en iront chanter les louanges du pouvoir, laissant les autres pans de la société se déchirer et s’abîmer sur les luttes déjà perdues et beaucoup plus significatives pour nos libertés.
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La loi sur la pérennisation de l’urgence sanitaire : (obligation vaccinale). Ici, le gouvernement poursuit sa stratégie de perturbation neurologique des consciences. Un jour le président affirme « les yeux dans les yeux » une chose. Le lendemain, l’un de ses nervis émet un doute, modifie la pensée de Jupiter. Puis, on déclare qu’on en revient à la parole putassière du président, mais en même temps, on poursuit
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La loi sur la modification de l’élection présidentielle : Bien qu’elle ait été proposée de la même manière, avec le même timing que la précédente, qu’elle constitue sans doute un danger aussi grand sur nos libertés que la loi sur l’obligation vaccinale, peu de mouvements d’opposition en ont fait leur priorité. D’ailleurs, qui en parle ?
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La modification des statuts de l’ordre des médecins, qui va interdire du coup et définitivement tout autre discours que l’officiel ;
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Le référendum à venir sur la modification de la constitution. C’est le piège absolu. A force de démagogie et de manipulation, alors que son souci n’est clairement pas l’écologie, il a réussi à manipuler les foules en soumettant l’idée d’un référendum pour modifier la constitution. C’est une manœuvre où il est gagnant à tous les coups. Ca lui permettra de renforcer encore davantage son pouvoir en modifiant quelques mots, quelques virgules par-ci, par-là, ça lui donnera une image de cool auprès des jeunes citadins, dont la culture politique est quasi-invisible. Ces jeunes qui, finalement ont intégré les confinements, les restrictions dans leur mode de vie digitale et hors-sol. L’éducation nationale est aux ordres et ne forme plus les jeunes à l’analyse systémique, à l’analyse critique, aux bases politiques. Elle forme des clones, elle les endort avec le digital. Futur peuple de moutons incultes, technicistes, a-spirituel, matérialistes, ignorants de l’histoire, de l’Histoire devrais-je dire, avides de point trois, cinq-gé, quatre-ka, d’innovations de toutes sortes, de smart-machin-chose, bref, tout ce dont un Etat totalitaire a besoin pour mettre en place un contrôle total sur nos pensées.
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Le décret du 25 décembre 2020 autorisant la création d’un traitement de données à caractère personnel relatif à la vaccination du Covid 19. Ce décret supprime le secret médical et autorise le fichage des citoyens, en les transformant en objets de propagation de maladies. Il permettra aux assurances, ainsi qu’à tout agent qui a public ou privé qui fait partie des destinataires d’avoir accès à l’ensemble de vos données sanitaires. Ces modalités auront un impact énorme sur votre possibilité d’assurance, sur vos droits au quotidien. C’est le complément idéal d’un passeport sanitaire pour qu’administrativement vous puissiez ne plus avoir accès à vos droits élémentaires. En plus de votre vie économique, sociale, l’Etat organise votre disparition administrative et la limitation de votre accès à la protection sanitaire. En quelques lignes, la France crée des millions de sans-papiers administratifs sanitaires et se range désormais au même niveau que la Somalie. L’analyse en termes de droit (compatibilité avec la constitution, avec les principes mêmes de la liberté, avec les traités internationaux est à réaliser). Le décret est passé, il entre en vigueur immédiatement.
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Le 29 décembre 2020, la CNIL a validé le fichier
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Le 30 décembre, mise en place d’attestations de voyage et de déplacement pour les voyages internationaux, de et vers la Grande Bretagne, les DOM et les TOM, ainsi que pour les voyageurs en provenance de l’extérieur de l’Union Européenne.
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Décréter, contre toute intelligence, un troisième confinement et nous préparer aux futurs autres qui ne manqueront pas de survenir, sous différents prétextes ;
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Favoriser les divisions dans le peuple : organiser, via la presse les tensions entre les communautés, créer même le concept de communautés, promouvoir la parole des séparatistes alors qu’on prépare un projet de loi sur la thématique. Diviser, faire régner la peur de l’autre, créer des entre-soi, des fractures et des postures qu’on présente irréconciliables, renforcées par le fait qu’on nous empêche de nous voir, de nous rencontrer, physiquement. Jamais, dans l’histoire de notre pays, d’aucun pays, un pouvoir n’a usé d’autant de machiavélisme pour créer, dans la société autant de divisions, de conflits à venir, de détestation de l’autre. L’autre, nos propres voisins, nos propres frères, sœurs, enfants, parents. Provoquer les divisions au sein même des familles. Peur, violences à venir, contrôle, coercition, dénonciation. Tel est le programme de pouvoir ;
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Poursuivre la politique de contrôle de l’information, sans relâche. Et là on peut citer de nombreux exemples dans les nominations récentes. Elles ont toutes la caractéristique d’être de faire partie du cercle rapproché, proche de Macron Anciens camarades de promotion ENA pour la plupart, relations d’affaires liées au secteur bancaire ou pharmaceutique. Pour exemples :
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Nomination de la nouvelle patronne d’Arte cet été 2020. La ligne éditoriale a subtilement mais très significativement changé ;
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Nomination chez Twitter France d’une proche du Président en décembre 2020. Aussitôt après, dès le lundi 28 décembre, Twitter annonçait la censure sur les messages qui donnaient un discours critique sur les vaccins ;
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Création d’une nouvelle agence sur les maladies infectieuses et, dans la foulée, nomination de Yazdan Yazdanpanah, (gastro-entérologue), très lié à Gilead (il tutoie le boss de ce labo) au poste de directeur de l’organisation. Il faudrait développer à la fois la signification de la création d’une nouvelle agence qui va venir contrer le discours du très puissant et efficace IHU de Marseille. Cette création va permettre de renforcer un discours, centré, totalitaire au service des firmes pharmaceutiques et vaccinales au lieu de reprendre l’idée formulée par D. Raoult dès 2010 de créer des IHU dans les grandes régions du pays réunissant l’ensemble des métiers et des spécialités de la santé à l’instar de ce qui se fait à Marseille1.
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Remise des prix INSERM (8/12/2020) à huit lauréats dont la plupart ont été associés de près ou de loin aux essais discovery et recovery (qui ont retiré l’HCQ de leur recherche et dont on attend toujours les résultats qui devaient arriver en mai 2020). La plupart des lauréats ont ou ont eu des liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques, notamment Gilead.
Ces prix ont un caractère non pas scientifique, mais totalement politique. Ils illustrent à merveille l’entre-soi, le renforcement des orientations des politiques sanitaires qui défendent l’intérêt des grandes sociétés pharmaceutiques et vaccinales, si possible nord-Américaines et renforcent le caractère totalitaire de la communication en matière de santé.
Les lauréats du prix sont2 :
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Dominique Costaglia, épidémiologiste, très liée à Yasdan Yasdanpanah (elle l’accompagnait lors de la Commission d’enquête sénatoriale sur la gestion de la crise Covid et semblait très proche ;
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Florence Ader, infectiologue (Discovery) ;
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France Mentré, bio-statisticienne, épidémiologiste (Discovery)
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Yazdan Yazdanpanah, infectiologue dont les travaux s’inscrivent dans l’objectif d’une plus grande confiance dans la vaccination. (lien entre science et société). Semble avoir compris le terme société au sens de firme. Il cumule de nombreux liens d’intérêts avec les firmes pharmaceutiques et vaccinales.
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Frédérique Lesaulnier, docteur en droit ;
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Hélène Espérou, travaux sur les aspects juridiques et réglementaires ;
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Jean-Christophe Hébert, juriste ;
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Anthony Fauci, Américain, Directeur du NIAD (USA). Très lié à Gilead.
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Plainte de l’ordre des Médecins contre six médecins qui ont eu le tort de soigner leurs patients et le déclarer à la presse ;
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Modification des textes régissant le comportement des médecins face à leur communication. En gros, une communication qui ne sera pas conforme à la doxa de l’ordre est désormais interdite et leurs auteurs soumis à sanction ;
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La poursuite de la fermeture des lits d’hôpitaux, sur tout le territoire, qui correspond exactement au contraire de ce que l’ensemble des autorités déclaraient pendant la « première vague » ;
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La poursuite des mensonges sur les tests PCR, la non-transparence sur les recommandations du nombre de CT ;
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L’incitation financière donnée aux médecins qui sont ainsi encouragés à faire vacciner leurs patients et à renseigner la base de données sur ameli qui viendra nourrir le fichier qui sera consultable par l’ensemble des acteurs de la santé, y compris les assurances ;
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Le changement des indicateurs pour prendre les décisions, ce qui permet aux opposants de pacotille de se faire mousser en dénonçant une incohérence alors que le problème n’est pas là, il est tellement plus gros que les imbéciles qui ont le nez dessus ne le remarquent pas ;
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Enfin, mais ce n’est sans doute pas terminé, la poursuite du mépris culturel et de l’infantilisation de la population en donnant des ordres sur le nombre de personnes à table pour Noël, des couvre-feux insensés, des pressions des forces de police pour le contrôle incessant de la population.
J’ai dû en oublier.
Ca fatigue.
Ca me fatigue.
1 Pour miieux comprendre la création de cette nouvelle agence et les enjeux qui en découlent, en termes de politique sanitaire, de contrôle de l’information lire l’essai de Yohann Chapoutot « Libres d’obéir, le management du nazisme à aujourd’hui » aux éditions nrf essais chez Gallimard.
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