Brigade de gendarmerie. Dialogue de sourds au conseil municipal
De gauche à droite : Le maire, Jean-Louis Even, le chef d’escadron Yannick Letaconnoux, commandant de la compagnie de gendarmerie de Lannion, et le colonel Philippe Leclercq. | DR
Le colonel Leclercq est venu s’expliquer sur le projet de fermeture de la gendarmerie locale avec des élus voulant étendre le débat à la disparition des services publics.
La rencontre, mercredi soir, entre le colonel Philippe Leclercq, commandant du groupement de gendarmerie des Côtes-d’Armor, et les élus du conseil municipal de La Roche-Derrien a parfois tourné au dialogue de sourds. Le premier était venu expliquer pourquoi il proposait de fermer la brigade locale dans le cadre d’un plan de réorganisation départemental passant par la suppression de six brigades de proximité. A La Roche, où la brigade n’accueille plus le public depuis trois ans, cette fermeture serait, selon lui, sans grandes conséquences pour les usagers.
Sauf que les seconds ne l’entendaient pas de cette oreille. S’ils ont reconnu que ses arguments pouvaient, pour partie, être entendus, ils n’acceptent pas d’être mis devant le fait accompli sans avoir été consultés au préalable. Surtout, ils estiment que ce projet, qui n’attend plus que l’accord, semble-t-il acquis, du ministre de l’Intérieur, traduit un nouveau désengagement de l’Etat en matière de services publics en milieu rural. Les élus du canton, venus assister à la réunion, ont, eux, aussi fait part de leur « ras le bol ». En voulant provoquer un débat dans lequel n’a pas voulu entrer le colonel Leclercq. « Ça relève de considérations politiques sur lesquelles je ne me prononcerai pas. »
Source : Ouest-France
Laisser un commentaire